Fisherman's friends : un air d'Islande

Faite de mille particularités linguistiques, culturelles, politiques et artistiques, l'Islande, pays du bout du monde à bien des égards, brille notamment par la richesse de sa production musicale, jamais mieux mise en lumière qu'à l'occasion du festival local Iceland Airwaves, laboratoire de tendances et incubateur de talents à exporter. Mais que se passe-t-il donc là haut ?

Qu'est-ce donc que cet étrange pays que l'Islande ?

Un pays que trop de gens confondent avec l'Irlande (on en a rencontré bien plus qu'on n'aurait pu l'imaginer, inconscients qu'une simple lettre peut perturber complètement vos vacances), qui flirte avec le cercle polaire, est parsemé de volcans dont l'un couvre un tiers du territoire quand un autre a paralysé l'Europe il y a deux ans – on n'a alors jamais autant parlé de ce pays en se gaussant de notre incapacité à prononcer Eyjafjallajökull et de cette tendance islandaise de vouloir faire son intéressant avec des noms à coucher dehors, alors même qu'un Islandais serait incapable de prononcer correctement les mots « Jean d'Ormesson » (mais qui le leur demanderait, à moins bien sûr que Jean d'Ormesson n'entre un jour en éruption, ce qui est peu probable).

Drôle de pays disions nous : allez donc trouver un pays riche en glaciers (l'autre spécialité islandaise, positionnée la plupart du temps SUR les volcans - oui l'Islande a le sens du paradoxe, on y reviendra) dont l'eau du robinet sort naturellement à 80° - toujours ouvrir l'eau froide en premier, on dit ça pour les éventuels candidats aux voyages (les urgences locales ne désemplissent pas de continentaux aux mains toutes rouges).

Un pays qui a traîné son gouvernement devant les tribunaux, refusé – à l'inverse de tous les pays du monde – de sauver ses banques et de rembourser les dettes de ces dernières lors de la crise de 2008 qui a mis à genoux une population de 320000 habitants (dont un gros tiers vit à Reykjavik, la capitale). Les Anglais ont bien essayé la menace pour se faire rembourser mais ils en ont été pour leurs frais (la vérité c'est que plus personne n'a peur des Anglais). Pourquoi un peuple irait-il donc payer les erreurs d'une poignée de spéculateurs ? Les Islandais sont ainsi les seuls à avoir répondu correctement à une question que nos gouvernements continentaux ne se sont pas posée. Arrêtons-nous un instant pour méditer là-dessus...

Mieux, la crise aura été une telle prise de conscience pour ce peuple qui, comme beaucoup, vivait à crédit, sur la foi du mythe entretenu des « Nouveaux Vikings », ces banquiers qui, donc, ont spéculé (et perdu) l'équivalent de dix fois le PIB national sous les yeux fermés du susdit gouvernement, qu'il en élit par exemple le Coluche local, Jon Gnarr et son Best Party, à la mairie de Reykjavik. L'idée : tant qu'à élire des clowns, autant qu'ils soient drôles (depuis le maire a défilé travesti à la Gay Pride, imaginez maintenant la scène avec Gérard Collomb).

Et comme on n'est jamais si bien servi que par soi-même, les Islandais se sont également lancés dans un projet de nouvelle Constitution, tenez-vous bien, « pour les gens ordinaires » et rédigée par le peuple lui-même – rappelons que l'Islande a mis en place le premier parlement d'Europe, l'Althing, en 970, au pied de la faille tectonique qui sépare la plaque américaine de la plaque européenne et où se réunissaient les chefs de tribus, et n'en est donc pas à son coup d'essai en matière d'avancée démocratique. Après le coup de la Constitution Européenne et de son référendum, vu d'ici, on croit rêver. Méditons encore une minute, ça va nous calmer...

