Maman, j'ai loupé le dénouement : "La Fête des mères"

Une fleuriste, une nounou, une journaliste, une pédiatre… même une présidente de la République. Elles sont toutes égales devant le cycle de la vie ; d’enfants elles deviennent des mères, confrontées aux aléas de la vie, entre le travail, les mômes, et leur propre génitrice dont elles doivent à leur tour s’occuper…

Dans le prolongement du Ciel Attendra, Marie-Castille Mention-Schaar croise plusieurs histoires, chacune portée par une distribution mirobolante, réunissant Audrey Fleurot, Nicole Garcia ou encore Vincent Dedienne dans son premier rôle au cinéma, s’émancipant du registre comique dans lequel on le réduit trop souvent.

Si la réalisatrice respecte bien le cahier des charges d’un film choral, enrichi par quelques messages subliminaux sur le temps et l’amour dissimulés dans les décors, les rebondissements, quant à eux, auraient sans doute pu être peaufinés. Soit le dénouement est attendu (voir la scène avec Carmen Maura notamment), soit celui-ci arrive trop vite, soit il est abandonné en cours de route. Un peu comme la mère des trois sœurs (jouées par Clotilde Courau, Olivia Côte et Pascale Arbillot), laissée à la maison de retraite. Mais bon, vu le personnage, on ne peut pas leur en vouloir.