Et voici l'Année du Japon en Isère !
ACTUS par Aurélien Martinez le Jeudi 28 juin 2018 | On détaille le programme débuté mi-juin. (...)
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Impossible de traverser Grenoble sans rencontrer au moins une fois le nom de Lesdiguières. Pourtant, rares sont ceux qui savent réellement qui était ce personnage au parcours pour le moins hors du commun. Né en 1543 à Saint-Bonnet-en-Champsaur (département des Hautes-Alpes), François de Bonne, qui ne porte pas encore le nom de Lesdiguières, connut une ascension sociale fulgurante grâce à ses compétences de stratège militaire. Il se distingua notamment en reprenant Grenoble puis une partie du Dauphiné au duc de Savoie, lors des guerres de religion de la fin du XVIe siècle.
Ambitieux mais fidèle au roi Henri IV, il accumula sous son règne une quantité impressionnante de titres de noblesse. Il fut successivement nommé gouverneur de Grenoble, conseiller d’État, commandant en Provence, lieutenant général en Dauphiné, puis maréchal de France, avant qu’Henri IV ne soit assassiné le 14 mai 1610. C’est la veuve de ce dernier, Marie de Médicis, qui l’autorisa à fonder son propre duché en 1611, dont il porta le titre à partir de 1620. Il devint alors officiellement le premier duc de Lesdiguières, après avoir été nommé duc du Champsaur et gouverneur du Dauphiné.
Si l’ombre de Lesdiguières plane encore sur les montagnes dauphinoises, ce n’est pas seulement à cause de ses nombreuses victoires militaires, ni de son CV long de plusieurs bras. C’est surtout en raison des nombreux travaux qu’il entreprit dans toute l’Isère. C’est à lui que l’on doit la fortification de Grenoble, après sa prise en 1590, ainsi que la construction de plusieurs édifices dont le pont de Claix (dit pont Lesdiguières) et, bien sûr, l’hôtel de Lesdiguières à Grenoble.
Nombre des châteaux qu’il possédait dans le Dauphiné sont également classés comme monuments historiques, parmi lesquels les châteaux de Châtillon-sur-Chalaronne, de Pont-de-Veyle, de Pont-d’Ain, ainsi que le domaine départemental de Vizille, qui abrite aujourd’hui le musée de la Révolution française. Depuis le 23 juin et jusqu’au 12 mars 2018, le domaine accueille d'ailleurs l’exposition La splendeur des Lesdiguières, qui met à l’honneur l’histoire de la famille fondée par Lesdiguières, et marque surtout le début d’une année consacrée à ce personnage qui a marqué l’histoire de la France et du Dauphiné.
Trois questions à Patrick Curtaud, conseiller départemental à la culture et au patrimoine, à l’initiative de cette saison d’animations.
Pourquoi faire de 2017 l’année Lesdiguières ?
Patrick Curtaud : La principale raison est que 2017 correspond au 400e anniversaire du mariage de Lesdiguières avec sa deuxième épouse, Marie Vignon. C’est elle qui est à l’origine de sa conversion à la religion catholique, qui lui permet de devenir connétable de France, poste qu’il sera le dernier à occuper. Après avoir lui-même commandé les troupes protestantes, sa conversion au catholicisme est un événement marquant de sa vie, qui lui a en outre permis de devenir le personnage historique que l’on connaît aujourd’hui.
Le but de cette année Lesdiguières est-il de rendre à ce personnage la reconnaissance qu’il mérite ?
Au XVIIe et XVIIIe siècle, Lesdiguières était un personnage reconnu. Après tout, c’est celui qui a façonné le Dauphiné. C’est au cours du XXe siècle qu’il a été quelque peu oublié. Mais à travers cette année Lesdiguières, nous allons aussi essayer de montrer l’importance qu’avait le Dauphiné à cette époque. Une importance qui a été un peu perdue dans l’histoire mais que Lesdiguières incarnait à sa façon.
Quels seront les temps forts de cette année Lesdiguières ?
C’est difficile à dire car cette année Lesdiguières, c’est en tout 103 manifestations. Il y en aura dans l’Isère bien sûr, mais aussi dans les Hautes-Alpes, l’Ain et le Vaucluse. Dans notre département, il y aura par exemple l’exposition La splendeur des Lesdiguières au château de Vizille, qui a été inaugurée fin juin. Il y aura également, à Grenoble, l’exposition Lesdiguières, le prince oublié au Musée dauphinois à partir du mois d’octobre, ainsi que Les Alpes de Jean de Beins au Musée de l’Ancien Évêché, qui présente les premières cartographies du Dauphiné.
