Steve Reich, le ménage et les éditos égocentrés

Édito du n°1051 - mercredi 5 avril - Petit Bulletin Grenoble

Une fois n’est pas coutume (à force d’employer cette expression, ça va finir par "devenir coutume" – serais-je devenu mégalo moi qui ai toujours abhorré les éditos à la première personne du singulier ?), je vais vous raconter ma vie. Samedi matin, j’ai fait le ménage chez moi, afin d'accueillir au mieux des amis pour le week-end. J’ai donc mis de la musique pour me motiver. Mais pas du bon gros tube "mainstream" comme souvent – quoi de mieux que de laver son évier au son du Shake it off de Taylor Swift ? Non, cette fois, j’ai opté pour le morceau d’une heure Music for 18 musicians de Steve Reich.

Et là, plus personne ne se moque – si tant est que certains aient osé le faire avant. Car quand même, passer la serpillère sur un chef-d’œuvre de la musique minimaliste contemporaine (période milieu des années 1970), au-delà du fait que ça fasse très prétentieux, ça en impose. Pourtant essayez, vous verrez, c’est parfait pour ce genre d’activité.

Bonne nouvelle pour ceux qui ont tenu jusqu’au bout de cet édito autocentré : Music for 18 musicians sera donné vendredi en clôture du festival Les Détours de Babel. Retrouvons-nous alors à la Belle électrique, sans produits d'entretien mais avec les yeux grands ouverts (le morceau est grandiose en live). En toute humilité bien sûr.

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