Le maire de Grenoble et son adjointe « aux cultures » sont longuement interrogés dans les pages du Petit Bulletin sur leur politique culturelle. Consternation.

Je suis sortie de cette lecture assez consternée par la vacuité du propos et ce qu'il révèle d'ignorance et de mépris- car c'en est- pour le sujet. Et j'ai mal pour tous les acteurs de la culture à Grenoble, depuis les bibliothécaires jusqu' à ce beau et grand festival que sont les Détours de Babel, y compris en passant par la MC2 et le Petit 38 ( j'en oublie, pardon, mais je suis pas élue, moi).

En substance : la culture ne doit plus être ce qu'elle était, sans qu'on comprenne exactement de quoi il s'agit dans l'esprit d'Erice Piolle : la culture bourgeoise dominante ? ( si au moins !!! ) - Ce n'est pas son style ( d'ailleurs à propos de son style, il gagnerait sûrement à être relu par son conseiller en communication) ; Il semble bien qu'en fait, la question lui soit complètement étrangère ; alors, se dit-on, que ne fait-il confiance à ceux qui à Grenoble ont fait leur preuve depuis longtemps, savent de quoi ils parlent, agissent en direction de tous les publics, ont un projet, un discours… bref, tout ce qu'il n'a pas et dont il ne parle pas ! Et plutôt que d'imputer à la « vivacité culturelle » l'hostilité que ses mesures suscitent, en exprimer tout le jus pour le plus grand bénéfice de tous. C'est à se demander ce qui l'anime, ce maire : adapter toutes les serrures à la seule clé qu'il détient et s'ouvrir uniformément toutes les portes ? « créer un vide pour trouver de nouveaux mots « ? pour le vide nous sommes servis … Quant à son adjointe : elle « aime la culture » et entend bien, à force de frotter, s'envoyer au septième ciel. Tout est dit . Ça laisse, à désirer ….

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