"The Jane Doe Identity" : ça c'est du thriller horrifique !
ECRANS par Vincent Raymond le Mardi 30 mai 2017 | de André Øvredal (GB.-ÉU., int. -12 ans avec avert., 1h39) avec Emile Hirsch, Brian Cox, Ophelia Lovibond… (...)
Newsletter Grenoble
Chaque semaine, en un coup d'oeil, tous les programmes. un outil pratique et complet pour constituer sa semaine de sorties à Grenoble
Speed Racer sort en France après s’être ramassé avec fracas dans tous les territoires où le film a été distribué, à commencer par son Amérique d’origine. Rude atterrissage pour les Wachowski après la trilogie Matrix… Entre temps, les frangins s’étaient illustrés en produisant leur adaptation de V pour Vendetta, une fable stupéfiante d’audace politique, dont ils avaient laissé la sage réalisation à James MacTeigue. Speed Racer, c’est l’anti-V pour Vendetta : un film décérébré mais d’une extrême sophistication formelle, un blockbuster expérimental pour enfants de 5 ans. Transposant une série d’animation japonaise sur de futuristes courses automobiles et leurs pilotes iconisés, ils inventent un univers ripoliné, où le virtuel est omniprésent au point que les acteurs, tous talentueux, ne ressemblent plus qu’à des papiers découpés perdu au milieu des effets spéciaux.
Le scénario accumule les clichés, les situations sirupeuses, les bons sentiments et les méchants caricaturaux (à noter cependant que le mal absolu est une incarnation du capitalisme broyant les petits artisans passionnés !). Débile, et même débilitant, le film affiche une désarmante franchise en faisant d’un gosse obèse et de son pote chimpanzé les vrais narrateurs de l’action, et en n’hésitant pas à filer l’analogie pilote de bolide / joueur de Playstation tout au long de ce jeu vidéo géant.
Malgré son inanité évidente, Speed Racer ne se dégage pas d’un revers de main ; car le film est impressionnant dans ses trouvailles formelles et sa façon de faire voler en éclats des notions comme la temporalité, le plan ou le récit. Sur le mode du télescopage furieux, les Wachowski orchestrent un ballet presque abstrait d’images et de sons, d’époques et de formes, aussi fascinant que lassant (le film dure trente minutes de trop). L’expression est désuète, mais Speed Racer est vraiment un grand film malade !
Christophe Chabert
Speed Racer sort en France après s’être ramassé avec fracas dans tous les territoires où le film a été distribué, à commencer par son Amérique d’origine. Rude atterrissage pour les Wachowski après la trilogie Matrix… Entre temps, les frangins s’étaient illustrés en produisant leur adaptation de V pour Vendetta, une fable stupéfiante d’audace politique, dont ils avaient laissé la sage réalisation à James MacTeigue. Speed Racer, c’est l’anti-V pour Vendetta : un film décérébré mais d’une extrême sophistication formelle, un blockbuster expérimental pour enfants de 5 ans. Transposant une série d’animation japonaise sur de futuristes courses automobiles et leurs pilotes iconisés, ils inventent un univers ripoliné, où le virtuel est omniprésent au point que les acteurs, tous talentueux, ne ressemblent plus qu’à des papiers découpés perdu au milieu des effets spéciaux.
Le scénario accumule les clichés, les situations sirupeuses, les bons sentiments et les méchants caricaturaux (à noter cependant que le mal absolu est une incarnation du capitalisme broyant les petits artisans passionnés !). Débile, et même débilitant, le film affiche une désarmante franchise en faisant d’un gosse obèse et de son pote chimpanzé les vrais narrateurs de l’action, et en n’hésitant pas à filer l’analogie pilote de bolide / joueur de Playstation tout au long de ce jeu vidéo géant.
Malgré son inanité évidente, Speed Racer ne se dégage pas d’un revers de main ; car le film est impressionnant dans ses trouvailles formelles et sa façon de faire voler en éclats des notions comme la temporalité, le plan ou le récit. Sur le mode du télescopage furieux, les Wachowski orchestrent un ballet presque abstrait d’images et de sons, d’époques et de formes, aussi fascinant que lassant (le film dure trente minutes de trop). L’expression est désuète, mais Speed Racer est vraiment un grand film malade !
