Corinne Bernard : « Oui, on aime la culture ! »

En mars dernier, l’écolo Éric Piolle, à la tête d’une grande coalition de gauche, remportait l'élection municipale grenobloise contre Jérôme Safar, le dauphin du socialiste Michel Destot. Une toute nouvelle équipe est arrivée aux manettes dans la foulée, avec une volonté de changement clairement affichée. Qu’en est-il dans le domaine culturel, qui n’était pas le mieux maîtrisé par Éric Piolle pendant la campagne ? Pour le savoir, rencontre avec Corinne Bernard, nouvelle adjointe à la culture – pardon, « aux cultures ». Propos recueillis par Aurélien Martinez

Vous êtes la nouvelle adjointe aux cultures de la Ville de Grenoble. Pouvez-vous vous présenter ?

Corinne Bernard : J’ai 44 ans. J’habite à Grenoble depuis peu de temps. Je suis entrée en politique en 2010, à Europe Écologie les Verts, via le syndicalisme. Je suis toujours chef de gare à Clelles [sud de l’Isère], mais en congé sans solde compte tenu de mes nouvelles fonctions d’élue.

Comment s’est passée votre prise de fonction ?

Suite au choix effectué par les Grenoblois, quand on a dû composer l’équipe, ça a d’abord été un peu compliqué. Étant conseillère régionale depuis 2010 et vice présidente de la commission culture, j’avais cette petite envie de la délégation culture qui a pu se formaliser puisque nous n’étions pas non plus 42 à la vouloir ! Dès ma prise de fonction, j’ai été très sollicitée – ça ne s’est pas vraiment calmé. Les premiers mois, j’avais l’impression d’être un médecin généraliste confronté à une épidémie de grippe : dès qu’une personne sortait de mon bureau, une autre entrait ! Sachant que je m’étais donné comme objectif de dire oui à tout le monde, de visiter tous les lieux culturels... D’ailleurs, je n’ai pas fini, comme il y a une vitalité tellement importante à Grenoble.

Comment les acteurs culturels vous ont-ils reçue ?

Au début, il y a eu de la crainte, il fallait aller voir qui était cette fameuse Corinne Bernard... Et puis je les ai rassurés, en leur disant qu’on n’allait pas faire du macramé à la MC2 ou la révolution comme certains ont pu le laisser penser pendant la campagne ; en leur disant que oui, on aimait la culture !

Lors de la campagne, votre liste a engrangé de nombreux soutiens dans des milieux plus alternatifs, alors que celle du socialiste Jérôme Safar était soutenue par des artistes bien installés (Jean-Claude Gallotta, Serge Papagalli, Alain Bertrand...). Voyez-vous cette opposition, et si oui, que comptez-vous faire ?

On a clairement une volonté de réconcilier, de reconstruire, de réparer... Ça se passe bien : j’ai rencontré même ceux qui ont affiché leur soutien à la liste de Jérôme Safar pendant la campagne, et évidemment que l’on pourra travailler ensemble. Après, oui, l’opposition que vous évoquez a bien été vécue comme ça par beaucoup d’acteurs culturels. Il y a des gens qui se sont sentis mis de côté pendant au moins deux mandats. Dans le spectacle vivant par exemple, des artistes et des compagnies se sont fait marcher dessus – ce sont leurs termes. On va être là pour réajuster tout ça, même si ça ne veut pas dire que les cultures institutionnelles vont disparaître. Ça veut juste dire qu’il faut que tout le monde se rencontre, se parle... C’est bien d’accueillir des artistes internationaux dans les salles grenobloises, mais la scène locale existe, alternative ou pas d’ailleurs, il faut qu’on la fasse vivre un peu mieux. C’est à l’image de l’agriculture avec le bio et le conventionnel : on ne pourra jamais passer tout en bio ; par contre il faut que les gens communiquent. Comme quand vous avez une parcelle bio et à côté une non bio, il faut que les deux agriculteurs se parlent pour que tout se passe bien.

