Hip-hop don't stop : « On se dirige tranquillement vers un festival d'importance nationale »

Nakama + Repaire(s)/Repère(s) (1ère partie)

L'Heure Bleue

ce spectacle n'est pas à l'affiche actuellement

Danse / C’est l’histoire d’un festival qui, depuis sa création en 2017, prend de plus en plus d’ampleur dans l’agglomération grenobloise : le Hip-hop don’t stop, piloté par l’Heure bleue de Saint-Martin-d’Hères et la compagnie Citadanse. À la veille de la troisième édition prévue du 7 au 16 février, rencontre avec Hachemi Manaa, co-directeur artistique de l’aventure.

« À Saint-Martin-d’Hères et dans toute l’agglomération grenobloise en général, il y a toujours eu une grosse histoire de la culture hip-hop, et notamment de la danse hip-hop grâce au chorégraphe Bouba Landrille Tchouda. Se sont alors succédé plusieurs générations de danseurs, et c’était je pense important à un moment de créer un temps fort métropolitain autour de cette pratique. » Voilà comment Hachemi Manaa de la compagnie martinéroise Citadanse explique la création du Hip-hop don’t stop festival en 2017.

Un événement qui s’inscrit dans la lignée d’un précédent. « C’est l’héritier d’un autre festival qui avait lieu auparavant sur l’agglomération grenobloise : La Nuit du hip-hop, menée par Anne-Marie Astier. Il y a un peu eu un passage de relai entre elle et Vincent Villenave, à l’époque directeur de l’Heure bleue à Saint-Martin-d’Hères, qui a tout de suite accepté de remettre en marche le projet. »

« Il y avait clairement un manque »

Depuis, Hip-hop don’t stop prend chaque année de l’ampleur. « Sur l’agglo, il y avait clairement un manque de lumière, d’événement de grande envergure centré sur le hip-hop, alors qu’il y a beaucoup de pratiquants et pratiquantes. Humblement, je dirais qu’on se dirige tranquillement vers un festival d’importance nationale. Cette année, on a par exemple beaucoup de grands noms nationaux voire internationaux de la culture hip-hop, aussi bien pour les spectacles que pour la soirée battle. »

Pas faux. On pourra ainsi assister à une pièce (Danser Casa, créée fin juin au festival Montpellier Danse – photo) de Kader Attou et Mourad Merzouki, soit tout simplement deux des noms les plus importants du hip-hop français. Classe. Ou encore à une création signée Nono Battesti, artiste qui remplit souvent les salles et draine un public large – on l’a encore constaté cet été dans le Off du Festival d’Avignon.

Citons également, parmi les autres propositions, celle, intrigante, baptisée Emoovoir, fruit de la rencontre entre le très chanson française Lionel Damei et le danseur Geoffroy Durochat. Et bien sûr la fameuse soirée battle qui clôturera le festival, histoire d’en mettre littéralement plein la vue.

Hip hop don’t stop
Dans divers lieux du jeudi 7 au samedi 16 février

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