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Beaucoup d'amour, peu d'érections

Le 65e festival de Cannes arrive déjà à mi-parcours de sa compétition, et celle-ci paraît encore bien faible, avec ce qui s’annonce comme un match retour de 2009 entre Audiard et Haneke et une forte tendance à la représentation du sentiment amoureux. Christophe Chabert

ECRANS

Beaucoup d'amour, peu d'érections

Le 65e festival de Cannes arrive déjà à mi-parcours de sa compétition, et celle-ci paraît encore bien faible, avec ce qui s’annonce comme un match retour de 2009 entre Audiard et Haneke et une forte tendance à la représentation du sentiment amoureux. Christophe Chabert

Beaucoup d'amour, peu d'érections

par Aurélien Martinez

Lundi 21 mai 2012
6413
LECTURES

par Aurélien Martinez

Lundi 21 mai 2012
6413
LECTURES

Serait-ce la nouvelle loi cannoise ? Pour une année de compétition passionnante, la suivante serait forcément décevante ou mineure. Le cru 2009 était exceptionnel, celui de 2010 fut cauchemardesque ; l’édition 2011 était brillante, celle de 2012 a démarré piano. Tout avait pourtant bien commencé avec un film d’ouverture extraordinaire, Moonrise kingdom de Wes Anderson, et la projection du Audiard, De rouille et d’os. Puis vint le temps des désillusions : par exemple Après la bataille de Yousri Nasrallah, qui se complait dans une forme de soap opéra ultra-dialogué alors qu’il avait manifestement l’envie de retrouver le lustre des grands mélodrames égyptiens. Évoquant la Révolution récente, le cinéaste tombe dans le piège du cinéma à sujet, didactisme balourd que l’intrigue sentimentale ne vient pas alléger, au contraire. Nasrallah veut aborder tous ses enjeux en même temps, mais oublie complètement de les mettre en scène. Catastrophe aussi avec Paradis : Amour d’Ulrich Seidl, où la misanthropie du réalisateur éclate à tous les plans. Fustigeant à la fois les vieilles Autrichiennes qui vont au Kenya pour se payer une tranche de tourisme sexuel et les Kenyans qui abusent de la naïveté de certaines, le film est surtout la démonstration que ce cinéma du plan totalitaire, où toute liberté est déniée aux personnages au profit du regard moralisateur du cinéaste, arrive à bout de souffle.

Retour de dogmes

Avec Lawless, on espérait que John Hillcoat retrouverait la grâce de son magnifique The Proposition, déjà sur un scénario du grand Nick Cave. Mais ce mélange entre western et film de gangsters est juste un médiocre divertissement mainstream, où le réalisateur passe plus de temps à regarder sa reconstitution qu’à mettre en valeur ses arcs dramatiques. Académique et impersonnelle, la mise en scène laisse les acteurs faire n’importe quoi, à commencer par Guy Pearce qui bousille définitivement sa carrière en méchant grande folle gominé et tiré à quatre épingles — mais Tom Hardy et ses grognements n’est guère à son avantage non plus. Quant à Thomas Vinterberg, si son Jagten est bien écrit, bien réalisé et excellemment interprété (donc regardable), il ne faut pas trop creuser le point de vue du cinéaste sur son récit — un employé de jardin d’enfants accusé à tort de pédophilie — où tout est écrit d’avance : lui est intelligent, discret, cultivé ; les autres sont des gros bœufs tombant dans tous les panneaux et prêts, quand l’occasion se présente, à lui sauter à la gorge. Impression bizarre : le film est plaisant et détestable pour la même raison, à savoir son caractère manipulateur. Plus complexe est le cas Cristian Mungiu. Le réalisateur de 4 mois, 3 semaines, 2 jours a sans doute pêché par excès de confiance avec Au-delà des collines. Poussant à son acmé le principe du plan-séquence en temps réel qui est la base du nouveau cinéma roumain, il oublie le spectateur en route, qui subit plus qu’il ne vit la mécanique tragique de son histoire. On attend avec une certaine impatience (1h30 !) que le film passe dans sa partie la plus spectaculaire, et si Mungiu arrache quelques très beaux éclats de cinéma, difficile de ne pas flancher face à son déroulé programmatique et sa forme dogmatique —un comble pour un film qui entend jeter un sort aux dogmes religieux. Quant à Matteo Garrone, son Reality est certes une petite chose, mais il contient de formidables moments d’écriture, de jeu et de mise en scène. Si sa comédie sur un petit poissonnier magouilleur à Naples qui se persuade qu’il va devenir une star de la télé-réalité n’est pas à se taper sur les cuisses, le film marque des points dans le combat esthétique qu’il engage avec la forme télévisuelle, répondant au temps réel trafiqué des Big Brother de tout poil par de vrais plans-séquences dans lesquels les personnages existent dans leur pleine complexité. Une bonne surprise, du moins pour nous qui ne considérions pas Gomorra comme le film du siècle…

