• Choisissez votre ville
    • Lyon
    • Grenoble
    • Saint-Étienne
  • Actu
  • Ecrans
  • Arts
  • Scènes
  • Musiques
  • Connaître
  • Guide Urbain
Skip to content
  • Actus
    Collectif

    Et si le Dispel disparaissait ?

    Lundi 25 janvier 2021 par Martin de Kerimel
    ACTUS

    BD : le festival d’Angoulême s’affiche en gare de Grenoble

    Mardi 19 janvier 2021 par Sandy Plas
    Initiatives

    La culture façon puzzle

    Jeudi 14 janvier 2021 par Martin de Kerimel
    Solidarité

    De l’espoir sur les murs !

    Vendredi 8 janvier 2021 par Martin de Kerimel
  • Ecrans
    • Trouvez une séance à GRENOBLE
    • Films à l'affiche
    • Salles de cinéma
    • Critiques cinéma
    ECRANS

    Mandibules

    Mardi 8 décembre 2020 par Vincent Raymond
    ECRANS

    Falling

    Mardi 8 décembre 2020 par Vincent Raymond
    ECRANS

    Slalom

    Mardi 8 décembre 2020 par Vincent Raymond
  • Arts
    • Trouvez une expo à GRENOBLE
    • Expositions à l'affiche aujourd'hui
    • Prochains expositions
    • Votre Week-End
    ARTS

    Fantômes photographiques

    Jeudi 14 janvier 2021 par Benjamin Bardinet
    Insolite

    Clip sur porcelaine

    Vendredi 22 janvier 2021 par Benjamin Bardinet
    ARTS

    Vibrations picturales

    Mardi 8 décembre 2020 par Benjamin Bardinet
  • Scènes
    • Trouvez un spectacle à GRENOBLE
    • Spectacles à l'affiche aujourd'hui
    • Prochains spectacles
    • Votre Week-End
    Crise du coronavirus

    « Aujourd’hui, nos théâtres sont de grandes gares où les trains restent à quai »

    Vendredi 15 janvier 2021 par Aurélien Martinez
    Humour

    L’amour à la machine féministe

    Mardi 8 décembre 2020 par Aurélien Martinez
    SCENES

    Révolte tous azimuts

    Mardi 8 décembre 2020 par Nadja Pobel
  • Musiques
    • Trouvez un concert à GRENOBLE
    • Concerts à l'affiche aujourd'hui
    • Prochains concerts
    • Votre Week-End
    Concert

    Un détour chez Renart

    Mardi 26 janvier 2021 par La rédaction
    Nouvel album

    Marc Di Malta : liberté, humilité, réalité

    Jeudi 21 janvier 2021 par Hugo Verit
    Concert

    Mama Kandy se lance face caméra

    Mercredi 13 janvier 2021 par Martin de Kerimel
  • Connaître
    • Animations à l'affiche aujourd'hui
    • Prochaines animations
    • Votre Week-End
    Sciences

    Objectif Terre

    Lundi 11 janvier 2021 par Martin de Kerimel
    CONNAITRE

    Des femmes au sommet

    Mardi 8 décembre 2020 par Martin de Kerimel
    Événement

    "Livres à vous" s’adapte aux circonstances

    Jeudi 19 novembre 2020 par Martin de Kerimel
  • Guide Urbain
    GUIDE URBAIN

    Le chocolat est toujours là !

    Mardi 8 décembre 2020 par Vincent Raymond
    GUIDE URBAIN

    Exodus Tattoo : l’art du tatouage

    Mardi 20 octobre 2020 par Hugo Verit
    GUIDE URBAIN

    Orangerie de Grenoble : ça avance !

    Mardi 20 octobre 2020 par Martin de Kerimel
    GUIDE URBAIN

    Pop Local, la boutique éphémère grenobloise pour jeunes parents

    Mardi 20 octobre 2020 par Sandy Plas
  • Escapades
  • PLUS +
    • Patrimoine
    • Vidéos
    • Guide Urbain
    • Dossiers
    • Concours
    • Patrimoine
  • RECHERCHE AGENDA
NEWSLETTER

Newsletter Grenoble
Chaque semaine, en un coup d'oeil, tous les programmes. un outil pratique et complet pour constituer sa semaine de sorties à Grenoble

PUBLICITÉ
LE WEB DES SORTIES
  • Édition de GRENOBLE
  • RECHERCHE AGENDA

  • Actus
    Collectif

    Et si le Dispel disparaissait ?

