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ECRANS

Paradis retrouvé

Morceau de choix pour terminer le festival : la version restaurée et intégrale de "La Porte du Paradis", film maudit devenu film mythique, date-clé de l’Histoire du cinéma qui marque la fin d’une utopie hollywoodienne mais aussi le purgatoire d’un cinéaste immense, Michael Cimino.

ECRANS

Paradis retrouvé

Morceau de choix pour terminer le festival : la version restaurée et intégrale de "La Porte du Paradis", film maudit devenu film mythique, date-clé de l’Histoire du cinéma qui marque la fin d’une utopie hollywoodienne mais aussi le purgatoire d’un cinéaste immense, Michael Cimino.

Paradis retrouvé

par Christophe Chabert

Jeudi 11 octobre 2012
3676
LECTURES

par Christophe Chabert

Jeudi 11 octobre 2012
3676
LECTURES

Qui a vu La Porte du Paradis ? Du moins, qui a vu sa version intégrale ? Aux Etats-Unis, où la sortie du film provoqua la faillite de United Artists, le studio qui l’avait produit, presque personne. En France, sans doute un peu plus puisqu’à l’initiative de Patrick Brion, infatigable animateur du Cinéma de minuit sur France 3, le film fut finalement distribué en 1989 dans le montage de 3h45 souhaité par Michael Cimino. Les bizarreries des droits ont voulu que seul le DVD américain reprenne cette version, le DVD français exploitant celle de 2h20, qui n’est pas seulement un "raccourcissement" mais une véritable réécriture de son propos. De toute façon, qui a envie de voir La Porte du Paradis en DVD ? Car ce film monde et monstre ne prend son sens que sur un très grand écran, avec ses centaines de figurants, sa passion du détail, son ampleur décorative, son sens de l’espace.

Dernière frontière

Le fiasco du film est resté comme une blessure profonde dans l’histoire hollywoodienne. On a parlé de la mort de United Artists, mais c’est surtout la fin d’une utopie que cet échec entérine : le Nouvel Hollywood, dont Michael Cimino fut le temps d’un film (Voyage au bout de l’enfer) le héros, et dont il devint, à son corps défendant, le fossoyeur, accusé de mégalomanie dépensière et de perfectionnisme exagéré. Pourtant, l’ambition de Cimino n’a jamais été de malmener Hollywood, et La Porte du Paradis n’a rien d’un film d’auteur arrogant.

Pour Cimino, les années 70 furent ce moment où le cinéma américain pensait trouver de nouveaux territoires, plus matures, plus "européens". Il ne s’agissait pas d’enterrer le cinéma classique des studios, mais de le faire renaître en donnant une plus grande liberté aux cinéastes. La Porte du Paradis est soutenu par ce fantasme d’être à la fois John Ford, David Lean et Luchino Visconti : une page d’Histoire, un grand spectacle et une réflexion critique.

C’est sans doute le pêché d’orgueil de Cimino : se référer au genre le plus évidemment américain (le western) tout en menant une charge extrêmement violente contre le présupposé qui le fonde. Car dans La Porte du Paradis, il n’y a ni cow-boy, ni indien, mais des immigrés récents venus d’Europe de l’Est pour s’installer en Amérique, et des immigrés plus anciens, qui se voient déjà comme les propriétaires de ce nouveau monde encore en jachère. Les seconds vont donc chercher à exterminer les premiers, payant des tueurs à gage et provoquant une guerre dont l’enjeu est bien celle de la fondation d’un territoire et de sa frontière.

La fin d’un monde

Comme pour Voyage au bout de l’enfer, Cimino choisit de raconter cet épisode réel en se concentrant sur des personnages éminemment romanesques, et en allant les chercher à l’aube des événements, à l’université d’Oxford à la fin du XIXe siècle. Majesté de ce prologue qui débute par le discours tout en ironie de Billy Irvine (John Hurt) célébrant sa promotion comme celle de futurs maîtres du monde, puis qui enchaîne sur une valse étourdissante et s’achève dans une bagarre chaotique à laquelle prend part le discret James Averill (Kris Kristoffersson).

Quelques années plus tard, Averill est devenu shérif de Johnson county, ville frontière d’une Amérique encore en construction. Cimino filme alors son personnage dans la cabine d’un train, sortant d’un sommeil alcoolisé, alors que sur le toit des centaines d’immigrants s’entassent. Plus tard, il fera apparaître le plus ambivalent des protagonistes, Nate Champion (Christopher Walken), dans une séquence tout aussi magistralement mise en scène : une famille d’immigrés suspend son linge et Champion les abat derrière un drap blanc, révélant son visage à travers la déchirure. Des morceaux de bravoure de ce genre, La Porte du Paradis en compte à foison : la grande scène du bal sur patin, la bataille finale et cet épilogue mélancolique qui fut supprimé de la version sortie en salles, modifiant la lecture générale du film. Car La Porte du Paradis est, dans son montage original, une œuvre sans héros, où tous les enjeux (politiques ou amoureux, avec son intrigue très Jules et Jim entre Averill, Champion et la prostituée française incarnée par Isabelle Huppert) finissent enfouis sous une couche d’amertume et de regrets.

Dans cette version, Cimino semble d’ailleurs avoir le pressentiment de son propre destin : comme si son ambition devait s’échouer sur une époque prête à se livrer à tous les cynismes, conduisant au renoncement et au compromis. Le temps est prêt à le venger : voir La Porte du Paradis tel qu’il aurait toujours dû être vu, sur un écran immense et dans une copie parfaite, c’est éprouver quatre heures durant l’éblouissement d’un éden perdu du cinéma américain.

