14h. Devant l’entrée de l’opéra quatre jeunes filles "breakdancent". Je retrouve ma Brigade du ballet et commence ma visite de l’Opéra. C’est aux alentours de 15h, après avoir visité vingt mètres sous terre une salle de répétition dédiée aux chanteurs et musiciens, que j’arrive au dernier étage, dans la salle de répétition des danseurs ! Hélène Verhelle
La lumière entre pleinement dans cette salle et la vue sur Fourvière, en face, est superbe. Je m’installe dans un coin tandis que les danseurs finissent de s’échauffer. J’observe. Je dessine. Je photographie. Je tente de capter le mouvement.
Lent, fugitif, saccadé, fluide, le geste est toujours net. Les corps sont tendus. Parfois, ils expriment de la joie peut être, celle de «tenir son mouvement», de «prendre de l’ampleur» –comme le conseille Tada (Tadayoshi Kokeguchi, mais tout le monde appelle Tada).
Je regarde toujours. La lumière a décliné depuis mon arrivée.
18h. Je sors. Je quitte le calme et la concentration de l’opéra. D’autres danseurs sont devant l’opéra est répètent une chorégraphie très urbaine. Je marche lentement jusque chez moi. Je me concentre sur mes pas et pense aux futurs spectacles…