Impossible de traverser Grenoble sans rencontrer au moins une fois le nom de Lesdiguières. Pourtant, rares sont ceux qui savent réellement qui était ce personnage au parcours pour le moins hors du commun. Né en 1543 à Saint-Bonnet-en-Champsaur (département des Hautes-Alpes), François de Bonne, qui ne porte pas encore le nom de Lesdiguières, connut une ascension sociale fulgurante grâce à ses compétences de stratège militaire. Il se distingua notamment en reprenant Grenoble puis une partie du Dauphiné au duc de Savoie, lors des guerres de religion de la fin du XVIe siècle.
Ambitieux mais fidèle au roi Henri IV, il accumula sous son règne une quantité impressionnante de titres de noblesse. Il fut successivement nommé gouverneur de Grenoble, conseiller d’État, commandant en Provence, lieutenant général en Dauphiné, puis maréchal de France, avant qu’Henri IV ne soit assassiné le 14 mai 1610. C’est la veuve de ce dernier, Marie de Médicis, qui l’autorisa à fonder son propre duché en 1611, dont il porta le titre à partir de 1620. Il devint alors officiellement le premier duc de Lesdiguières, après avoir été nommé duc du Champsaur et gouverneur du Dauphiné.
Si l’ombre de Lesdiguières plane encore sur les montagnes dauphinoises, ce n’est pas seulement à cause de ses nombreuses victoires militaires, ni de son CV long de plusieurs bras. C’est surtout en raison des nombreux travaux qu’il entreprit dans toute l’Isère. C’est à lui que l’on doit la fortification de Grenoble, après sa prise en 1590, ainsi que la construction de plusieurs édifices dont le pont de Claix (dit pont Lesdiguières) et, bien sûr, l’hôtel de Lesdiguières à Grenoble.
Nombre des châteaux qu’il possédait dans le Dauphiné sont également classés comme monuments historiques, parmi lesquels les châteaux de Châtillon-sur-Chalaronne, de Pont-de-Veyle, de Pont-d’Ain, ainsi que le domaine départemental de Vizille, qui abrite aujourd’hui le musée de la Révolution française. Depuis le 23 juin et jusqu’au 12 mars 2018, le domaine accueille d'ailleurs l’exposition La splendeur des Lesdiguières, qui met à l’honneur l’histoire de la famille fondée par Lesdiguières, et marque surtout le début d’une année consacrée à ce personnage qui a marqué l’histoire de la France et du Dauphiné.
Trois questions à Patrick Curtaud, conseiller départemental à la culture et au patrimoine, à l’initiative de cette saison d’animations.
Pourquoi faire de 2017 l’année Lesdiguières ?
Patrick Curtaud : La principale raison est que 2017 correspond au 400e anniversaire du mariage de Lesdiguières avec sa deuxième épouse, Marie Vignon. C’est elle qui est à l’origine de sa conversion à la religion catholique, qui lui permet de devenir connétable de France, poste qu’il sera le dernier à occuper. Après avoir lui-même commandé les troupes protestantes, sa conversion au catholicisme est un événement marquant de sa vie, qui lui a en outre permis de devenir le personnage historique que l’on connaît aujourd’hui.
Le but de cette année Lesdiguières est-il de rendre à ce personnage la reconnaissance qu’il mérite ?
Au XVIIe et XVIIIe siècle, Lesdiguières était un personnage reconnu. Après tout, c’est celui qui a façonné le Dauphiné. C’est au cours du XXe siècle qu’il a été quelque peu oublié. Mais à travers cette année Lesdiguières, nous allons aussi essayer de montrer l’importance qu’avait le Dauphiné à cette époque. Une importance qui a été un peu perdue dans l’histoire mais que Lesdiguières incarnait à sa façon.
Quels seront les temps forts de cette année Lesdiguières ?
C’est difficile à dire car cette année Lesdiguières, c’est en tout 103 manifestations. Il y en aura dans l’Isère bien sûr, mais aussi dans les Hautes-Alpes, l’Ain et le Vaucluse. Dans notre département, il y aura par exemple l’exposition La splendeur des Lesdiguières au château de Vizille, qui a été inaugurée fin juin. Il y aura également, à Grenoble, l’exposition Lesdiguières, le prince oublié au Musée dauphinois à partir du mois d’octobre, ainsi que Les Alpes de Jean de Beins au Musée de l’Ancien Évêché, qui présente les premières cartographies du Dauphiné.
Crédit Photo : Coll.Musée de la Révolution française - Domaine de Vizille
Exposition temporaire dans le cadre de l'année Lesdiguières Musée de la Révolution Française Place du château Vizille
ce spectacle n'est pas à l'affiche actuellement
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