Quel Belhom !

Thomas Belhom + Françoiz Breut

La Bobine

ce spectacle n'est pas à l'affiche actuellement

De Tucson, Arizona, où il zona un temps avec son compère d'alors, Naïm Amor, Thomas Belhom n'est jamais tout à fait revenu. Dans l'ombre de Joey Burns et John Convertino, autre hydre à deux têtes nommée Calexico, d'Howe Gelb aussi, le duo a mordu la poussière et vu siffler les serpents à sonnettes. On les entend encore aujourd'hui, des années après : la poussière sur les peaux de tambours et les serpents sifflants comme cordes sourdes, ondulant dans le sable. A l'écoute du polyglotte Rocéphine, petit bijou pour boudoir cendré, on reconnaît tout autant un autre ancien touriste Arizonien, le Jean-Louis Murat de Mustango, que les spasmes maltés des Tindersticks, auquel il collabora – Stuart Staples vient ici faire l'offrande de son inimitable voix suppliciée. Reste une énigme attachée à cet album volontairement mystérieux, comme à la carrière de son auteur : pourquoi ce Belhom n'est-il pas davantage célébré, reconnu, connu ? Sans doute est-ce là son charme, celui des secrets d'alcôve, de ces amours insoupçonnés qui ne se dévoilent qu'à la bougie, à l'approche de pas feutrés.

SD

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