« La pente porte avec elle une image poétique »

Dans le cadre de la manifestation iséroise Paysage > Paysages, Scènes obliques, qui promeut à l'année les arts de la scène et l'écriture créative, propose une journée de réflexions sur la thématique de la pente. « L’idée est de s’amuser et de tourner le sujet de la pente dans tous les sens » explique Céline Saint-Martin, co-directrice de l’association. « La pente porte avec elle une image poétique, celle d’un déséquilibre mais aussi d’un engagement, celui de la pratique de la marche. C’est également tout un imaginaire : qu’y a-t-il en haut de la pente ? »

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Pour mener à bien ce colloque, le choix de l’espace n’a pas été laissé au hasard. « Nous serons dans un lieu défini par un paysage, le Musée dauphinois, sur l'une des pentes de la Bastille au cœur de Grenoble. » Et l’après-midi débutera dans le thème, avec une marche prévue au départ de la Casemate, suivie du « vernissage en mouvement » d’une exposition éphémère. « C’est une exposition imaginée comme un jeu. Les clichés de la photographe Maryvonne Arnaud, qui mettent scène de manière originale les massifs qui encerclent Grenoble, seront collés sur des panneaux portés par les participants en marche. »

La pente physique, symbolique et artistique

La seconde partie de l’après-midi sera rythmée par trois tables rondes au Musée dauphinois, animées par des professeurs de géographie, des photographes ou encore des marcheurs. « Les intervenants étudieront la pente sous trois dimensions : physique, soit ce que la hauteur représente ; symbolique avec l’idée de l’oblique, et enfin sous son aspect artistique : en quoi la pente est un lieu d’inspiration pour les artistes ? » Aux termes de ces conférences ouvertes à tous (et non seulement aux initiés), des temps de parole permettront de débattre.

La pente, une audace géopoétique
Au Musée dauphinois jeudi 15 mars. Départ de la Casemate à 13h30