L’Amour à mort

On s’apprêtait donc à pleurer notre mémé sur ce début de compétition, mais Michael Haneke est venu, et a tout bouleversé. Car Amour, son nouveau film, est un choc encore plus puissant que Le Ruban blanc. Descendu de son piédestal d’artiste donneur de leçons, Haneke filme avec une empathie admirable le crépuscule d’un couple dont la femme (Emmanuelle Riva, magnifique), malade, s’enfonce dans la déchéance physique. Cette déchéance n’est pas l’horizon du cinéaste ; ce qui l’intéresse, c’est l’acte d’amour fou qu’elle déclenche chez celui qui survit (Trintignant, au-delà de tout éloge), la manière dont il va s’arranger avec sa propre douleur morale et, en fin de compte, retrouver une tendresse perdue sous l’habitude de la vie commune. Rien de clinique dans Amour, rien d’hautain, rien de violent. Alors que son sujet n’a jamais été aussi dur, le cinéma d’Haneke n’a jamais été aussi doux. Sur le terrain de la représentation du sentiment amoureux, grand thème du festival jusque-là, l’Autrichien marque un point face à son grand rival Audiard, et se positionne une nouvelle fois comme un favori pour la Palme d’or.

Serait-ce la nouvelle loi cannoise ? Pour une année de compétition passionnante, la suivante serait forcément décevante ou mineure. Le cru 2009 était exceptionnel, celui de 2010 fut cauchemardesque ; l’édition 2011 était brillante, celle de 2012 a démarré piano. Tout avait pourtant bien commencé avec un film d’ouverture extraordinaire, Moonrise kingdom de Wes Anderson, et la projection du Audiard, De rouille et d’os. Puis vint le temps des désillusions : par exemple Après la bataille de Yousri Nasrallah, qui se complait dans une forme de soap opéra ultra-dialogué alors qu’il avait manifestement l’envie de retrouver le lustre des grands mélodrames égyptiens. Évoquant la Révolution récente, le cinéaste tombe dans le piège du cinéma à sujet, didactisme balourd que l’intrigue sentimentale ne vient pas alléger, au contraire. Nasrallah veut aborder tous ses enjeux en même temps, mais oublie complètement de les mettre en scène. Catastrophe aussi avec Paradis : Amour d’Ulrich Seidl, où la misanthropie du réalisateur éclate à tous les plans. Fustigeant à la fois les vieilles Autrichiennes qui vont au Kenya pour se payer une tranche de tourisme sexuel et les Kenyans qui abusent de la naïveté de certaines, le film est surtout la démonstration que ce cinéma du plan totalitaire, où toute liberté est déniée aux personnages au profit du regard moralisateur du cinéaste, arrive à bout de souffle.

Retour de dogmes

Avec Lawless, on espérait que John Hillcoat retrouverait la grâce de son magnifique The Proposition, déjà sur un scénario du grand Nick Cave. Mais ce mélange entre western et film de gangsters est juste un médiocre divertissement mainstream, où le réalisateur passe plus de temps à regarder sa reconstitution qu’à mettre en valeur ses arcs dramatiques. Académique et impersonnelle, la mise en scène laisse les acteurs faire n’importe quoi, à commencer par Guy Pearce qui bousille définitivement sa carrière en méchant grande folle gominé et tiré à quatre épingles — mais Tom Hardy et ses grognements n’est guère à son avantage non plus. Quant à Thomas Vinterberg, si son Jagten est bien écrit, bien réalisé et excellemment interprété (donc regardable), il ne faut pas trop creuser le point de vue du cinéaste sur son récit — un employé de jardin d’enfants accusé à tort de pédophilie — où tout est écrit d’avance : lui est intelligent, discret, cultivé ; les autres sont des gros bœufs tombant dans tous les panneaux et prêts, quand l’occasion se présente, à lui sauter à la gorge. Impression bizarre : le film est plaisant et détestable pour la même raison, à savoir son caractère manipulateur. Plus complexe est le cas Cristian Mungiu. Le réalisateur de 4 mois, 3 semaines, 2 jours a sans doute pêché par excès de confiance avec Au-delà des collines. Poussant à son acmé le principe du plan-séquence en temps réel qui est la base du nouveau cinéma roumain, il oublie le spectateur en route, qui subit plus qu’il ne vit la mécanique tragique de son histoire. On attend avec une certaine impatience (1h30 !) que le film passe dans sa partie la plus spectaculaire, et si Mungiu arrache quelques très beaux éclats de cinéma, difficile de ne pas flancher face à son déroulé programmatique et sa forme dogmatique —un comble pour un film qui entend jeter un sort aux dogmes religieux. Quant à Matteo Garrone, son Reality est certes une petite chose, mais il contient de formidables moments d’écriture, de jeu et de mise en scène. Si sa comédie sur un petit poissonnier magouilleur à Naples qui se persuade qu’il va devenir une star de la télé-réalité n’est pas à se taper sur les cuisses, le film marque des points dans le combat esthétique qu’il engage avec la forme télévisuelle, répondant au temps réel trafiqué des Big Brother de tout poil par de vrais plans-séquences dans lesquels les personnages existent dans leur pleine complexité. Une bonne surprise, du moins pour nous qui ne considérions pas Gomorra comme le film du siècle…

L’Amour à mort

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Crédit Photo : Au-delà des collines de Cristian Mungiu

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