    Lundi 25 janvier 2021 par Martin de Kerimel
    ACTUS

    BD : le festival d’Angoulême s’affiche en gare de Grenoble

    Mardi 19 janvier 2021 par Sandy Plas
    Initiatives

    La culture façon puzzle

    Jeudi 14 janvier 2021 par Martin de Kerimel
    Solidarité

    De l’espoir sur les murs !

    Vendredi 8 janvier 2021 par Martin de Kerimel
  • Ecrans
    • Trouvez une séance à GRENOBLE
    • Films à l'affiche
    • Salles de cinéma
    • Critiques cinéma
    ECRANS

    Mandibules

    Mardi 8 décembre 2020 par Vincent Raymond
    ECRANS

    Falling

    Mardi 8 décembre 2020 par Vincent Raymond
    ECRANS

    Slalom

    Mardi 8 décembre 2020 par Vincent Raymond
  • Arts
    • Trouvez une expo à GRENOBLE
    • Expositions à l'affiche aujourd'hui
    • Prochaines expositions
    • Votre Week-End
    ARTS

    Fantômes photographiques

    Jeudi 14 janvier 2021 par Benjamin Bardinet
    Insolite

    Clip sur porcelaine

    Vendredi 22 janvier 2021 par Benjamin Bardinet
    ARTS

    Vibrations picturales

    Mardi 8 décembre 2020 par Benjamin Bardinet
  • Scènes
    • Trouvez un spectacle à GRENOBLE
    • Spectacles à l'affiche aujourd'hui
    • Prochains spectacles
    • Votre Week-End
    Crise du coronavirus

    « Aujourd’hui, nos théâtres sont de grandes gares où les trains restent à quai »

    Vendredi 15 janvier 2021 par Aurélien Martinez
    Humour

    L’amour à la machine féministe

    Mardi 8 décembre 2020 par Aurélien Martinez
    SCENES

    Révolte tous azimuts

    Mardi 8 décembre 2020 par Nadja Pobel
  • Musiques
    • Trouvez un concert à GRENOBLE
    • Concerts à l'affiche aujourd'hui
    • Prochains concerts
    • Votre Week-End
    Concert

    Un détour chez Renart

    Mardi 26 janvier 2021 par La rédaction
    Nouvel album

    Marc Di Malta : liberté, humilité, réalité

    Jeudi 21 janvier 2021 par Hugo Verit
    Concert

    Mama Kandy se lance face caméra

    Mercredi 13 janvier 2021 par Martin de Kerimel
  • Connaître
    • Animations à l'affiche aujourd'hui
    • Prochaines animations
    • Votre Week-End
    Sciences

    Objectif Terre

    Lundi 11 janvier 2021 par Martin de Kerimel
    CONNAITRE

    Des femmes au sommet

    Mardi 8 décembre 2020 par Martin de Kerimel
    Événement

    "Livres à vous" s’adapte aux circonstances

    Jeudi 19 novembre 2020 par Martin de Kerimel
  • Guide Urbain
    GUIDE URBAIN

    Le chocolat est toujours là !

    Mardi 8 décembre 2020 par Vincent Raymond
    GUIDE URBAIN

    Exodus Tattoo : l’art du tatouage

    Mardi 20 octobre 2020 par Hugo Verit
    GUIDE URBAIN

    Orangerie de Grenoble : ça avance !

    Mardi 20 octobre 2020 par Martin de Kerimel
    GUIDE URBAIN

    Pop Local, la boutique éphémère grenobloise pour jeunes parents

    Mardi 20 octobre 2020 par Sandy Plas
  • Escapades
  • Terrasses
  • Vidéos
  • PLUS +
    • Terrasses
    • Vidéos
    • Guide Urbain
    • Dossiers
    • Concours
    • Patrimoine
SCENES

« S'adresser aux intestins du spectateur »

Laurent Brethome fait partie de ces jeunes metteurs en scène talentueux qui délivrent un véritable discours d’artiste sur leur travail. On l’a rencontré pour qu’il nous touche deux mots des Souffrances de Job, spectacle de théâtre total qui bouscule littéralement le spectateur. Propos recueillis par Aurélien Martinez

