Orson Welles disait préférer la radio au cinéma parce que l'image y est plus grande. Ma passion pour le son s'inscrit parfaitement dans cette appréciation. Les plans sonores n'ont pas de bord cadre qui les limitent. Ils enrobent le réel, restituent la dynamique de l'action, captent les émotions. Il me semblait donc que le micro trouverait discrètement et efficacement sa place dans les coulisses du Ballet de l'Opéra pour que l'auditeur ait ensuite l'illusion d'y être lui-même et qu'il mette en marche son imagination, qu'il se fasse sa propre représentation de ces séances de répétition. Philippe Joanin
Petit Bulletin Lyon
Spectacle
Dans les coulisses de la soirée Forsythe
Publié Vendredi 31 octobre 2014