Le fait de mettre le mot culture au pluriel dans votre intitulé de délégation (« adjointe aux cultures »), c’est donc reconnaître qu’il y a plusieurs cultures, l’alternative et l’institutionnelle ?

C’est l’alternative et l’institutionnelle, oui ; mais ça n’est pas que ça. C’est aussi ce qui n’a pas encore émergé, ce qui n’est même pas encore affiché comme alternatif. Par exemple, à Grenoble, il y a une association qui fait du cinéma à la maison : ce n’est pas une culture alternative, ce n’est pas une culture institutionnelle, mais ça prend sa place dans le tissu et c’est à nous de l’aider – car aujourd’hui, elle n’a pas accès ni aux lieux ni aux subventions municipales. On peut donc envisager des partenariats avec la Cinémathèque ou le Méliès par exemple... C’est ça adjointe aux cultures : reconnaître l’existant et ne pas ignorer certaines parties au prétexte qu’elles seraient peu pratiquées ou marginales...

En étant du coup interventionniste ?

Non, on ne va pas choisir les œuvres qui seront achetées par un musée ou les pièces qui seront jouées dans un théâtre ! Quand on est de gauche, on ne se permet même pas de dire ce que l’on aime ou pas en culture. On n’est pas là pour choisir la culture, et c’est peut-être ce qui était trop fait avant. L’idée est que les Grenoblois choisissent, on va les remettre au centre des débats. Le 21 juillet, j’ai fait passer une délibération pour créer deux comités. Un premier de suivi des établissements où l’on va laisser la place à des abonnés des structures culturelles et à des Grenoblois tirés au sort pour partager les bilans et les projets. Et un second d’avis pour les demandes de subventions : jusqu’à aujourd’hui, ces demandes étaient examinées avec l’adjointe et le directeur des affaires culturelles de la Ville, puis proposées en commission. Nous, on veut travailler cette question avec plus de pluralisme, en associant l’opposition dans ce comité d’avis mais aussi des Grenoblois et des personnes qualifiées pour avoir leur regard. D’ailleurs, dès cet automne, je lance une grande concertation sur la culture. Avec l’envie de retourner tous les ans devant les Grenoblois.

Qu’en sera-t-il de la place accordée à la culture dans le budget de la Ville ?

Mon objectif est de garder le budget de la délégation culture à l’identique. Je ne rêve pas, il n’augmentera pas, parce que les dotations de l’État et du Conseil général baissent, et il y a d’autres délégations où les budgets sont vraiment trop bas. Le budget de la délégation culture est de 32 millions d’euros : avec cette somme, dans une ville comme Grenoble, on peut faire vraiment beaucoup de choses. Après, à chaque euro dépensé, il faut se demander où est l’intérêt général. Si on se dit ça, on va peut-être voir qu’il y a des choses qui ont été très bien aidées jusqu’à maintenant et qui vont l’être moins, parce qu’il y a des bilans et des rapports d’activité qui nous montrent que l’argent public n’est pas forcément nécessaire sur ces activités-là [Corinne Bernard n’a pas voulu nous donner d’exemples – NDLR]. Des habitudes ont été prises et il faut les requestionner, d’où l’intérêt de changer d’équipe. Par exemple, il y a un mois, les membres d’une association sont venus dans mon bureau chercher leur subvention. Alors je leur ai demandé "pour faire quoi ?", et ils n’ont pas su quoi répondre : ce n’est plus possible !

Éliane Baracetti, adjointe à la culture de l’équipe municipale sortante (celle de Michel Destot), nous déclarait en 2010, au début de son mandat : « Je ne serai pas une grande constructrice, ma priorité est de consolider l’existant. » Partagez-vous ce constat ?

