Ervart, ou les derniers jours de Frédéric Nietzsche
Ms. Laurent Fréchuret. L’histoire tragi-comique d’un homme si jaloux qu’il en perd toute raison
Notre avis : Après plusieurs années entre chroniques télé et tournée de son seul-en-scène comique, Vincent Dedienne revient à ses premières amours : le théâtre. Et c’est dans un projet pas forcément très fédérateur sur le papier qu’on le retrouve : en tête d’affiche de la nouvelle mise en scène de Laurent Fréchuret (qui nous a livré il y a deux saisons un très convaincant En attendent Godot), sur un texte de l’auteur contemporain Hervé Blutsch (un petit-fils de Jarry selon Fréchuret) titré Ervart et sous-titré « les derniers jours de Frédéric Nietzsche ». « Ervart raconte l’histoire d’un homme fou de jalousie qui ne fait plus la part entre la réalité et l’imagination. Ervart est un archétype nouveau, un super-héros d’aujourd’hui : le jaloux fantastique » (extrait de la note d’intention). Création en octobre – on ira donc voir le résultat avant son passage par Grenoble.