Fest’U Jour 1: Une soirée à la chaleur exponentielle !

This Is It ! L’édition 2016 du festival universitaire Jean Mon'Arts a été officiellement ouverte. 22 spectacles étaient au programme. 16 concerts, 4 pièces de théâtre ou d’humour, 1 set de Djing sur vinyles et 1 show d’hypnose vous étaient présentés durant cette soirée. Ambiance, premières impressions et coup de cœur pour Toad Elevating Moment, revivez cette première soirée à travers l’œil du Fest’U. Farid B.

19h : Cérémonie d’ouverture oblige, il m’a fallu faire preuve encore d’un peu de patience. L’orchestre des musiciens de l’UJM revisitant les musiques de films, a su ravir la salle comble de la Maison de l’Université. Sous forme de blind test, les musiciens, avec l’intermédiaire d’Anne-Cyrille Paccou, Hervé Giraudet et Nicolas Sumiens, les maîtres de cérémonie, ont su entrer en interaction avec le public. Est venu ensuite le temps des discours – toujours trop long à mon goût – et puis les remerciements attribués à chacune des parties prenantes de ce Fest’U 2016. Enfin, l’heure est venue de fouler les allées d’un campus Tréfilerie qui, pour l’occasion, s'est vêtu de sa plus belle tenue d’apparat.

20h : La soirée commence doucement aux abords des deux scènes ouvertes. Le temps que spectateurs et artistes prennent leurs marques. À cet instant précis, la scène principale se joue près de la buvette et la zone de restauration. L’espace est pris d’assaut. Tous profitent de cet instant à la fois pour se sustenter mais aussi pour échanger, contempler et découvrir le dispositif mis à leur disposition. Un immense flamant rose déboulonné, parade sous l’action de ses 3 manipulateurs et vient interagir avec le public. Force est de constater, que le drôle d’animal fait fureur auprès des enfants.

20h50 : La scène de l’Esplanade commence véritablement à rassembler les troupes et l’ambiance commence sérieusement à se réchauffer. Les coupables ? The Toad Elevating Moment. Vous connaissez ?

Lauréats Jeunes Talents 2016 de la Caisse d’Épargne Loire Drôme Ardèche, The Toad Elevating Moment puise son inspiration dans le rock des années 70 et parvient à fédérer les générations. Au pied de la scène, les fans de longue date, des jeunes au look heavy metal, les curieux et autres nostalgiques d’une musique qui se consomme brute et en live, tous commencent à se débloquer.

Les têtes des uns, les jambes des autres, chacun s’exprime à sa manière. La nuit tombe sur le campus et au bout du troisième titre, le groupe se déchaîne…enfin. Son guitariste charismatique ne répond déjà plus de lui-même. Près de la scène, mon cœur vibre au rythme de la batterie. L’ambiance reste bon enfant, rien de bien extravaguant venant du public mais sur la scène le show est énergique, brûlant même. À quelques semaines de l’Euro 2016, on peut dire que le guitariste mouille le maillot – espérons que les joueurs de l’équipe nationale en fasse autant. Du rock pur, comme on l’aime !

Le set touche maintenant à sa fin. Le temps d’un dernier titre que le public a su obtenir malgré la fin du temps imparti. Ce dernier se distille doucement dans les allées du campus, et j’en profite pour obtenir la réaction d’un fan encore sous l’émotion du set qui vient de se jouer. Philippe, qui a appris la venue du groupe sur « le journal quotidien », nous livre ses impressions : « Je les ai trouvés très bons » assure-t-il. « Je les connaîs depuis 3 ou 4 ans, c’est un groupe de scène, qui est vraiment fait pour ça. Ils ont un guitariste plutôt charismatique, donc c’est super » À la question de savoir quels sont ces projets maintenant que le concert est terminé, Philippe répond : « j’ai vu qu’il y avait d’autres choses intéressantes ce soir, donc on va aller voir ce qu’il y a. »

Sage décision, je décide d'embrayer le pas et déambule à nouveau dans les allées du campus. Surpris de constater que la foule s’est bien renforcée - cela ne va cesser de continuer jusque tard dans la soirée – les bénévoles et autres partenaires s’affairent à accompagner et divertir le public. Des stands offrant goodies, animations et barbes à papa, attirent les petits et les grands. Les étudiants de la Fédération des Associations de St-Etienne (FASEE) tiennent la buvette comme des chefs, bien qu’elle ne désemplisse pas.

22h : Curieux de découvrir la prestation d’hypnose proposé par Adrien Smajdor dans le grand Hall de la Maison de l’Université, je me dirige rapidement vers le point de rendez-vous. Déception, fort de son succès, l’espace est bondé, les places assises toutes occupées, beaucoup restent debout. Par mesure de sécurité, l’accès est restreint. Par chance, je sais que le jeune talent se reproduit samedi à 18h dans cette même salle. Cette fois-ci, je n’y manquerai pas.

Je fais un dernier tour du côté de la scène pelouse où le public s’amasse en nombre. Les Dizzy Sticks sont annoncés. Le groupe qui a su se faire un nom sur le territoire stéphanois est très attendu au pied de la scène.

© Laura Garnaouy

L’ambiance va être électrique à coup sûr. Je décide d’ôter mes lunettes de reporter et profiter pleinement de quelques chansons avant de rentrer pour mieux vous relater la soirée de demain, qui s’annonce chargée en spectacles.

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