SCENES

« S'adresser aux intestins du spectateur »

Laurent Brethome fait partie de ces jeunes metteurs en scène talentueux qui délivrent un véritable discours d’artiste sur leur travail. On l’a rencontré pour qu’il nous touche deux mots des Souffrances de Job, spectacle de théâtre total qui bouscule littéralement le spectateur. Propos recueillis par Aurélien Martinez

« S'adresser aux intestins du spectateur »

par François Cau

Lundi 1 mars 2010
4384
LECTURES

par François Cau

Lundi 1 mars 2010
4384
LECTURES

Les Souffrances de Job, réinterprétation théâtrale du mythe biblique par Hanokh Levin (l’un des plus grands auteurs contemporains israéliens), était un texte réputé immontable…
Laurent Brethome
: C’est effectivement ce qu’on m’a renvoyé pendant trois ans. C’était un défi de mettre en scène cette pièce très baroque et épique, qui mélange tous les genres théâtraux ; et j’ai donc eu cette épée de Damoclès au-dessus de moi pendant les trois ans… Il y a un programmateur à Lyon qui m’a clairement dit : "Laurent, j’ai envie de soutenir ton travail et ta compagnie, mais pas sur un texte comme ça, trop violent, qui fait peur. Je ne sais pas comment va réagir mon public" – j’adore d’ailleurs quand les programmateurs disent "mon public" ! Pour moi, aujourd’hui, il y a ce qui fait œuvre, et ce qui est de l’ordre de la production. Soit on s’adresse à des spectateurs, soit on s’adresse à des consommateurs. Il est clair que Les Souffrances de Job s’adresse à des spectateurs et fait œuvre : c’est un texte radical, une vision de l’être humain carnassière, violente mais malheureusement très vraie. C’est donc un spectacle qui dérange, mais en bien puisque la majorité des retours que l’on a depuis maintenant un mois et demi que l’on tourne partout en France montrent que les gens sont plutôt heureux de se prendre cette claque-là.

Le texte traite de la souffrance des hommes au nom d’un hypothétique Dieu…
Levin s’amuse à pasticher la bible. Dans cette dernière, on se pose la question de savoir pourquoi l’on souffre. En gros, si vous souffrez, si vous avez des épreuves dans la vie, c’est forcément que vous avez fait quelque chose de mal. Or, chez Levin, la souffrance est gratuite. D’ailleurs Job l’affirme lui-même dans le chapitre des amis : lorsqu’ils lui disent qu’il a dû faire quelque chose de mal, il leur répond de ne pas chercher de sens, "il n’y a pas d’autre sens à la souffrance que la souffrance". C’est un texte qui repose la question de la foi. J’ai rencontré beaucoup de spectateurs, et que ce soit des croyants, des pratiquants ou des athées, ça bouscule beaucoup de choses en eux…

Car même si Levin se définissait comme athée, il ne tranche pas sur la question de l’existence ou non de Dieu…
C’est la force de cette pièce : elle n’est pas moralisatrice. Levin ne donne pas de réponses, il ne pose que des questions. C’est pour ça que c’est un grand texte, et je pense que le théâtre doit s’inscrire dans cette lignée, sinon il tombe dans une position démagogique. Je suis un jeune metteur en scène, j’ai trente ans, je n’ai aucune prétention, et encore moins celle de donner des leçons à qui que ce soit. Je recherche depuis sept ans, chaque texte que je monte est une nouvelle mise en danger, et avec un matériau comme celui-ci, il est clair que c’est même plus qu’une mise en danger : comme je vous le disais, on a affirmé que j’étais fou de monter ce texte-là ! Pour dire à quel point il pose question : il n’a jamais été monté ailleurs qu’en Israël. Et lors d’une prochaine représentation à Décines, trois personnes du théâtre de Stockholm se déplacent (dont un grand metteur en scène suédois), parce que eux-mêmes se demandent comment on a pu y arriver !

