Mardi 3 septembre 2019 Patrick Deville remonte le courant, celui de l'Amazone plus exactement, au fil de son nouvel ouvrage qu'il viendra présenter le jeudi 5 septembre à (...)
De Thierry Ragobert (Fr, 1h25) documentaire
Il y a sans doute un certain ras-le-bol vis-à-vis des docu-fictions animaliers et écolos qui explique pourquoi on n’arrive vraiment pas à accrocher à cet Amazonia, par ailleurs plutôt honnête. Toujours est-il qu’on a bien du mal, malgré une 3D réussie, le soin apporté aux images et au son et le refus d’une voix-off envahissante, à rentrer dans les tribulations d’un petit singe capucin qui redécouvre l’état sauvage, ses dangers et sa liberté, ce qui conduit à un défilé d’espèces rares et de paysages magnifiques. Le programme est en fait totalement balisé et scénarisé selon les canons du genre, ce qui a un double inconvénient : on se moque un peu des péripéties, archi-prévisibles, et celles-ci distraient de la pure sidération visuelle qui aurait pu se créer à l’écran. Mais sinon, le héros-singe est très mignon…
Christophe Chabert
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