Elle a raison. D’ailleurs, l’ancienne équipe a terminé avec la Belle électrique, donc elle a bien un peu construit ! Mais effectivement, on ne va rien construire de plus, sauf peut-être sur un sujet. On a un réseau de quatorze bibliothèques, mais on n’en a pas une centrale : est-ce qu’il faut faire une extension de celle du centre-ville – c’était dans notre projet –, et ce qu’il faut la faire dans l’ancien musée de peinture place Verdun ? À voir... D’ailleurs, sur l’ancien musée de peinture, je suis en colère contre l’ancienne municipalité de l’avoir laissé se détériorer de la sorte. On va être obligés de mettre de l’argent – minimum 700 000 euros sur la toiture pour arrêter la dégradation. Ce ne sera donc pas des nouveaux bâtiments, mais on va entretenir le patrimoine existant.

Abordons maintenant quelques dossiers d’actualité. Le premier est l’ouverture prochaine – enfin ! –  de la Belle électrique, la salle dédiée aux musiques amplifiées attendue depuis des années à Grenoble. Quand sera-t-elle inaugurée ?

Ce sera en décembre, mais c’est à l’association MixLab [qui va gérer la salle en délégation de service public – NDLR] de l’annoncer. La livraison des travaux est prévue pour le 6 octobre.

Avec l’ouverture de la Belle électrique, équipement appartenant à la Ville, quel est l’avenir d’un lieu comme le Ciel, petite salle de concert appartenant elle aussi à la Ville ?

Le Ciel va rester le Ciel, et va travailler en lien avec la Belle électrique sans doute sur une sorte de parcours, comme les jauges des deux salles sont très différentes [173 places pour le Ciel, environ 900 pour la Belle électrique – NDLR] : des artistes qui ont commencé par le Ciel pourront ensuite passer à la Belle électrique... Maintenant, ce n’est pas la Ville de Grenoble qui fait la programmation des deux lieux.

Le paysage des salles musicales à Grenoble va donc être modifié... Notamment dans le quartier Bouchayer-Viallet, où la nouvelle Belle électrique sera voisine de plus petites salles comme l’Ampérage, qui s’est dernièrement sentie menacée par un micmac autour de ses horaires d’ouverture (une partie du voisinage se plaignait de nuisances sonores). Quelle est votre vision sur cette question ?

On ne ferme pas de salle, c’est sûr – il faut le rabâcher, le rabâcher ! L’expérimentation sur les fermetures tardives à l’Ampérage et au Drak-Art continue [avec un dispositif précis pour limiter les nuisances – NDLR]. Après, il va falloir relancer la concertation dans le quartier, parce que cette Belle électrique n’a pas que des qualités. Il y a eu des couacs, avec des bâtiments en face de la salle qui, m’a-t-on dit, devaient être des bureaux mais sont en fait des habitations.

Pour terminer sur la musique : pendant la campagne, Éric Piolle avait insisté dans nos colonnes sur l’idée d’une culture qui aille sur tout le territoire, sous-entendu aussi bien dans le centre-ville que dans les quartiers sud. Il avait ainsi évoqué l’idée que le Cabaret frappé puisse ne plus se dérouler qu’au Jardin de ville. Le festival géré par la Ville changera donc de visage l’été prochain ?

Effectivement, la culture ne va pas partout et pour tous. Il y a donc des choses qui vont changer. Le Cabaret frappé va rester, mais il va changer. On ne peut pas faire comme si la ville n’avait pas évolué. En 2015, la Belle électrique sera par exemple ouverte. Est-ce qu’on peut continuer à faire toujours la même chose au même endroit alors que tout bouge ?

Les grands événements et temps festifs de la sorte (pour reprendre le terme de la délégation d’un de vos collègues à la mairie) peuvent-ils à eux-seuls régler cette disparité territoriale ?

Ça peut être une forme de réponse, mais pas la seule. Au sud de Grenoble, il y a des lieux qui ne sont pas assez portés et défendus : le Prunier sauvage à Mistral, l’Espace 600 à la Villeneuve... Même la MC2, là où elle est placée, devrait plus jouer ce rôle de centralité au niveau des quartiers et des équilibres nord-sud.

