Gloire au seul-en-scène

Édito du n°1112 - mercredi 14 novembre 2018 - Petit Bulletin Grenoble

« Pourquoi, lorsque vous mettez du théâtre en "une" du Petit Bulletin, plus d’une fois sur deux c’est un seul-en-scène ? » aurait pu nous écrire une lectrice ou un lecteur attentif. Bon, certes, personne ne nous a posé une telle question mais nous y répondons tout de même : parce que le seul-en-scène, loin d’être un simple monologue paresseux, est une forme artistique passionnante qui permet toutes les audaces.

Que nous aimons au PB quand un comédien ou une comédienne se pose face au public et nous embarque, avec une économie de moyens assumée (quelques lumières, deux-trois accessoires…), dans une histoire souvent courte mais haletante. Parce que le seul-en-scène, plus encore que les autres spectacles fournis en comédiens et décors, n’admet pas de faute de rythme. Et, surtout, il se reçoit immédiatement, abolissant les conventions parfois pesantes du théâtre.

Le seul-en-scène (réussi bien sûr), c’est ainsi le théâtre pour tous (même si, paradoxalement, l’expression peut être très intimidante voire pédante), avec le plus de générosité possible. Alors merci aux artistes qui nous les offrent, souvent dans des conditions difficiles (jouer seul tous les soirs peut vite user à ce qu’on nous a dit) : tant que le PB sera là, nous continuerons à vous écrire tout notre amour, qu’importe la redondance.

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