Akhenaton, Coca-Cola et Robin des bois

Édito du n°971 - mercredi 29 avril - Petit Bulletin Grenoble

C’est Gérard Depardieu qui nous vend des pâtes, Gad Elmaleh qui « rêve d’une banque », Johnny Hallyday qui s’extasie devant des lunettes, Éric Judor qui est grave pote avec son conseiller EDF… Et maintenant Akhenaton qui compose pour Coca-Cola sur le thème de la quête du bonheur, avec un titre programmatique baptisé Vivre maintenant.

Quoi, le leader d’IAM et Coca ? Le retour de bâton a logiquement été direct, les nombreuses critiques obligeant le rappeur à se justifier dans une longue lettre ouverte adressée aux « pseudo fans et haineux qui déversent leur fiel sur la toile ». Une lettre dans laquelle il frise le ridicule gênant et à côté de la plaque – en gros, moi je fais une pub pour Coca, mais vous, vous faites pire en achetant des smartphones fabriqués dans des conditions déplorables.

On ne sait pas combien il a touché de la part de la multinationale, mais vu les chiffres de certains artistes (450 000 euros pour Elmaleh ou encore 900 000 euros par an de la Matmut pour Chevallier et Laspalès), ça rapporte un max de vendre son image. « Que ce soit bien clair : on fait de la publicité pour gagner de l'argent, ceux qui disent autre chose sont des hypocrites » déclarait la très Chanel Catherine Deneuve au Monde en 1997.

Sauf que dans le cas Akhenaton, on est face à une autre donnée : il va reverser l’intégralité de son cachet à quatre associations, dont la Fondation Abbé Pierre ou encore Action contre la faim. L’homme serait donc un Robin des bois moderne qui, sous couvert de jouer avec le système, le défoncerait de l’intérieur. Rassure-nous, c’est ça Akhenaton ? Ça pourrait d’un coup devenir beaucoup plus intéressant…

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