Actualité / Les Afters de l’été à l’ADAEP furent très fréquentés (de 50 personnes au début, les soirées atteignirent 300 personnes) - ce qui permit à la fragile structure de passer au mieux la belle saison. Mais l’hiver risque d’être encore difficile. Le redressement judiciaire est toujours en cours, même si les dettes restent pour l’instant gelées. La situation reste complexe. Les problèmes financiers prégnants. Les capacités de résistance, la vitalité de l’équipe, permettent heureusement au lieu de continuer à vivre. Une nouvelle saison démarre donc, avec d’une part, l’excellente programmation jeune public pensée par la Petite Roulotte, les concerts et soirées de Mus’act ; et les bals folk ont repris. Les associations constituées en fédération consolident leurs projets, concrétisent. Mais l’ADAEP, c’est avant tout le projet de tous. D’autres lieux conscients de la nécessaire existence de la structure du cours Berriat se mobilisent. Un soutien émane naturellement des associations estudiantines, dont EVE, qui organise une journée de soutien à l’Adaep le 14 novembre sur le campus. La Bobine propose également son soutien lors d’une soirée pleine de surprises organisée à l’ADAEP le 7 novembre. La Mairie a pris la mesure de l’importance du projet. «Nous avons la certitude que la Mairie tient au projet» confirme Gilles, le nouvel administrateur de l’Adaep. Un accord de principe a d’ailleurs était passé avec la Mairie pour une subvention complémentaire, «afin d’être dans l’équilibre financier, de ne pas repartir avec un trou». «Pour des raisons politiques et judiciaires», ajoute t-il, «il nous faut des certitudes avant janvier sur cette subvention». Le rendez-vous est donc pris pour le mois de novembre, afin d’une part de festoyer sur les pelouses du campus, mais aussi de faire un nouveau point sur l’évolution de ce dossier. «En novembre, j’espère que nous communiquerons avec la Mairie d’une seule et même voix», conclut Gilles. Séverine DelrieuSoirées de soutien à l’adaeple mer 7 nov, à l’ADAEP le mer 14 nov à EVE
