Par les villages
De Peter Handke, traduction de Georges-Arthur Goldschmidt, ms Stanislas Nordey. Gregor, écrivain, citadin, retourne sur les lieux de son enfance après la disparition de ses parents. Il y retrouve Hans, son frère, et Sophie, sa sœur, qui lui refusent sa part d’héritage. Parti depuis longtemps, il ne reconnaît plus le paysage rural de sa jeunesse, métamorphosé par la vie moderne. Au centre du récit, l’antagonisme entre deux mondes, entre deux frères, l’intellectuel et l’ouvrier à qui Peter Handke offre un monologue, véritable manifeste des humiliés et des offensés.