Le critique, l'enthousiasme et les Gentils artistes

Édito du n°955 - mercredi 17 décembre 2014 - Petit Bulletin Grenoble

Un critique est souvent perçu comme une personne aigrie toujours ravie de déverser son venin contre tout ce qui ne lui plaît pas – et Dieu sait que rien ne lui plaît, c’est bien connu. Pourquoi pas, chacun est libre d’imaginer un monde avec les fantasmes de son choix. Mais on le redit une nouvelle fois : c’est faux, et c’est des semaines comme celle-ci qu’on a envie de le crier encore plus fort, quitte à prêcher dans le désert.

Oui, un critique est un être de chair, de sang et – surtout – de cœur qui ne demande qu’à s’enthousiasmer et à faire partager son enthousiasme au plus grand nombre possible. Par exemple, au PB, chaque fois qu’on met une œuvre en avant (spectacle, concert, film, expo…), on aimerait que la ville entière s’enflamme aussi fort que nous. Surtout quand cette œuvre est conçue par des artistes comme les Gentils, qui ornent notre couverture : l’une des compagnies grenobloises les plus passionnantes du moment. Voilà qui est redit.

Ah, d’ailleurs, pour en revenir au mythe du critique qui déteste tout : un jour, on paiera quelqu’un pour faire une étude empirique de nos contenus. Vu qu’on est très sélectifs sur ce que l’on défend (ainsi, côté spectacle, on écrit seulement sur la moitié des propositions que l’on voit), on parie sur un taux d’articles positifs largement supérieur à 75%.

(crédit photo : Pierre Jouvenat)

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