Votre mise en scène, très riche en images choc, semble faite pour faire réagir le spectateur…
Avec mon équipe, on essaie d’interroger un rapport festif et généreux au théâtre. Je ne crois pas que le théâtre soit quelque chose de sérieux et sacré, je laisse ça à ceux qui font du théâtre pour théâtreux. J’imagine toujours que le théâtre puisse être populaire : un terme aujourd’hui énormément galvaudé, et très souvent confondu avec le terme populiste. Au cours de ma formation, quand j’ai fait le Conservatoire de Grenoble ou la Comédie de Saint-Étienne, je me suis vraiment interrogé sur ce rapport au public. J’essaie de provoquer, mais ce n’est pas de la provocation gratuite puisqu’elle s’appuie sur une cohérence artistique globale : une dramaturgie, une lecture, une esthétique… Je pense qu’il faut déclencher les passions. Ce qui est rédhibitoire au théâtre, c’est quand on s’emmerde ! Un spectateur qui vient me dire qu’il a adoré ou détesté, je le reçois de la même manière, car cela vient avant tout de la part d’un spectateur qui ne s’est pas ennuyé. Et donc il s’est passé des choses en lui. La manière que j’ai de faire du théâtre s’adresse plus aux intestins du spectateur qu’à son cerveau ! Or, dans notre société, on n’a pas envie d’être bousculé au théâtre : on veut venir voir une belle histoire, passer une belle soirée – et si on peut rire, c’est encore mieux ! Alors que pour moi, le théâtre est un endroit catharsistique destiné à créer une émulation chez les gens… Avec mes petits moyens, j’ai envie de déranger le monde pour qu’il se regarde un peu plus le nombril.

Cette idée guide votre travail, même quand vous montez un Feydeau [on a pu voir son On purge bébé l’année dernière à l’Amphithéâtre de Pont-de-Claix] ?
Que ce soit Feydeau ou Levin, ils ont en commun d’enchanter le monde en interrogeant l’humain. J’aime ces auteurs qui vont gratter dans notre inconscient collectif… Ce sont des auteurs universels… Pas comme Rodrigo Garcia : un artiste très actuel, mais dont on sait très bien que les textes n’auront plus aucun intérêt dans vingt ans parce qu’il écrit à réactions, par rapport à son temps, à notre société de consommation. Alors que des auteurs comme Levin ou Feydeau traversent le temps en s’adressant à l’humain. Et finalement, que l’on soit en 2048, 2010 ou en 1980, l’humain est toujours le même…

Les Souffrances de Job, mardi 9 mars à 20h, à l’Hexagone (Meylan).

Les Souffrances de Job, réinterprétation théâtrale du mythe biblique par Hanokh Levin (l’un des plus grands auteurs contemporains israéliens), était un texte réputé immontable…
Laurent Brethome
: C’est effectivement ce qu’on m’a renvoyé pendant trois ans. C’était un défi de mettre en scène cette pièce très baroque et épique, qui mélange tous les genres théâtraux ; et j’ai donc eu cette épée de Damoclès au-dessus de moi pendant les trois ans… Il y a un programmateur à Lyon qui m’a clairement dit : "Laurent, j’ai envie de soutenir ton travail et ta compagnie, mais pas sur un texte comme ça, trop violent, qui fait peur. Je ne sais pas comment va réagir mon public" – j’adore d’ailleurs quand les programmateurs disent "mon public" ! Pour moi, aujourd’hui, il y a ce qui fait œuvre, et ce qui est de l’ordre de la production. Soit on s’adresse à des spectateurs, soit on s’adresse à des consommateurs. Il est clair que Les Souffrances de Job s’adresse à des spectateurs et fait œuvre : c’est un texte radical, une vision de l’être humain carnassière, violente mais malheureusement très vraie. C’est donc un spectacle qui dérange, mais en bien puisque la majorité des retours que l’on a depuis maintenant un mois et demi que l’on tourne partout en France montrent que les gens sont plutôt heureux de se prendre cette claque-là.

