La présidentielle, le grand n'importe quoi et le moral de Gégé

Édito du n°1047 - mercredi 8 mars - Petit Bulletin Grenoble

Alors oui, ça ne parle pas beaucoup de culture dans cette campagne présidentielle, ce qui démontre une fois de plus que pas mal de nos hommes et femmes politiques actuels n’ont pas d’autre ambition que d’être de bons gestionnaires. Le reste, c’est du folklore, pourquoi s’emmerder avec…

Mais ce qu’il y a de plus démoralisant encore, c’est que ça parle de pas grand-chose en fait dans cette campagne. La faute notamment à un candidat (du moins l’était-il encore lors de l’écriture de cet édito) qui cristallise toutes les attentions, empêchant le dialogue d’avoir lieu avec ses délires de plus en plus délirants – oui, nous parlons de Fillon. Et même si ce monsieur y est pour beaucoup dans ce bordel, le monde médiatique devrait lui aussi se remettre en cause face à cette privation du débat démocratique – c’est pas bientôt fini ce feuilleton ?

Deux messages à succès postés la semaine dernière sur Twitter résument parfaitement ce qu’il est en train de se passer. Le premier, publié par un doctorant en socio (Hugo Touzet), va sur le terrain de l’humour : « La principale victime de cette campagne, c'est quand même Le Gorafi [un site parodique], totalement impuissant face à la concurrence de la réalité. » Le second, signé du journaliste Gérard Courchelle, est beaucoup plus sombre. « J'ai couvert, pour France Inter et Europe1, 7 campagnes présidentielles. Aucune ne m'a fait éprouver un tel sentiment de honte, de désarroi. »

Il nous reste deux mois pour, collectivement, inverser la tendance. Ne serait-ce que pour réconforter Gégé.

restez informés !

entrez votre adresse mail pour vous abonner à la newsletter

En poursuivant votre navigation, vous acceptez le dépôt de cookies destinés au fonctionnement du site internet. Plus d'informations sur notre politique de confidentialité. X