La Porte du Paradis
À la Halle Tony Garnier, dimanche 21 octobre à 14h45

Qui a vu La Porte du Paradis ? Du moins, qui a vu sa version intégrale ? Aux Etats-Unis, où la sortie du film provoqua la faillite de United Artists, le studio qui l’avait produit, presque personne. En France, sans doute un peu plus puisqu’à l’initiative de Patrick Brion, infatigable animateur du Cinéma de minuit sur France 3, le film fut finalement distribué en 1989 dans le montage de 3h45 souhaité par Michael Cimino. Les bizarreries des droits ont voulu que seul le DVD américain reprenne cette version, le DVD français exploitant celle de 2h20, qui n’est pas seulement un "raccourcissement" mais une véritable réécriture de son propos. De toute façon, qui a envie de voir La Porte du Paradis en DVD ? Car ce film monde et monstre ne prend son sens que sur un très grand écran, avec ses centaines de figurants, sa passion du détail, son ampleur décorative, son sens de l’espace.

Dernière frontière

Le fiasco du film est resté comme une blessure profonde dans l’histoire hollywoodienne. On a parlé de la mort de United Artists, mais c’est surtout la fin d’une utopie que cet échec entérine : le Nouvel Hollywood, dont Michael Cimino fut le temps d’un film (Voyage au bout de l’enfer) le héros, et dont il devint, à son corps défendant, le fossoyeur, accusé de mégalomanie dépensière et de perfectionnisme exagéré. Pourtant, l’ambition de Cimino n’a jamais été de malmener Hollywood, et La Porte du Paradis n’a rien d’un film d’auteur arrogant.

Pour Cimino, les années 70 furent ce moment où le cinéma américain pensait trouver de nouveaux territoires, plus matures, plus "européens". Il ne s’agissait pas d’enterrer le cinéma classique des studios, mais de le faire renaître en donnant une plus grande liberté aux cinéastes. La Porte du Paradis est soutenu par ce fantasme d’être à la fois John Ford, David Lean et Luchino Visconti : une page d’Histoire, un grand spectacle et une réflexion critique.

C’est sans doute le pêché d’orgueil de Cimino : se référer au genre le plus évidemment américain (le western) tout en menant une charge extrêmement violente contre le présupposé qui le fonde. Car dans La Porte du Paradis, il n’y a ni cow-boy, ni indien, mais des immigrés récents venus d’Europe de l’Est pour s’installer en Amérique, et des immigrés plus anciens, qui se voient déjà comme les propriétaires de ce nouveau monde encore en jachère. Les seconds vont donc chercher à exterminer les premiers, payant des tueurs à gage et provoquant une guerre dont l’enjeu est bien celle de la fondation d’un territoire et de sa frontière.

La fin d’un monde

Comme pour Voyage au bout de l’enfer, Cimino choisit de raconter cet épisode réel en se concentrant sur des personnages éminemment romanesques, et en allant les chercher à l’aube des événements, à l’université d’Oxford à la fin du XIXe siècle. Majesté de ce prologue qui débute par le discours tout en ironie de Billy Irvine (John Hurt) célébrant sa promotion comme celle de futurs maîtres du monde, puis qui enchaîne sur une valse étourdissante et s’achève dans une bagarre chaotique à laquelle prend part le discret James Averill (Kris Kristoffersson).

Quelques années plus tard, Averill est devenu shérif de Johnson county, ville frontière d’une Amérique encore en construction. Cimino filme alors son personnage dans la cabine d’un train, sortant d’un sommeil alcoolisé, alors que sur le toit des centaines d’immigrants s’entassent. Plus tard, il fera apparaître le plus ambivalent des protagonistes, Nate Champion (Christopher Walken), dans une séquence tout aussi magistralement mise en scène : une famille d’immigrés suspend son linge et Champion les abat derrière un drap blanc, révélant son visage à travers la déchirure. Des morceaux de bravoure de ce genre, La Porte du Paradis en compte à foison : la grande scène du bal sur patin, la bataille finale et cet épilogue mélancolique qui fut supprimé de la version sortie en salles, modifiant la lecture générale du film. Car La Porte du Paradis est, dans son montage original, une œuvre sans héros, où tous les enjeux (politiques ou amoureux, avec son intrigue très Jules et Jim entre Averill, Champion et la prostituée française incarnée par Isabelle Huppert) finissent enfouis sous une couche d’amertume et de regrets.

Dans cette version, Cimino semble d’ailleurs avoir le pressentiment de son propre destin : comme si son ambition devait s’échouer sur une époque prête à se livrer à tous les cynismes, conduisant au renoncement et au compromis. Le temps est prêt à le venger : voir La Porte du Paradis tel qu’il aurait toujours dû être vu, sur un écran immense et dans une copie parfaite, c’est éprouver quatre heures durant l’éblouissement d’un éden perdu du cinéma américain.

La Porte du Paradis
À la Halle Tony Garnier, dimanche 21 octobre à 14h45

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De Claus Drexel (Fr, 1h30) avec Catherine Frot, Mahamadou Yaffa, Jean-Henri Compère

Depuis de nombreuses années, Christine vit sous un pont, isolée de toute famille et amis. Par une nuit comme il n’en existe que dans les contes, un jeune garçon de 8 ans fait irruption devant son abri. Suli ne parle pas français, il est perdu, séparé de sa mère… Ensemble, ils partent à sa recherche. A travers les rues de Paris, Christine et Suli vont apprendre à se connaître et à s’apprivoiser. Et Christine à retrouver une humanité qu’elle croyait disparue.

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