Arzu Başaran
Still there
Notre avis : Peintre stambouliote, Arzu Başaran se nourrit de l’histoire de son pays « et de la nécessité d’initier un travail de mémoire dans une culture amnésique » selon ses propres mots. La déportation et le génocide des Arméniens de 1915 constituent le noyau de l’exposition, mais aussi la guerre civile en Syrie et le conflit Kurde en Turquie « en d’autres lieux et d’autres temps, la persécution est toujours la même. » À partir de photographies et témoignages, l’artiste ensuite dessine, tâche, noircit. Et surtout transmet.