Vieille abonnée à l’Opéra de Lyon, je vois régulièrement des spectacles de danse, ce qui m’a permis à de nombreuses reprises d’apprécier l’excellence du corps de ballet de la maison. Je suis toujours frappée par la grâce et l’absence apparente d’effort des danseurs alors que dans le même temps leurs mouvements me paraissent incroyables de force, de souplesse ou de rapidité. Elisabeth Marty
Je suis partie d’images nettes, avec une lumière assez réaliste, centrées sur les danseurs qui détendent leurs muscles, s’échauffent, regardent pour s’imprégner des gestes, esquissent les premiers pas (photos 1, 2, 3, 4).
J’ai ensuite montré le répétiteur donnant des instructions aux danseurs (photo 5), puis les danseurs exécutant les figures indiquées (photo 6).
Les images suivantes proposent des gestes plus aboutis exécutés par des couples ou par un ensemble de danseurs.
Pour traduire l’impression de mise en forme esthétique, de légèreté et de mouvement, j’ai choisi de traiter les photos avec de plus en plus de luminosité et un flou de mouvement de plus en plus accusé. L’idée est de sortir du réalisme pour retranscrire l’impression de magie qu’on éprouve en regardant les danseurs se mouvoir : quand bien même la mise en place du ballet est en cours, chacun des gestes observé peut apparaître comme une pépite de maîtrise et de grâce pour les observateurs ordinaires que nous sommes.
https://www.facebook.com/pages/Photo-GraphEM/546563342108921
