On descend 5 étages, 20 mètres sous le sol. On traverse des couloirs étroits et obscurs, des escaliers gris en béton, éclairés par des lumières blanches, des passerelles ouvertes. On rentre dans le coeur de l’immeuble; la salle de spectacle…Tout est vivant mais encore “dépareillé”... Cristina de Albuquerque
Tout se prépare, se peaufine, s’accorde et se met en place pour les spectacles en cours ou à venir. Les costumes organisés sur des portants, les décors recevants les dernières retouches, l’éclairage en test…
On remonte et on arrive à la salle de répétition de Drumming Live, en haut de l’Opéra, on est au dessus des toits de la Presqu’île. On s’accommode à quelques pas des danseurs, on les voit travailler.
La musique douce et très présente, évolue en crescendo, fluide comme un cours d’eau. Les danseurs se déplacent de façon continue, occupant la scène. Ils dessinent sur l’espace avec leurs corps, des traits étendus et lents, d’autres rapides et précis. Ils se croisent, s’emmêlent, en convergeant, en divergeant. Comme un seul corps, ils forment un mur en mouvement.
On sort émerveillés d’avoir vécu un peu de ce spectacle, de l’avoir vu encore un peu "déshabillé" et de pouvoir le connaître sur cette autre face, normalement cachée au public.