Christophe Chabert
ECRANS par Vincent Raymond le Mardi 30 mai 2017 | de André Øvredal (GB.-ÉU., int. -12 ans avec avert., 1h39) avec Emile Hirsch, Brian Cox, Ophelia Lovibond… (...)
ECRANS par Vincent Raymond le Mardi 30 mai 2017 | de André Øvredal (GB.-ÉU., int. -12 ans avec avert., 1h39) avec Emile Hirsch, Brian Cox, Ophelia Lovibond… (...)
ECRANS par Vincent Raymond le Mardi 26 avril 2016 | de Jay Roach (E.-U., 2h04) avec Bryan Cranston, Diane Lane, Helen Mirren… (...)
ECRANS par Vincent Raymond le Mardi 26 avril 2016 | de Jay Roach (E.-U., 2h04) avec Bryan Cranston, Diane Lane, Helen Mirren… (...)
ECRANS par Vincent Raymond le Mardi 15 mars 2016 | Dan Trachtenberg s’inscrit dans les pas du fameux film catastrophe apocalyptique "Cloverfield", sans pour autant en présenter une suite. Et défend plutôt un (...)
ECRANS par Vincent Raymond le Mardi 15 mars 2016 | Dan Trachtenberg s’inscrit dans les pas du fameux film catastrophe apocalyptique "Cloverfield", sans pour autant en présenter une suite. Et défend plutôt un (...)
ECRANS par Christophe Chabert le Lundi 28 octobre 2013 | De David Gordon Green (ÉU, 1h34) avec Paul Rudd, Emile Hirsch… (...)
ECRANS par Christophe Chabert le Lundi 28 octobre 2013 | De David Gordon Green (ÉU, 1h34) avec Paul Rudd, Emile Hirsch… (...)
ECRANS par Christophe Chabert le Mercredi 13 mars 2013 | Projet épique, pharaonique et hors des formats, Cloud Atlas marque la rencontre entre l’univers des Wachowski et celui du cinéaste allemand Tom Tykwer, (...)
ECRANS par Christophe Chabert le Mercredi 13 mars 2013 | Projet épique, pharaonique et hors des formats, Cloud Atlas marque la rencontre entre l’univers des Wachowski et celui du cinéaste allemand Tom Tykwer, (...)
ECRANS par Christophe Chabert le Jeudi 7 février 2013 | L’héroïsme d’un pilote d’avion est remis en cause lorsqu’on découvre ses penchants pour la boisson et les stupéfiants. Délaissant ses expérimentations (...)
ECRANS par Christophe Chabert le Jeudi 7 février 2013 | L’héroïsme d’un pilote d’avion est remis en cause lorsqu’on découvre ses penchants pour la boisson et les stupéfiants. Délaissant ses expérimentations (...)
ECRANS par Jerôme Dittmar le Lundi 17 décembre 2012 | De Rob Cohen (ÉU, 1h41) avec Tyler Perry, Matthew Fox… (...)
ECRANS par Jerôme Dittmar le Lundi 17 décembre 2012 | De Rob Cohen (ÉU, 1h41) avec Tyler Perry, Matthew Fox… (...)
ECRANS par Christophe Chabert le Jeudi 1 novembre 2012 | Pour son troisième film derrière la caméra, Ben Affleck s’empare d’une histoire vraie où un agent de la CIA a fait évader des otages en Iran en prétextant les (...)
ECRANS par Christophe Chabert le Jeudi 1 novembre 2012 | Pour son troisième film derrière la caméra, Ben Affleck s’empare d’une histoire vraie où un agent de la CIA a fait évader des otages en Iran en prétextant les (...)
ECRANS par Christophe Chabert le Vendredi 31 août 2012 | Avec ce Killer Joe à la rage juvénile, William Friedkin, 77 ans, est de retour au sommet. Bug montrait déjà une hargne retrouvée, mais aussi des limites par (...)
ECRANS par Christophe Chabert le Vendredi 31 août 2012 | Avec ce Killer Joe à la rage juvénile, William Friedkin, 77 ans, est de retour au sommet. Bug montrait déjà une hargne retrouvée, mais aussi des limites par (...)