La guerre des styles

danse / Depuis ses premières apparitions dans les années 70, la danse hip-hop s’est déclinée dans un nombre sans cesse croissant de styles, laissant souvent le non-pratiquant un peu perdu. D’où la nécessité de revenir aux origines du mouvement, pour mieux comprendre son évolution. En 1973, apparaissant à New York les premières block parties, rassemblements festifs et populaires autour d’une sono ambulante diffusant du funk et de la soul, dans la tradition caribéenne des sound-systems. Parmi les premiers DJs animant ces soirées, un émigré jamaïcain, Clive Campbell (alias Kool DJ Herc) invente, en jouant 2 disques identiques avec un léger décalage, une nouvelle rythmique, le breakbeat, à laquelle s’adaptent rapidement les danseurs en inventant de spectaculaires mouvements au sol. Le breakdance était né, et avec lui les breaker boys (B.Boys) réunis en cercle et encouragés par les premiers master of ceremonies (MCs) qui donnent naissance au rap. À la même période, les danseurs de la côte ouest des Etats-Unis, tout aussi accros au funk, développent quant à eux différents styles de danse debout (funk style), comme le poppin’, qui imite le mouvement saccadé des robots par le biais de contractions successives des différents muscles du corps, où le lockin’, et ses caractéristiques doigts pointés dans différentes directions. Au cours des décennies suivantes, ces différents styles connaissent un engouement incroyable, qui va amener certains d’entre-eux à se subdiviser. Certains breakers se spécialisent ainsi dans le top rock (premiers pas de danses esquissés avant la descente au sol), le footwork (mouvement de déplacement des pieds pratiqués au sol) ou encore l’up rock (combat simulé en phase avec la rythmique). Enfin, depuis la toute fin des années 90 sont apparus de nouveaux styles, plus en phase avec l’évolution actuelle de la musique hip-hop (rythmes digitaux, lourdes infrabasses) comme le hip-hop new school, voire carrément orientés autour de la house et de la musique de club pour ce qu’on nomme la house dance. DGMerci à Skad pour ses patientes explications

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