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DJ/producteur talentueux, moitié du duo Acid Washed et fin connaisseur de la scène électronique underground de ces trente dernières années, Andrew Claristidge sera de passage au Drak-Art ce vendredi pour y fêter la sortie de son premier EP solo. Retour sur une carrière bien remplie.

Pour Andrew Claristidge, c’est à Grenoble que tout commence, il y a maintenant plus d’une vingtaine d’années. « C’est la terre des mes premiers grands amours musicaux. J´ai commencé à une époque où les raves étaient illégales et la musique électronique très mal vue. Je me souviens de l’association Atom Age, de Liza N Eliaz au Drac Ouest… »

Avance rapide d’une dizaine d’années : nous sommes en 2004, le paysage musical a déjà amplement changé, et David Ducaruge de son vrai nom a rejoint la formation électro-clash Sex In Dallas, en tant que DJ d’abord, puis rapidement comme membre à part entière. L’occasion pour lui de s’installer à Berlin, de devenir progressivement producteur pour différents chanteurs, chanteuses et DJs, mais surtout de se lancer dans une multitude d’aventures musicales distinctes, du projet techno Strangelets au groupe de disco Los Massieras, en passant par des collaborations avec les chorégraphes Séverine Rième et Alexandre Roccoli. Sans oublier bien sûr la création du duo house/kraut/psyché Acid Washed aux côtés de Richard D’Alpert en 2009, qui va lui permettre de gagner encore en ampleur.

Une hyperactivité qu’Andrew Claristidge explique entretenir « pour éviter à tout prix d’être blasé ». « J´essaie de garder une certaine fraîcheur, une certaine naïveté quand il s´agit de musique, de ne pas stagner dans une catégorie, une scène... Ce qui m´importe, c´est juste de faire de la musique que j´estime de qualité… »

Dance Epidemic 

2014. Après deux albums d’Acid Washed unaniment salués (l’éponyme Acid Washed en 2010 et House of Melancholy en 2013), et une succession de dates qui l’amène à beaucoup, beaucoup voyager, l’heure est venue de passer à l’étape suivante. « J´ai toujours composé des tracks par moi-même, et je n´avais jamais ressenti le besoin de les sortir. Mais là, j’avais envie de me retrouver "chef d´entreprise", de ne plus faire de concessions, d’aller au bout de mes idées. Avec Acid Washed, notre musique est très intellectualisée, et je voulais me confronter à quelque chose de différent, plus instinctif, plus "brut", plus primaire… ».

Comme avec Dance Epidemic, un premier EP solo de trois titres sorti ce lundi sur le label Mille Feuilles et prélude à un long-format qui devrait voir le jour en mars 2015. Un nouveau départ en quelque sorte, car de toute évidence, la ligne d’arrivée, elle, n’est toujours pas en vue…

Icône Party avec Andrew Claristidge, vendredi 21 novembre au Drak-Art

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