Le texte traite de la souffrance des hommes au nom d’un hypothétique Dieu…
Levin s’amuse à pasticher la bible. Dans cette dernière, on se pose la question de savoir pourquoi l’on souffre. En gros, si vous souffrez, si vous avez des épreuves dans la vie, c’est forcément que vous avez fait quelque chose de mal. Or, chez Levin, la souffrance est gratuite. D’ailleurs Job l’affirme lui-même dans le chapitre des amis : lorsqu’ils lui disent qu’il a dû faire quelque chose de mal, il leur répond de ne pas chercher de sens, "il n’y a pas d’autre sens à la souffrance que la souffrance". C’est un texte qui repose la question de la foi. J’ai rencontré beaucoup de spectateurs, et que ce soit des croyants, des pratiquants ou des athées, ça bouscule beaucoup de choses en eux…

Car même si Levin se définissait comme athée, il ne tranche pas sur la question de l’existence ou non de Dieu…
C’est la force de cette pièce : elle n’est pas moralisatrice. Levin ne donne pas de réponses, il ne pose que des questions. C’est pour ça que c’est un grand texte, et je pense que le théâtre doit s’inscrire dans cette lignée, sinon il tombe dans une position démagogique. Je suis un jeune metteur en scène, j’ai trente ans, je n’ai aucune prétention, et encore moins celle de donner des leçons à qui que ce soit. Je recherche depuis sept ans, chaque texte que je monte est une nouvelle mise en danger, et avec un matériau comme celui-ci, il est clair que c’est même plus qu’une mise en danger : comme je vous le disais, on a affirmé que j’étais fou de monter ce texte-là ! Pour dire à quel point il pose question : il n’a jamais été monté ailleurs qu’en Israël. Et lors d’une prochaine représentation à Décines, trois personnes du théâtre de Stockholm se déplacent (dont un grand metteur en scène suédois), parce que eux-mêmes se demandent comment on a pu y arriver !

Votre mise en scène, très riche en images choc, semble faite pour faire réagir le spectateur…
Avec mon équipe, on essaie d’interroger un rapport festif et généreux au théâtre. Je ne crois pas que le théâtre soit quelque chose de sérieux et sacré, je laisse ça à ceux qui font du théâtre pour théâtreux. J’imagine toujours que le théâtre puisse être populaire : un terme aujourd’hui énormément galvaudé, et très souvent confondu avec le terme populiste. Au cours de ma formation, quand j’ai fait le Conservatoire de Grenoble ou la Comédie de Saint-Étienne, je me suis vraiment interrogé sur ce rapport au public. J’essaie de provoquer, mais ce n’est pas de la provocation gratuite puisqu’elle s’appuie sur une cohérence artistique globale : une dramaturgie, une lecture, une esthétique… Je pense qu’il faut déclencher les passions. Ce qui est rédhibitoire au théâtre, c’est quand on s’emmerde ! Un spectateur qui vient me dire qu’il a adoré ou détesté, je le reçois de la même manière, car cela vient avant tout de la part d’un spectateur qui ne s’est pas ennuyé. Et donc il s’est passé des choses en lui. La manière que j’ai de faire du théâtre s’adresse plus aux intestins du spectateur qu’à son cerveau ! Or, dans notre société, on n’a pas envie d’être bousculé au théâtre : on veut venir voir une belle histoire, passer une belle soirée – et si on peut rire, c’est encore mieux ! Alors que pour moi, le théâtre est un endroit catharsistique destiné à créer une émulation chez les gens… Avec mes petits moyens, j’ai envie de déranger le monde pour qu’il se regarde un peu plus le nombril.

Cette idée guide votre travail, même quand vous montez un Feydeau [on a pu voir son On purge bébé l’année dernière à l’Amphithéâtre de Pont-de-Claix] ?
Que ce soit Feydeau ou Levin, ils ont en commun d’enchanter le monde en interrogeant l’humain. J’aime ces auteurs qui vont gratter dans notre inconscient collectif… Ce sont des auteurs universels… Pas comme Rodrigo Garcia : un artiste très actuel, mais dont on sait très bien que les textes n’auront plus aucun intérêt dans vingt ans parce qu’il écrit à réactions, par rapport à son temps, à notre société de consommation. Alors que des auteurs comme Levin ou Feydeau traversent le temps en s’adressant à l’humain. Et finalement, que l’on soit en 2048, 2010 ou en 1980, l’humain est toujours le même…

Les Souffrances de Job, mardi 9 mars à 20h, à l’Hexagone (Meylan).

Partager Twitter

pour aller plus loin

Claques gratuites

Claques gratuites

SCENES par François Cau le Jeudi 4 mars 2010 | Théâtre / Nous sommes chez Job, un riche homme d’affaires. Le festin s’achève à peine que les messagers se succèdent pour annoncer à Job une succession de (...)

