Musée des Beaux-Arts de Lyon

Un moment hors du temps

Ayant terminé la visite du Musée des Confluences et disposant de plus de 3 heures avant de reprendre mon Ouibus à 5 €, j’ai filé au Musée des Beaux Arts, place des Terreaux. C’est un bon parcours Culture à Lyon car facilement accessible en transport en commun. Et cela a l’intérêt de combiner le musée le plus récent et sans doute un des plus anciens, abrité dans un bâtiment du XVIème siècle.

Le Musée donne sur la Place des Terreaux, endroit privilégié, et s’ouvre sur un jardin intérieur arboré particulièrement paisible, parsemé de quelques statues.

Comme tout musée patrimonial des grandes villes, il propose un parcours de l’Antiquité à la peinture du 20ème siècle qui mérite sans doute la journée ou d’y revenir plusieurs fois. Je me suis donc concentré sur les chefs d’œuvres qui font d’ailleurs l’objet d’une brochure.

Premiers pas vers la Chapelle du musée où l’on découvre quelques magnifiques statues de Rodin, un musculeux Héraklès archer de Bourdelle et une Vénus tout en rondeur de Maillol.

Je me suis ensuite dirigé vers la salle des Impressionnistes, auxquels je suis particulièrement sensible, et de la fin du 19ème siècle où l’on retrouve quelques Monet, dont « La Tamise à Charing-Cros » qui faisait écho au tableau « Londres. le Parlement. Reflets sur la Tamise. » que j’avais vu au Musée Marmottan en novembre. Un Renoir, un Sisley, deux Bonnard, quelques Degas, un Cézanne : c’est toujours une réelle émotion de contempler ces œuvres des plus grands peintres qui dès le premier regard vous font vibrer. Et un Gauguin en très bonne place, Nave Nave Mahana, car il est le premier acheté par un musée français.

On peut ensuite flâner dans les différentes salles du musée qui offrent un panorama du XIVème au XIXème siècle, avec une salle dédiée à des peintres lyonnais. Où je me suis arrêté devant le tableau « La Pieta » d’Hyppolite Flandrin. Elle est étonnamment moderne en particulier la manière dont est peinte la mère et l’ovale de son visage. Ce tableau est d’autant plus remarquable qu’il figure aux côtés de nombreuses autres œuvres du même peintre dans son style néoclassique totalement différent.

La visite se termine par une salle excentrée regroupant des artistes du XXème et des artistes contemporains. Ne pas passer à côté de l’installation spectaculaire et amusante de Henri Ughetto, artiste lyonnais, regroupant huit de ses œuvres dans un ensemble étonnamment cohérent. Juste une petite déception : le Picasso et le Soulages avaient été prêtés pour une exposition au Mexique.

Le musée mérite évidemment d’y revenir, peut-être au printemps ou à l’été, pour profiter du restaurant installé sur cette magnifique terrasse qui fait tout le tour du jardin intérieur.

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