Joyeux anniversaire les Jeux olympiques de Grenoble (oui, on sait pour la photo)

Édito du n°1083 - mercredi 31 janvier 2018 - Petit Bulletin Grenoble

Le 12 juillet 1998, j’avais 13 ans et j’étais à Annecy sur l’avenue de France avec, dans les mains, un drapeau bleu-blanc-rouge trouvé je ne sais où. J’étais content parce que la France avait remporté la Coupe du monde face au Brésil, Coupe du monde que comme tous mes potes de collège j’avais suivie, d’abord de très loin (le sport à la télé, c’était pas trop mon truc à l’époque – pas trop mon truc non plus maintenant d’ailleurs, mais bon, là n’est pas la question), puis de plus en plus près, jusqu’à me prendre pour Bixente Lizarazu quand je jouais au foot avec ma cousine Thierry Henry et ma sœur Zinédine Zidane (paye tes modèles féminins).

Car – attention, grande découverte –, le sport, c’est un peu comme l’art, ça permet de formidables moments de liesse populaire touchant même les plus réfractaires comme moi – oui, cet édito est très autocentré, faudra vous y faire. Du coup, même si je n’étais pas né pendant les Jeux olympiques d’hiver qui ont eu lieu à Grenoble en 1968, je veux bien comprendre leur importance pour beaucoup de monde, comme l’a souligné le directeur du Musée dauphinois à qui l’on doit la citation ornant la "une" du Petit Bulletin de cette semaine.

Que la célébration du cinquantenaire des JO réunisse donc sportifs et sportives qui ont marqué l’histoire et artistes locaux (bon, uniquement masculins, paye encore tes modèles) de renommée nationale est une excellente idée qui rappellera sans doute à chacun un souvenir fort de jeunesse. Tiens, faudrait que je retrouve mon maillot de n°3 pour mardi soir moi.

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