Claques gratuites

SCENES par François Cau le Jeudi 4 mars 2010 | Théâtre / Nous sommes chez Job, un riche homme d’affaires. Le festin s’achève à peine que les messagers se succèdent pour annoncer à Job une succession de (...)

Fais dodo caca mon bébé

Fais dodo caca mon bébé

SCENES par François Cau le Jeudi 26 février 2009 | En re-création, On purge bébé s’autorise un ravalement de façade et un coup de jeune pour prouver que Feydeau n’a pas sombré dans la naphtaline du théâtre de (...)

Fais dodo caca mon bébé

SCENES par François Cau le Jeudi 26 février 2009 | En re-création, On purge bébé s’autorise un ravalement de façade et un coup de jeune pour prouver que Feydeau n’a pas sombré dans la naphtaline du théâtre de (...)

  • Tags
  •   Les+Souffrances+de+Job
  •   Laurent+Brethome
Article précédent

"Amer" : des hautes et des bas

Article précédent

"Amer" : des hautes et des bas

Article suivant

« J’ai ressorti mes griffes »

Article suivant

« J’ai ressorti mes griffes »

 

Spectacles

trouvez un spectacle près de chez vous

je lance ma recherche !

SCENES
la sélection de la rédaction Page 1

  • 1er juin des écritures théâtrales jeunesse

    En présence de l'auteur jeunesse Dominique Richard (...)

  • À petit pas dans les bois

    Théâtre gestuel et visuel (...)

  • Accessoires

    Théâtre musical. Dès 7 ans (...)

  • Aimer, aimer

    Lecture (...)

  • Babïl

    Théâtre. Dès 5 ans (...)

  • Berceuses

    Dès 18 mois (...)

  • Black boy

    D'après le roman de Richard Wright, par le théâtre du Mantois, adaptation, conception et jeu, Jérôme Imard, composition...
    Paru en 1945, Black Boy est un roman autobiographique de l'auteur noir Richard Wright qui dépeint ses conditions de vie (...)

  • Block

    Théâtre d'objets sonores connectés. Dès 3 ans (...)

  • Block

    Théâtre d'objets sonores connectés. Dès 3 ans (...)

  • Bobines et flacons

    Cirque, chansons, marionnettes. Dès 3 ans (...)

  • Boîte de nuits

    Théâtre et musique (...)

  • Boom

    Théâtre d'objets et marionnette. Dès 18 mois (...)

  • Borborygmes

    Cirque. Dès 4 ans (...)

  • Capitaine Fée, les aventures d'une fée pirate

    Dès 3 ans (...)

  • Chapi Chapo et les petites musiques de pluie

    Concert de toy music. Dès 3 ans (...)

  • Cirkantranse

    Cirque et musique. Dès 6 ans (...)

  • Contre-temps

    Voltige et humour absurde (...)

  • Costard

    Dès 7 ans (...)

  • Danse à la carte

    Danse. Dès 6 ans (...)

  • Danse à la carte

    Par la cie Ke Kosa. Dès 7 ans (...)

  • David et Claudio voyagent

    Comédie, magie (...)

  • David et Claudio voyagent

    Dès 3 ans (...)

  • Derviche

    Cirque et musique (...)

  • Dis non à ton nom

    Clown. Dès 7 ans (...)

  • El fumista, collectionneur de souvenirs

    Théâtre d'objets, magie, cirque. Dès 6 ans (...)

  • Elle pas princesse, Lui pas héros

    De Magali Mougel, conception et ms Johanny Bert, par Maïa Le Fourn et Jonathan Heckel. Des histoires qui s'assemblent...
    En partant d’une commande d’écriture adressée à l’autrice Magali Mougel, le metteur en scène Johanny Bert a conçu un spectacle (...)

  • Elle pas princesse, lui pas héros

    Théâtre (...)

  • Elle pas princesse, lui pas héros

    Théâtre (...)

  • Elle pas princesse, lui pas héros

    Dès 8 ans (...)

  • Elle pas princesse, lui pas héros

    Dès 7 ans (...)

  • Et maintenant que les présentations sont fête...

    Cabaret festif. Dès 8 ans (...)

  • Et si l'océan

    Théâtre d'objets. Dès 7 ans (...)

