Alister, Étienne Daho et le « psychadélisme »

Édito du n°951 - mercredi 19 novembre - Petit Bulletin Grenoble

Alister est un type bien. Auteur pour quelques programmes courts (dont l’excellente Minute blonde de l’excellente Frédérique Bel anciennement sur Canal +), il s’est aussi essayé à la chanson : pour d’autres (le tubesque J'veux un mec d’Adrienne Pauly, c’est lui) et surtout pour sa pomme, avec un premier album fort réussi – Aucun mal ne vous sera fait, en 2008. Une chanson pop, légère et finement lettrée.

On n’est donc pas étonnés de le retrouver derrière le bouquin Anthologie des bourdes et autres curiosités de la chanson française, qui porte très bien son titre. Un petit bijou où l’on découvre que Johnny pense que le mois d’août vient avant celui de juillet dans Les Chiens de paillec'était fin août, début juillet »), que Karen Cheryl ne maîtrise pas la conjugaison sur la pochette de son 45 tours Ne raccroches pas, je t'aime (pas de S avec les verbes du premier groupe Karen), et que Claude François a oublié de vérifier que tous les événements évoqués dans Cette année-là se sont bien passés en 1962 (Spoutnik, c’était en 1957 Claude).

De savoureux ratés qui ne sont pas que de la faute des artistes (non, Dalida ne met pas de l’or dans ses cheveux, mais « de l’ordre » malgré ce que tout le monde semble croire) et qui concernent aussi notre "cover-boy" de la semaine, Daho chantant dans Tombé pour la France, « c'est la fête, c'est psychadélique » (on dit "psychédélique" Étienne). Du coup, on tendra bien l’oreille jeudi soir pendant son concert pour savoir s’il a lu Alister.

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