Pourtant, l'Islande s'est un temps posé la question de son entrée dans l'Union Européenne et dans l'Euro lorsque la couronne islandaise avait perdu tant de valeur qu'elle valait monnaie de singe (il n'y a pas de singes en Islande). Mais hors de question de céder sur les quotas draconiens que leur aurait imposé l'UE sur la pêche à la morue. Or s'il y a un truc avec lequel on ne badine pas là-bas c'est bien la pêche à la morue, fleuron et poumon historique de la pêche islandaise et même de son économie pourtant largement tertiarisée et développée sur des secteurs bien plus « avancés ». D'où aussi cette éternelle incompréhension sur la question de la régulation de la population de baleines (qui mangent les œufs de morue au cas où vous l'ignoreriez). Mais laissons ce débat de côté car pour comprendre cela, il faut être islandais. Appartenir à ce peuple à part qui parle une langue d'il y a mille ans, le vieux norrois, ancêtre du Danois, mais dont le territoire – grand comme la moitié de la France - est désert à 90 % sans qu'aucune habitation, aussi isolée soit-elle, ne soit dépourvue du wifi.

Entre un attachement viscéral à son histoire, ses sagas, ses ancêtres et son folklore et une ouverture dont on ferait souvent bien de s'inspirer, les Islandais croient en pas moins de 13 Pères Noël (ce qui fait beaucoup) mais ont été les premiers à élire une Première Ministre lesbienne affichée et aujourd'hui... mariée.

Iceland Airwaves

Si on vous dit tout ça, ce n'est pas pour vous pousser au tourisme nordique – on vous aurait alors parlé du paysage, mais y a pas marqué Géo – c'est plutôt parce que ce tout petit pays dont la population entière tiendrait une fois et demie dans Lyon intra muros est probablement, que l'on ramène cela à la proportion de sa population ou non, et de par ses spécificités et cette sensibilité parfaitement insulaire mais jamais repliée, l'un des plus créatifs au monde.

Pour vous le prouver, on se contentera ici de vous parler musique, même s'il n'est sûrement nul besoin de vous remémorer, avisés lecteurs du Petit Bulletin que vous êtes, des noms comme les Sugarcubes, Gus Gus, Sigur Ros, Mugison et bien entendu Björk (elle-même membre des Sugarcubes), première grande ambassadrice de l'Islande.

Car si ces noms sont apparus jusqu'à nous c'est sans doute parce que derrière chaque islandais sommeille un artiste et très souvent un musicien (parce qu'il faut bien, disent les Islandais, s'occuper pendant les longues nuits d'hiver, qui durent à peu près tout l'hiver, et que la géographie extra-terrestre de ce pays est inspirante en diable).

On en a la preuve chaque année lors du festival Iceland Airwaves qui débute cette semaine à Reykjavik et qui, en sus de la crème du rock mondial (du moins si les Américains ne sont pas empêchés par Sandy), regroupe, à 80 %, la fine fleur de la scène locale. Une scène qui bien loin des clichés habituels couvre tous les genres musicaux possibles, à rebours du cliché d'une esthétique islandaise faite de musique pour les fées propre à attirer les baleines.

L'occasion d'année en année de découvrir de nouveaux groupes, surtout pour nous continentaux, puisque la crise de 2008 a mis un frein certain aux tournées européennes des groupes islandais. La machine est en train de repartir mais cette édition d'Iceland Airwaves qui se délocalise parfois le temps de quelques dates, comme en avril dernier au Point Ephémère à Paris, est l'occasion de faire le point sur un certain nombre de formations, forcément triées sur le volet, vue la masse de projets présentés, amenées peut-être à déferler gentiment sur le continent dans les prochains mois. Du moins on l'espère :

Asgeir Trausti

Voilà le dernier petit génie en date de l'île, dont on s'arrache le disque Dýrð í dauðaþögn. A peine 20 ans et du talent plein les doigts dans un registre de folk volant qui n'est pas sans rappeler – y compris dans son usage décomplexé des synthés et de la voix de tête – un Bon Iver chantant dans la langue des Vikings ou, parfois, un Sigur Ros qui aurait troqué les ouragans électriques contre la brise fraîche du bord de mer. D'aucuns trouveront la chose un peu « cheesy », lors de quelques débordements soft-rock (un reproche qu'on fait également à Bon Iver) mais l'ensemble a de quoi séduire.