  • Et si l'océan...

    Contes. Dès 6 ans (...)

  • Et si l'océan...

    Contes océaniques. Dès 6 ans (...)

  • Et si l'océan...

    Contes océaniques. Dès 7 ans (...)

  • Gainsbourg for kids

    Chanson. Dès 7 ans (...)

  • Hôtel Bellevue

    Par la cie Arcosm. Dès 7 ans (...)

  • Il a beaucoup souffert Lucifer

    Par la Compagnie Si Sensible (...)

  • InTarsi

    Cirque. Dès 6 ans (...)

  • Intarsi

    Acrobaties. Dès 5 ans (...)

  • Jérémy Ferrari

    Avec son one-man-show "Anesthésie Générale"...
    « Je suis celui qui va le plus loin sur scène » nous déclarait l’humoriste Jérémy Ferrari en 2017 lors de son passage (...)

  • Journal de Grosse Patate

    Théâtre musical (...)

  • L'Amour vainqueur

    Opérette par Olivier Py. Dès 9 ans (...)

  • L'ascenceur

    Dialogues confinés (...)

  • L'écorce des rêves

    Danse. De 3 à 6 ans (...)

  • L'Ours et la lune

    Spectacle interactif, clownesque et poétique. Dès 3 ans (...)

  • La Carriole fantasque de Monsieur Vivaldi

    Théâtre musical (...)

  • La Migration des canards

    Par la cie Les Veilleurs...
    En 2018, la metteuse en scène grenobloise Émilie Le Roux, de la compagnie les Veilleurs, revenait avec une nouvelle (...)

  • La sieste au bois dormant

    Récit et musique (...)

  • La Tragédie du dossard 512

    De et par Yohann Métay...
    « T’es cap ou pas cap ? » Voilà ce qui, encaissé entre une gorgée de Leffe Triple et une bouchée de frites, a poussé Yohann Métay à (...)

  • Le discours

    D'après le roman de Fabrice Caro, par la Cie Le chat du désert, avec Grégory Faive, adaptation et ms Grégory Faive et Anne...
    Qu’on est heureux que le metteur en scène et comédien Grégory Faive revienne au seul-en-scène après son immense réussite Pourvu (...)

  • Le flocon magique

    De 1 à 3 ans (...)

  • Le grand voyage d'Annabelle

    Conte musical. Dès 5 ans (...)

  • Le petit géant

    De 1 à 3 ans (...)

  • Le rêve de Draculo

    Dès 3 ans (...)

  • Le vent s'en va

    Conte musical (...)

  • Les aventures de Black Sparrow

    Dès 3 ans (...)

  • Les enfants panés

    Contes et musique. Dès 3 ans (...)

  • Les paroles impossibles

    De Yoann Bourgeois. Dès 7 ans (...)

  • Les petites mains

    Danse et musique. Dès 12 mois (...)

  • Les pieds dans l’herbe

    Spectacle pédestre et musical (...)

  • Les saisons de Rosemarie

    Théâtre par la cie A.J.T (...)

  • Looking for Beethoven

    Hip-hop. Dès 6 ans (...)

  • Loto 3000

    Par le Collectif ÈS...
    Deuxième saison de résidence à la Rampe d’Échirolles pour le bondissant et facétieux jeune collectif Collectif ÈS. Qui, pour leur (...)

  • Lux

    Dès 5 ans (...)

  • Ma Class' hip-hop

    Conférence dansée. Dès 8 ans (...)

  • Magie chutes et pataques

    Dès 3 ans (...)

  • Mange tes ronces

    Théâtre d'ombres (...)

  • Même les lions

    Théâtre ciné-marionnettique (...)

  • Mike comedy show

    Scène ouverte aux humoristes isérois (...)

  • Mike comedy show

    Scène ouverte aux humoristes isérois. (...)

  • Mike comedy show

    Scène ouverte aux humoristes isérois. (...)

  • Mirages

    Dès 5 ans (...)

  • Moi et rien

    Théâtre d'ombre. Dès 5 ans (...)

  • Mon prof est un troll

    Théâtre d'objets. Dès 8 ans (...)

  • My land

    Dès 8 ans (...)

  • Nanan !

    Quintet jazz. Dès 4 ans (...)

