Édito du n°1036 - mercredi 7 décembre - Petit Bulletin Grenoble
Lundi, jour de bouclage, 15h. Un petit tour sur internet, pour s’aérer, avant de fignoler l’édito de la semaine. Son sujet ? Le changement de cap de la municipalité grenobloise et de son maire Éric Piolle concernant la bibliothèque Alliance – elle ne fermera finalement pas. Sauf que ça s’agite sur les sites d’actu en ce milieu d’après-midi, et ça ne cause pas de la situation grenobloise : à 72 ans, Michel Polnareff serait entre la vie et la mort.
L’amiral Polnareff donc, celui qui cet été avait enflammé les Nuits de Fourvière de Lyon avec sa tournée du retour – et de tous ses tubes, ses nouvelles compositions se faisant attendre. Celui qui, depuis ses débuts dans les années 1960, a livré une discographie monumentale qui, même aujourd’hui, après plusieurs vagues d’artistes ayant changé le paysage musical français, n’a (presque) pas pris une ride – Le Bal des Laze est ainsi l’une des plus belles chansons françaises. Et celui qui, même s’il a abimé sa légende ces dernières années, reste une figure monumentale de la variété française, au sens noble du terme.
En ce lundi 5 décembre à 15h43, on n’en sait donc pas plus sur son état de santé que ce qu’il est écrit sur le web. En espérant que les nouvelles à venir seront bonnes, et que la boutique Polnareff rouvrira vite pour, si ce n’est des nouvelles bonnes chansons, une nouvelle tournée – et, si on peut donner notre avis, moins monumentale, pourquoi pas même acoustique, pour magnifier son œuvre. Espérer n’a jamais fait de mal à personne.
