Lundi 10 septembre 2012 Label « fictif mais effectif » rassemblant pas loin d’une centaine de groupes oscillant entre « électro arctique, techno noire, pop pour (...)
Soirée de lancement / Le label « fictif mais effectif » dont la mascotte est un « homme à tête de gland » sort une passionnante "Anthologie commentée" de plus de 300 pages. Et organise une soirée à Grenoble vendredi pour l'occasion. On fait les présentations.
« Dick head man Records se présente en premier lieu comme un label de variétés (variétés au sens d’un ensemble composé de choses différentes, et non pas ce qu’on entend par musique légère) qui aurait signé, au jour où j’écris, trois cent soixante-quinze groupes. » Voilà comment la critique d’art Inès Sapin décrit le label « fictif mais effectif » dans un long et passionnant texte qui ouvre l’Anthologie commentée de plus de 300 pages qui lui est consacrée – et à laquelle ont collaboré plusieurs plumes, dont Damien Grimbert, journaliste au PB.
Dick head man Records, c’est une histoire musicale collective (dont plusieurs membres fondateurs viennent des beaux-arts de Grenoble), une aventure audacieuse et difficile à cerner d’un seul coup d’œil (ou d’oreille) qui, comme on peut s’en rendre compte sur son site, regroupe des artistes au nom aussi fleuri que DJ Morpion, Vomi 2 Veau ou encore DJ Pompier. « Tout groupe ou musicien, chanteur ou amateur qui le voudrait peut décider d’apposer le logo DhmR sur son disque, sur sa page Myspace ou sur sa vidéo Youtube […] C’est la porte ouverte à tout et n’importe quoi » (toujours Inès Sapin).
Pour fêter la sortie de ce livre qui, entre longs textes, interviews souvent à la deuxième personne du singulier et images en tous genres, est une fascinante plongée dans un monde musical libre, l’équipe organise une soirée à Grenoble, au Bauhaus bar. Avec trois figures du label (Capitaine Sentiment, M-O-R-S-E et DJ Pompier). Et Dick Head (photo), « l’homme à la tête de gland » qui sert de mascotte au projet ? Là, mystère…
Soirée de lancement du livre Dick head man Records, une anthologie commentée
Au Bauhaus bar, vendredi 21 octobre à partir de 19h
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