Il avait de jolies réflexions mon guide...

Édito du n°1048 - mercredi 15 mars - Petit Bulletin Grenoble

Une fois n’est pas coutume, je vais vous raconter ma vie. Début février, je suis parti en vacances en Australie. Si j’ai vu bien des kangourous et des koalas, j’ai aussi visité le fameux (et impressionnant) Opéra de Sydney, avec un guide complètement amoureux des lieux. Un homme qui nous a évidemment raconté l’histoire rocambolesque de la construction de ce célèbre monument (l’architecte danois Jørn Utzon s’est tout de même barré en plein milieu du projet, et n’a jamais voulu retourner en Australie voir son bébé terminé sans lui), et dont les remarques ont apporté une touche plus personnelle au parcours.

Quand nous nous sommes assis dans la grande salle, il nous a ainsi expliqué que, selon lui, ce genre de réalisations ne serait plus possible en 2017 (il a été inauguré en 1973), du fait de ses coûts (quelque 100 millions de dollars australiens, contre 7 initialement prévus), mais aussi de l’absence aujourd’hui de grands décideurs politiques capables de se lancer dans de tels projets. Et surtout de les défendre coûte que coûte face à ceux, nombreux, qui doutent de leur bien-fondé.

Au moment où l’Observatoire des politiques culturelles, basé à Grenoble, sort une note qui déplore « l’affaissement de l’ambition politique pour la culture », l’analyse de ce petit monsieur aux yeux qui pétillent à chaque recoin de l’opéra nous semble encore plus pertinente. D’où l’envie de vous la faire partager dans cet édito, comme ça, juste pour le plaisir. De rien.

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