Of Monsters & Men

C'est sans doute la future grande exportation islandaise. A vrai dire, l'invasion a déjà commencé avec une première date à Paris en 2012 et une autre prévue au printemps prochain avec, peut-être, une tournée qui sait ? On ne serait pas étonné qu'un programmateur lyonnais se jette sur le phénomène en devenir – en tout cas on le leur conseille. Of Monsters & Men vient même de faire sa première télé française dans la très familiale quotidienne C à vous (!) sur France 5 qui pour le coup a grillé la priorité un Grand Journal plus amateur de bling-bling. Il faut dire que la petite fanfare a tout pour elle : un album, My Head is an animal, qui pourrait truster les bilans de fin d'année, un duo chanteur/chanteuse vibrant (un nounours blondinet et un semi-sosie de Björk) et un single Little Talks qui pourrait être l'une des choses les plus efficaces entendue cette année.

Tilbury

Si son album et le single éponyme qui l'emmène, Tenderloin, font référence au mythique quartier de San Francisco où l'on entasse SDF et toxicos depuis des lustres, Tilbury est bien tout ce qu'il y a de plus islandais. Le nom du groupe fait même référence à un téléfilm local culte (en Islande uniquement) des années 80. A l'échelle du pays, Tilbury est ce qu'on appelle communément un Super-groupe, réunissant des membres de plusieurs autres formations (Hjaltalin, Sin Fang...) à l'initiative de Thormodur Dagsson (Jeff Who ? Hudson Wayne), en un mélange de synth-pop et d'hommage à la pop des années 60.

Berndsen

Quand un type a trop écouté Marc Almond (et les Modern Talking?) dans sa jeunesse, voilà ce que ça donne. Quand en plus il sait trousser des pop-songs pour night clubs rétro et possède ce petit décrochement de voix tellement 80's, ça donne ce truc étrange et addictif à la fois, appelé Berndsen. Ici pas question de volcans, d'elfes ou de chants de baleines... Bienvenue dans l'Islande des vestes de jogging brillantes et de l'Eurovision (une religion locale). Même si, on le reconnaît, ce titre n'est pas le plus représentatif de l'ensemble de l'œuvre de Berndsen.

FM Belfast

Voilà un groupe qui ne fait rien pour que certains arrêtent de confondre l'Irlande et l'Islande. Ce qu'on lui pardonne volontiers pour sa capacité toute anglo-saxonne à faire danser son monde à coups de claviers diaboliques et de refrains universels. Pour donner une idée, FM Belfast est à situer quelque part entre les électro-popeux angliches du moment (Breton, Django Django...) et nos fameuses chaussures rémoises (The Shoes). Stars en Islande, où leurs disques se vendent par pelletées, il ne reste à ce quatuor qu'à conquérir le monde, ce qu'il ne saurait tarder à faire si justice il y a en ce bas-monde et si ses membres arrêtent de se balader en sous-vêtements (sous prétexte, comme raconté sur Underwear, qu'ils viennent d'"un pays où on compte les jours et où rien n'arrive jamais", ce qui est une excuse bien pitoyable pour se balader en slip, si vous voulez notre avis).

Barujarn

En Islande, le sable est noir et la mer est froide mais ça n'empêche pas de jouer de la surf-music. Sans doute que si Dick Dale ou les Trashmen avaient grandis sur la côte islandaise, ils se seraient appelé Barujarn (et auraient fait pipi dans des poissons, comme sur cette vidéo à ne pas mettre sous tous les yeux). Attention cinglés à tendance nudiste !

Bloodgroup

L'anti-Berndsen : là encore, l'influence des synthés venus de l'espace est patente mais Bloodgroup en fait un usage bien différent s'inscrivant dans une pop nettement plus atmosphérique et cold-wave. Et, dans le cas de l'Islande cold-wave, n'est pas un vain mot. Le single My Arms est simplement irrésistible, et puis ce chanteur et cette chanteuse (ce petit nez retroussé...) sont à tomber, il faut bien l'admettre. Nous enquêtons actuellement sur le fait de savoir s'ils sont célibataires. On vous tient au courant.

