"Saint Amour" : 3 questions à Kervern et Delépine

Saint Amour
De Benoit Delépine et Gustave Kervern (Fr, 1h41) avec Gérard Depardieu, Benoît Poelvoorde...

Rencontre avec les deux réalisateurs du film "Saint Amour". Propos recueillis par Vincent Raymond

Refaites-vous la route des vins pour présenter votre film ?

La stratégie de notre distributeur étant de ne faire aucune avant-première, nous n’allons que dans les cinémas nous suivant depuis le début ou que nous aimons bien. Comme nous nous voyons rarement [Delépine vit à Angoulême, Kervern à Paris – NDLR], ça nous permet aussi de réfléchir au film suivant —car on écrit au dernier moment, lorsque l’on a une trame sûre. En ce moment, on tourne depuis un bon moment autour d’un sujet sans l’atteindre. Mais on a tourné autour de Saint Amour au moins quatre ans avant de le concrétiser…

Le tournage au Salon de l’Agriculture a-t-il été aisé ?

C’est un truc de dingue : 20 minutes du film ont été tournées en 2 jours et demi là-bas, quasiment en caméra cachée, avec des acteurs à forte personnalité. On a obtenu l’accord du Salon pour tourner des ambiances, pas pour des scènes de comédie – elles devaient être réalisées en studio. Mais en studio, ça perd tellement de charme, de force, de vie… Et alors que pour les films précédents, on avait pris le parti de plans-séquences assez léchés, avec des formes de tableaux cinématographiques, on s’est doté ici d’une seconde caméra. Ça a changé la donne, et il a fallu conserver ce style sur l’ensemble du film.

Qui a eu l’idée de confier l’affiche à Floc’h ?

Notre distributeur, encore lui ! Les photos de tournage étaient bien, mais toujours à côté de la plaque, car aucune n’était posée. Là, au moins, c’est une vraie affiche. Et puis, on a le regard qui s’arrête, avec ce verre de vin offert...

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