Kumbia Boruka : pour chalouper

Kumbia Boruka

La Bifurk

ce spectacle n'est pas à l'affiche actuellement

Sono Mondiale / Après un bel été passé à visiter des festivals de choix, muni d'un mini album en poche, Kumbia Boruka attaque l'hiver pied au plancher. Rendez-vous samedi à la Bifurk.

Si notre région a pris un tram' de retard dans la vague nu-cumbia qui déferle depuis quelques années dans les clubs et festivals (Dengue Dengue Dengue, le génial label de Buenos Aires ZZK, El Hijo de la Cumbia, Bomba Estereo...), avec le Mexicain Hernán Cortés, ce rythme sud-américain calorifère a fini par se trouver un ambassadeur prêt à relever le défi. Avec un certain succès ces derniers mois : un mini album est sorti en juin et les quelques dates en festivals qui ont suivi (le Montreux Jazz Festival, la clôture des Nuits de Fourvière...) entérinent l'idée que cette musique aussi chaloupée qu'elle peut être psyché prend place dans le paysage.

Cette percée ne doit rien au hasard : déjà, par la personnalité et le parcours du leader de la bande, l'accordéoniste Hernán Cortés, venu de Monterrey où la scène cumbia est vivace. Là-bas, aux percussions, il a fait ses armes au sein d'orchestres reconnus, à commencer par celui de Celso Piña (invité sur le titre El Porro Mangangueleno) qui l'a emmené en tournée autour de la planète. Installé désormais à Lyon, il a embarqué dans son aventure le chanteur Bob Sikou pour allier répertoire personnel et quelques reprises de classiques du genre.

Surtout, ces duettistes ont su s'allier avec la fine fleur de la sono mondiale made in Lyon : aux manettes en studio, l'incontournable Bruno "Patchworks" a apporté sa patte indispensable pour faire de Kumbia Boruka un projet ambitieux. Enfin, le DJ et activiste James Stewart, trempé jusqu'aux os dans la marmite des grooves tropicaux, s'illustre aux congas tout en imprégnant le groupe de sa science des dancefloors.

Si l'accordéon domine logiquement les débats, un autre élément s'illustre chez Kumbia Boruka : la guitare virtuose d'Andres Segura, évoquant la version péruvienne de la cumbia (même si lui est Colombien), la fameuse chicha nourrie à l'ayahuasca, étirant ses solis vers les limbes psychédéliques. Caliente !

Kumbia Boruka
À la Birfurk le samedi 19 novembre

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