Hervé Giraudet : « Le Fest’U est le plus gros festival culturel universitaire de France »

Dans 24 heures et jusqu’au 28 Mai, le campus tréfilerie marquera la nouvelle édition du Fest’U. Le Festival universitaire Jean Mon’Arts comprend 3 soirées festives, rythmées par plus de 84 spectacles vivants, répartis sur 6 scènes. Un événement convivial et entièrement gratuit. Tour d'horizon avec quelques chiffres relatifs à l'événement et les précisions d'Hervé Giraudet, vice-président culture de l’université et organisateur du festival. Farid B.

Alors que sa toute première mouture date de 1992 - et oui rien que ça - le Fest’U version 2016 regroupe pas moins de 650 artistes. Ce qui fait de cette rencontre le plus gros festival culturel de France sur un campus par le nombre d’artistes et par le nombre de spectacles présentés. Au menu : des dj sets électro, du théâtre, du Stand-Up, de l'hypnose et des concerts mèneront la danse. 85 spectacles à déguster entre amis ou en famille. Les chiffres en image.

Au menu, des Dj sets électro, du théâtre, du stand-up, de l'hypnose et bien sûr des concerts... Pas moins de 85 spectacles à déguster entre amis ou en famille.

Pour les quelques un qui ne connaissent toujours pas le Fest’U – shame on you – une session de rattrapage vous est offerte par Hervé Giraudet, vice-président culture de l’université et organisateur du festival Le Fest’U. Entretien.

Pouvez-vous nous parlez des origines du Fest’U ?
Hervé Giraudet : La mouture actuelle du Fest’U, c’est-à-dire un Fest’U organisé sur le campus, existe depuis 2012. Mais le Fest’U est bien plus vieux, puisque il avait été créé en 1992. À l’époque c’était à Saint-Victor-sur-Loire ou une collègue avait proposé à quelques étudiants et au personnel de se retrouver autour d'un spectacle pour fêter la fin de l’année universitaire. C’était très intimiste, cela a commencé de cette manière.

Quels sont les objectifs d’un tel festival ?
Le Fest’U a pour objectif de fédérer toute la communauté de l’université, c'est à dire les étudiants et le personnel, autour des artistes. Mais également de valoriser la pratique artistique amateur, tout en transformant le campus en un lieu de vie artistique ouvert sur la ville.

Quel avenir souhaiteriez-vous donner au festival ?
Le Fest’U s’est hyper développé depuis 3 ans et je dois avouer que dans la configuration actuelle, on est au maximum de nos possibilités. On ne peut pas accueillir plus d’artistes. Au niveau logistique on ne peut pas faire plus. Soit on continue à le faire grandir ce Fest’U, il va falloir revoir sa scénographie, et installer de nouvelles scènes et de nouveaux lieux de pratiques artistiques tels qu'une galerie, une salle de répétitions et un théâtre de verdure. Soit il faut le programmer au cœur de la ville et pourquoi pas l’ouvrir à l’échelle de la COMUE Lyon/Saint-Étienne. Dans le cas de cette ouverture, nous ferons tout pour que le festival culturel de l'enseignement supérieur à cette échelle ait lieu à Saint-Étienne. C'est en discussion et ce sera lié au plan d'aménagement État-Région de notre campus Tréfilerie.

Qu’est ce qui nous attend pendant ces 3 soirées ?
Une programmation pléthorique avec 85 spectacles. Il y a 62 concerts qui vont s’enchaîner sur 3 soirs avec tous les styles musicaux représentés. Il y en a pour tous les goûts. C’est donc très musical mais pas seulement puisqu'il y aura aussi de la danse et du théâtre sous toutes ses formes avec des pièces d’humour, des stand-up, des impros, des contes et même de l'hypnose.

Et voilà, le Fest’U n’ayant désormais plus aucun secret pour vous, je vous invite, vous aussi, à vous laisser hypnotiser par ce festival qui s’annonce riche en découverte.

A très vite ! ;)

Légende photo : Le Fest'U 2015 / crédits : © Weemove

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