Le Théâtre Sainte-Marie-d'en-Bas change de main
ACTUS le Mercredi 9 janvier 2019 | par La rédaction
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Chaque semaine, en un coup d'oeil, tous les programmes. un outil pratique et complet pour constituer sa semaine de sorties à Grenoble
Une visite dans tous les recoins de la chapelle et de ses annexes pour prouver « l’état délabré » de la bâtisse qu’ils gèrent depuis 2015 (et qu’ils ont tenté de remettre sur pied avec les moyens du bord), puis une série de questions-réponses nourrie par de nombreux documents comptables afin de prouver leur bonne foi : la semaine dernière, Antonio Placer, directeur du Nouveau Théâtre Sainte-Marie-d'en-bas, et Jean-François Carcelén, président de l'association Musiques créatives du sud, ont souhaité défendre leur bilan devant quelques journalistes. Et, surtout, « rétablir la vérité » après leur non-reconduction par la Ville de Grenoble à la tête de ce théâtre du quartier Très-Cloîtres. Car à la suite d'un nouvel appel à projets lancé l’an passé, c’est le Centre international des musiques nomades du festival Les Détours de Babel qui gérera le lieu dès septembre.
« Ce qui se passe résiste à notre compréhension. Aucun des arguments qui nous a été opposé ne nous semble recevable, et d'ailleurs nous y avons répondu point par point » explique Jean-François Carcelén, qui évoque ainsi le rapport d’évaluation que la Ville de Grenoble a rédigé pour motiver sa décision. « On reconnaît à la Ville le droit de vouloir changer de projet artistique, mais ce qui nous blesse le plus, c'est la méthode : ils ont utilisé des chiffres de façon au mieux erronée, au pire insidieuse. » En cause notamment, une subvention d'investissement de 35 000 € dont la Ville affirme n’avoir jamais reçu les justificatifs correspondants alors que l’équipe actuelle du théâtre certifie avoir prouvé sa bonne utilisation.
ACTUS le Mercredi 9 janvier 2019 | par La rédaction
De son côté, Corinne Bernard, adjointe aux cultures de la Ville de Grenoble, nous a assuré que la réussite du projet artistique d’Antonio Placer n’était pas contestée (elle l’a même « saluée »), mais que c’est bien la gestion du lieu qui était en cause. D’où cette décision de l’équipe municipale qui ne serait pas motivée par autre chose – Antonio Placer suppose que l’article à charge le concernant publié l’an passé dans Le Postillon a joué contre lui, ce que l’élue conteste. Une élue qui déclare d’ailleurs que la Ville de Grenoble sera attentive au sort d’Antonio Placer à la fin de son mandat, ce que confirme Jean-François Carcelén. « Le dialogue n’a jamais été rompu avec la Ville, et aussi paradoxal que ça puisse paraître, la Ville est peut-être disposée à aider l'artiste Antonio Placer. » De quoi s’offrir une porte de sortie acceptable pour tous ?
Une visite dans tous les recoins de la chapelle et de ses annexes pour prouver « l’état délabré » de la bâtisse qu’ils gèrent depuis 2015 (et qu’ils ont tenté de remettre sur pied avec les moyens du bord), puis une série de questions-réponses nourrie par de nombreux documents comptables afin de prouver leur bonne foi : la semaine dernière, Antonio Placer, directeur du Nouveau Théâtre Sainte-Marie-d'en-bas, et Jean-François Carcelén, président de l'association Musiques créatives du sud, ont souhaité défendre leur bilan devant quelques journalistes. Et, surtout, « rétablir la vérité » après leur non-reconduction par la Ville de Grenoble à la tête de ce théâtre du quartier Très-Cloîtres. Car à la suite d'un nouvel appel à projets lancé l’an passé, c’est le Centre international des musiques nomades du festival Les Détours de Babel qui gérera le lieu dès septembre.
« Ce qui se passe résiste à notre compréhension. Aucun des arguments qui nous a été opposé ne nous semble recevable, et d'ailleurs nous y avons répondu point par point » explique Jean-François Carcelén, qui évoque ainsi le rapport d’évaluation que la Ville de Grenoble a rédigé pour motiver sa décision. « On reconnaît à la Ville le droit de vouloir changer de projet artistique, mais ce qui nous blesse le plus, c'est la méthode : ils ont utilisé des chiffres de façon au mieux erronée, au pire insidieuse. » En cause notamment, une subvention d'investissement de 35 000 € dont la Ville affirme n’avoir jamais reçu les justificatifs correspondants alors que l’équipe actuelle du théâtre certifie avoir prouvé sa bonne utilisation.
ACTUS le Mercredi 9 janvier 2019 | par La rédaction
De son côté, Corinne Bernard, adjointe aux cultures de la Ville de Grenoble, nous a assuré que la réussite du projet artistique d’Antonio Placer n’était pas contestée (elle l’a même « saluée »), mais que c’est bien la gestion du lieu qui était en cause. D’où cette décision de l’équipe municipale qui ne serait pas motivée par autre chose – Antonio Placer suppose que l’article à charge le concernant publié l’an passé dans Le Postillon a joué contre lui, ce que l’élue conteste. Une élue qui déclare d’ailleurs que la Ville de Grenoble sera attentive au sort d’Antonio Placer à la fin de son mandat, ce que confirme Jean-François Carcelén. « Le dialogue n’a jamais été rompu avec la Ville, et aussi paradoxal que ça puisse paraître, la Ville est peut-être disposée à aider l'artiste Antonio Placer. » De quoi s’offrir une porte de sortie acceptable pour tous ?
Crédit Photo : Aurélien Martinez
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