Où il est question du (pas très en forme) patrimoine local

Édito du n°1126 - mercredi 13 mars 2019 - Petit Bulletin Grenoble

À chaque fois que nous rentrons dans l’Ancien musée de peinture place de Verdun (comme on le fera cette semaine pour le lancement des Détours de Babel, le festival faisant chaque année du lieu son QG), nous avons de quoi en prendre plein les yeux – notamment grâce à son magnifique vestibule et sa bibliothèque vide pourtant majestueuse. Mais aussi de quoi avoir le cœur fendu par son état de délabrement avancé matérialisé par un filet de protection fixé au plafond pour éviter que le plâtre ne tombe sur les visiteurs.

Mais comment peut-on laisser un tel joyau se détériorer de la sorte ? Et, plus largement, comment peut-on laisser une partie du patrimoine local s’abîmer doucement – la visite récente que nous avons faite dans le Théâtre Sainte-Marie-d’en-bas, installé dans la chapelle (classée) du même nom, était effarante, les annexes du lieu étant complètement décrépites.

Alors certes, des travaux sont entrepris ici et là (la Tour Perret, dans le parc Paul-Mistral, va bientôt être rénovée), mais cette question du patrimoine devrait être davantage prise en compte par les pouvoirs publics, plutôt que de laisser filer le temps en se refilant la patate chaude à chaque élection (car les responsabilités ne sont pas imputables qu’à celles et ceux en poste aujourd’hui). Sauf à vouloir rendre Grenoble encore plus moche qu’elle n’est.

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