Valdimar/Eldar

Imaginez Bon Iver qui aurait abusé du beurre de cacahuète dans d'impensables proportions et vous obtenez Valdimar (Guðmundsson), déjà figure de proue du groupe post-pop éponyme et qui avec son compère producteur Björgvin a fondé Eldar. Un projet folk cette fois mais qui là encore repose tout entier sur les talents d'interprète de Valdimar (par ailleurs tromboniste émérite). Chez Tolkien, les Eldar sont des elfes surnommés « le peuple des étoiles ». Celui-ci est tombé d'une « géante rouge », comme on dit en astronomie.

For a Minor Reflection

Les fans hardcore de Sigur Ros connaissent évidemment Georg Holm, bassiste du quatuor. Voici le projet de son frère Kjartan, qui fit d'ailleurs la première partie en Europe des susnommés qui voient en FAMR le successeur de Mogwaï. Car oui, sous haute influence Explosions in the Sky/Sigur Ros (forcément), avec un nom pareil il ne pouvait s'agir que de post-rock bien velu.

Pascal Pinon

Non, il ne s'agit pas du jumeau caché de l'acteur Dominique Pinon exilé sur l'île de glace pour des raisons fiscales (on paie beaucoup d'impôts en Islande et on ne se plaint même pas) mais d'une formation féminine à deux têtes. Ce qui explique ce pseudonyme pas vraiment couleur locale mais révélateur de cet amour des artistes islandais pour les freaks en tout genre (quand ils n'en sont pas eux-mêmes) : Pascal Pinon, le vrai, étant un monstre de foire mexicain dont on avait maquillé à l'aide de cire la tumeur frontale en visage surnuméraire. Les jumelles Jófríður et Asthildur Akadottir – à la précocité quasi-björkienne puisqu'elles ont enregistré leur premier album à 14 ans – sont bien moins effrayantes. Elles sont même tout le contraire, puisque leur folk délicat donnerait envie de caresser des chatons au pire des tueurs en série. Pascal Pinon, on serait tenté de se laisser pousser une deuxième tête afin de disposer de plus d'oreilles pour mieux t'écouter, mon enfant.

Prinspóló

En Islande, enfants et adultes raffolent des Prins Póló (ou Prince Polo), des gaufrettes au chocolat à

peu près immangeables fabriquées en Pologne, avec ce qu'on pense être de vieux morceaux de cartons trempés dans du chocolat bon marché – en Islande on aime aussi les kleinur, un genre de bugne cuite dans la graisse de mouton (c'est très bon mais ça fait un peu péter). Cet amour pâtissier pour le biscuit venu de Pologne a conduit Svavar Pétur Eysteinsson, tête couronnée de carton, à en baptiser son projet musical. Une folk pop en islandais bien plus goûtue que la spécialité chocolatière où il déclare également sa flamme aux spaghettis-boulettes sur Hall og Spaghetti (cet homme aime visiblement manger). On ne s'en plaindra pas, visiblement ça l'inspire. Alors laissons le faire, même si de toute évidence, cet homme est fou.

Pour bien faire, difficile de passer à côté de la version live qui vaut son pesant de poisson séché en compagnie de Megas, légende du rock islandais aujourd'hui quelque peu décatie, également écrivain, ex-membre, entre autres, de Kukl, le premier groupe de Björk, et idole de Mark E. Smith de The Fall avec qui il partage visiblement le même droguiste :

Prince Valium

Prince Valium, lui, préfère les tranquillisants aux Prins Póló. Il est vrai que ça n'est pas tout à fait le même usage et que les Prins Póló ne sont pas remboursés par la sécu (si en plus on entre dans le fonctionnement du système de remboursement islandais, on va y passer la journée). Le fait est que ça s'entend et qu'on s'aperçoit très vite de l'influence des produits qu'on ingère sur la musique, ici électronique, planante et animiste. Une chose est sûre vous ne risquez pas de croiser Prince Valium en train de faire le guignol avec une couronne en carton sur la tête. Si c'est le cas, veillez à ce qu'il aille faire renouveler son ordonnance.