Parlons spectacle vivant maintenant, avec l’avenir de deux théâtres du quartier Notre-Dame appartenant à la Ville : Sainte-Marie-d’en-Bas et le Petit théâtre. L’ancienne municipalité avait lancé des appels à projets pour ces lieux gérés depuis plus de 25 ans par les mêmes artistes. Antonio Placer va donc remplacer Diden Berramdane en 2015 à la tête du premier, et le Créarc va maintenant devoir travailler avec l’association Théâtr’Ensemble dans le second. Sauf que...

Sauf qu’en mai dernier, pour le Petit théâtre, les deux associations ont produit une synthèse où elles notaient la singularité de leurs deux projets et leur incapacité à présenter des propositions convergentes. La volonté de l’ancienne municipalité de les regrouper dans un même lieu ne fonctionne donc pas. Avec les comités évoqués plus haut, on va donc réinterroger tout, et notamment les conventions de mises à disposition. Comme à Sainte-Marie-d’en-Bas d’ailleurs, où je ne suis pas sûr qu’Antonio Placer doive y aller seul. Il y a 88 compagnies de spectacle vivant à Grenoble, et une dizaine de lieux. Doit-on continuer à donner les clés à un seul artiste ? Sur cette question, l’expérimentation du Tricycle [un collectif d’artistes à la tête du Théâtre 145 et du Théâtre de poche s’occupe de la programmation – NDLR] est tellement bonne qu’il faut peut-être continuer comme ça...

Dans les équipements de la Ville, il y a aussi le Théâtre municipal, dont vous souhaitez requestionner le projet...

On va demander à tous les établissements municipaux d’avoir un projet d’établissement. Le Théâtre municipal n’en a pas ! La commande est partie. C’est donc le travail de la directrice et de son équipe de se demander pourquoi la seizième ville de France a un théâtre municipal ? Pour y faire quoi ? Ça ne peut pas être que l’histoire qui fasse qu’on ait un théâtre municipal. Certaines villes l’ont rendu privé, d’autres l’ont fermé... Je rassure tout le monde : il n’est pas question de fermer le théâtre. Par contre, on a besoin d’expliquer pourquoi l’on fait les choses.

Pour finir, qu’en est-il de la compétence culture de l’agglomération demandée par de nombreux acteurs culturels, mais toujours inexistante ? La souhaitez-vous ?

Bien sûr. Il faudrait que ça soit fait pour 2017. On a une dizaine d’années de retard par rapport à d’autres villes. En tant que conseillère communautaire, j’ai commencé à rencontrer les adjoints en charge des questions culturelles dans les autres villes de l’agglo qui sont présents à la Métro [la communauté d'agglomération Grenoble-Alpes Métropole]. Après, ils ont tous un peu la trouille... La Métro est devenue tellement gigantesque. J’imagine que si on commence à parler au maire d’une toute petite commune de la compétence culture de l’agglo avec dans le paquet le Musée de Grenoble et la MC2, il ne finit pas la réunion ! On a donc des approches pour donner envie, comme la tarification commune. J’ai reçu des mails d’habitants de Saint-Martin-d’Hères qui voulaient aller voir Idir au Théâtre municipal de Grenoble en mai dernier. Ils pouvaient prétendre au tarif précaire de 5 euros auquel les Grenoblois ont accès, mais devaient payer plein tarif car ils n’habitaient pas à Grenoble ! On peut aussi prendre la question du côté des bibliothèques, ou encore des écoles de musique – il y en a 29 sur l’agglo, avec parfois des économies d’échelle à proposer aux maires pour offrir finalement un meilleur service. Si on ne met pas les gros équipements dans le lot, on devrait pouvoir commencer très vite.

Sur les questions relatives aux arts plastiques, rendez-vous dans notre supplément Panoram'Art du 1er octobre

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