  • Noces de sable

    De Didier Van Cauwelaert, ms Janine Madej-Weller, par la Cie L’Instant T. Réflexion faite, Sylvie Janin ne se suicidera (...)

  • P'tit loup et le grand manitou

    De 1 à 3 ans (...)

  • P'tit papier

    Théâtre d'objets, chanson et vidéo. Dès 3 ans (...)

  • Partitions

    Danse (...)

  • Père Peluche doit tout ranger

    De 1 à 3 ans (...)

  • Petite forêt

    Concert (...)

  • Pop-Up ou le voyage de Marin

    Théâtre. Dès 6 ans (...)

  • Puisette & fragile

    Théâtre et danse. Dès 3 ans (...)

  • Rien à dire

    Clown, poésie burlesque. Dès 6 ans (...)

  • Sans famille

    Spectacle musical (...)

  • Sganarelle ou le cocu imaginaire

    Molière revisité (...)

  • Sherlock Holmes et le mystère de la vallée de Boscombe

    Dès 8 ans. (...)

  • Sous la neige

    Poésie visuelle, sonore et sensible. De 9 mois à 6 ans. (...)

  • Sur le fil

    Hip-hop. Dès 7 ans (...)

  • Temps

    Poésie marionnettique et musique (...)

  • Toc toc toc monsieur Pouce

    Comptines. Dès 6 mois (...)

  • Tout ça tout ça

    Par la cie Soy (...)

  • Tria Fata

    Marionnettes et musiques éclectiques (...)

  • Un robot pas comme les autres

    Dès 3 ans (...)

  • Une forêt en bois... construire

    Théâtre d'objets et de bricolage (...)

  • Vestiaire B

    Danse hip-hop et contemporaine (...)

  • Viens voir les magiciens

    Magie sous toutes ses formes (...)

  • Vilain !

    Théatre, arts visuels et musique (...)

  • Wonderwall

    Danse (...)

  • Zoé fait la sieste

    Clown et contorsion (...)

  • Zoom dada

    Danse hip-hop. Dès 3 ans (...)

  • Zwaï

    Acrobaties et magie théâtrale (...)

BONS PLANS & CONCOURS

Gagnez des places de cinéma, de concerts, et des invitations aux spectacles

Tentez votre chance

Recherchez un article

Search for:

LE FILM DE LA SEMAINE

Sous les étoiles de Paris

De Claus Drexel (Fr, 1h30) avec Catherine Frot, Mahamadou Yaffa, Jean-Henri Compère

Depuis de nombreuses années, Christine vit sous un pont, isolée de toute famille et amis. Par une nuit comme il n’en existe que dans les contes, un jeune garçon de 8 ans fait irruption devant son abri. Suli ne parle pas français, il est perdu, séparé de sa mère… Ensemble, ils partent à sa recherche. A travers les rues de Paris, Christine et Suli vont apprendre à se connaître et à s’apprivoiser. Et Christine à retrouver une humanité qu’elle croyait disparue.

Voir les salles et horaires du film

Petit Bulletin


Edité à 35 000 exemplaires à Grenoble le Petit Bulletin est distribué gratuitement et en libre service tous les mercredis dans 1 000 points.
Le Petit Bulletin est édité par le Groupe Unagi.



Lisez le n°1169 en PDF
VOIR NOS ARCHIVES


Lisez le Panorama en PDF

Liens Utiles

  • Qui sommes nous ?
    Envoyez un programme
    Archives du journal
    Diffusion
    Recrutement
    Coordonnées
    Publicité
    Articles partenaires

Partenaires

  • Groupe Unagi
    Spot
    Hétéroclite
    Les Idées Restos
    Cours et Stages à grenoble
    Diffusion Active
    Agence Tintamarre
    IF

Contact

  • Le Petit Bulletin 12 , rue Ampère
    38 000 Grenoble
    Tel : 04 76 84 44 60
    Fax : 04 76 21 25 11
    Tous les contacts sur cette page
Copyright Le Petit Bulletin 2021 | Tous droits réservés.

Articles : Dossiers | Concours | Entretiens et portraits | News | Critiques cinéma | Vidéos

Agenda spectacles : à l'affiche aujourd'hui | prochains spectacles | votre Week End | Festivals | Salles de spectacles, théâtres