Sin Fang

Indispensable leader des excellents Seabear, le tout foufou Sindri Már Sigfússon, qu'on surnomme parfois le Beck islandais – ce qui n'est plus forcément un compliment – officie aussi en solo sous le nom de Sin Fang ou, pour son premier album sorti en 2009, Sin Fang Bous (vu d'ici on ne voit pas trop ce que ça change). Vous suivez toujours ? Bien, alors le mieux est encore d'écouter ce dont il est capable, sinon on va être obligé de vous dire qu'il est fan de skateboard et aime porter des fausses barbes en tissu ou en carton, et honnêtement ce n'est pas si important, chacun fait ce qu'il veut non ?

Snorri Elgasson

Comme beaucoup de ses pairs scandinaves (norvégiens et suédois surtout), Snorri Elgasson, passé par Paris au printemps lors du décrochage parisien d'Iceland Airwaves, opère dans une veine boisée et folkeuse typique des nordiques à chemise à carreaux. Mais quand les susdits sont imprégnés d'Americana, lui conserve cette touche islandaise, cette production à haute teneur en reverb et cette voix angélique qui le rapprochent d'un Jonsi (Sigur Ros). On abuse beaucoup trop du cliché baleine-elfe dès qu'il s'agit de musique islandaise mais il faut reconnaître que l'atavisme de certains de ses musiciens les fait chanter très aigu.

Útidúr

Pour commencer savoir que Útidúr se prononce « ooh-detour », ce qui vous donne une idée des difficultés en jeu quand il s'agit de parler ou de simplement prononcer l'Islandais (de toute façon, apprenez-plutôt le Chinois). Ici, le groupe, composé de dix musiciens s'apparente à une fanfare pop dont les influences vont d'Ennio Morricone à Calexico (un conseil d'Islandais : ne jamais recongeler un Calexico décongelé), sublime, comme on dit dans Masterchef, la chair de la chanson pour marins, jusqu'à la faire naviguer vers les Balkans chers à Beirut. Orchestrations aux cordeaux, mélodies impeccables, Útidúr, contribue à prouver que les Islandais sont de sacrés navigateurs musicaux. Et comme le montre cette vidéo, ils ne sont pas les derniers pour la déconne.

Árstíðir

Là encore sorte de best-of venu de quelques groupes locaux, réunis en une chorale pop-baroque comme on n'en voit guère qu'en Islande. C'est-à-dire qui ne ressemble à rien de vraiment connu et qui pourrait être une troupe de barde moyenageux, une bande de cow-boys bivouaquant à La Porte du Paradis, un tas de têtes à gifles prog rock 70's ou un assemblage de post-rockeux-postmoderne. Le fait est qu'Árstíðir est tout cela à la fois et que c'est ce qui le rend si fascinant.

Bonus (1) :

Le bon lyonnais, lecteur assidu du Petit Bulletin et/ou fidèle de l'Epicerie Moderne, s'émeut encore du passage de Hjaltalin à Feyzin dans une relative indifférence certes, à l'exception d'une poignée de spectatrices tombées unanimement amoureuses du chanteur Högni Egilsson, mélange de Sting et de Belle des champs à barbe (ou de Beau des champs, donc). Ceux qui ont pu assister à ce concert d'exception ont peut-être acheté le DVD, sorti en Islande il y a deux ans, que proposait alors le groupe. Pour les autres, difficile de vous priver de cette session splendide avec l'orchestre symphonique d'Islande :

Pour se tenir au courant de l'actualité musicale (et de l'actualité tout court) islandaise (en anglais, ce qui est toujours pratique quand on ne parle pas le vieux norrois) et si tant est que vous en ayez quoi que ce soit à faire, consulter le Petit Bulletin local : l'excellent The Reykjavik Grapevine : www.grapevine.is

(1) C'est aussi le nom du supermarché préféré des Islandais. Son emblème est un cochon, pour ceux que ça intéresse.

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