Superflux, clap de fin

Le collectif Superflux piloté par la galerie Roger Tator, présente pour la dixième et dernière année un parcours lumineux dans le quartier de la Guillotière. Parmi la quinzaine d'artistes présents, Laurent Pernel, artiste plasticien. Propos recueillis par NP

Petit Bulletin : «10/10» marque la fin de l'aventure Superfux dans la fête des Lumières...
Laurent Pernel : L'idée de départ, il y a dix ans, était d'inviter des artistes à travailler autour de la lumière dans des espaces mis à disposition par les commerçants, les particuliers. Depuis quatre ans, le projet se faisait autour de boîtes «transaltantiques» de containers de 2X2 mètres. Cette année, la galerie a repris dix projets existants déjà présentés dans les précédents parcours qui sont remis en scène pour le plaisir. Ce sont des coups de cœur. Il y a des reprises et quelques inédits.Qu'allez-vous présenter durant ces trois jours (les 6-7-8 déc) ?
Mon projet n'est pas une création. C'est seulement la deuxième année que je présente une installation dans ce parcours, donc je n'ai pas voulu reprendre la même chose que l'an dernier où j'avais fait un agrandissement d'un feu piéton place Raspail. Ce nouveau projet s'appelle «Plein phare à 300 000 km/h». Je suis installé dans la «dent creuse», l'espace vide en face de l'îlot d'Amarante, à l'intersection des rues Montesquieu et Sébastien Gryphe. 300 000 km/h, correspond à la vitesse de la lumière. Il y aura un phare suspendu dans un godet en haut du mât d'une pelleteuse de 35 tonnes ; il va éclairer les bancs où les gens seront assis ou alors une partie des bâtiments. C'est encore à définir. Ma proposition vis à transformer un engin de travaux en éclairage public. Ce bras sera placé à 9 mètres de hauteur et projettera 10 000 watts pour faire une sorte de lampadaire urbain. L'origine du projet était d'éclairer une petite vierge nichée dans le mur en face mais pour des raisons de sécurité, cela n'a pas été possible.Cette installation est-elle une commande de Superflux ?
Non, le principe est toujours d'avoir carte blanche. La seule contrainte est de travailler avec la lumière. J'avais ce projet dans les cartons depuis deux ans, mais je ne trouvais pas le lieu pour le monter. Cela ne pouvait pas non plus se faire dans les boîtes imposées les autres années…

pour aller plus loin

vous serez sans doute intéressé par...

Mercredi 30 novembre 2011 À l’écart de la foule compacte qui immobilise la Presqu’île chaque année, les "quartiers" de Lyon sont le terrain d’expérimentations parfois audacieuses, souvent inventives qui avec de petits moyens invitent habitants et touristes à regarder la...

Suivez la guide !

Clubbing, expos, cinéma, humour, théâtre, danse, littérature, fripes, famille… abonne toi pour recevoir une fois par semaine les conseils sorties de la rédac’ !

En poursuivant votre navigation, vous acceptez le dépôt de cookies destinés au fonctionnement du site internet. Plus d'informations sur notre politique de confidentialité. X