Antoinette prend la relève de Luc Mano
Boulangerie le Mardi 8 novembre 2016 | par Adrien Simon
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Chaque semaine, en un coup d'oeil, tous les programmes. un outil pratique et complet pour constituer sa semaine de sorties à Lyon
L'ancien troquet, vide depuis quelques temps, vient d’être repris par un jeune couple. Nous sommes à l’angle de la rue Voltaire et de la rue Mazenod, derrière la Bourse du Travail : le local a subi, trois mois durant, un intense rafraichissement ; de la façade repeinte, affichant désormais Ravigote, au p'tit coin (carrelage métro, bassine en cuivre en guise de vasque).
La cuisine vitrée donne sur la salle (ou l’inverse), décorée avec bonne humeur : murs décapés, vieille fresque exhumée, plantes vertes suspendues, mobilier en multipli et acier tubulaire, évoquant l’avenir (acidulé) du réfectoire scolaire (par l’Atelier J&J). Une rénovation intégrale — jusqu'aux menus et cartes, travaillés par l'atelier lyonnais El Mundo de Lili et le street artiste Potter — et fait maison : « On a appelé tous les potes ! »
Xavier, 29 ans, ouvre ici son premier restaurant, après avoir travaillé notamment aux Trois Dômes à Lyon ou chez Senderens à Paris. Il a pris le parti, et c'est heureux, d'aller chercher des produits de qualité — chez ceux qui fournissent déjà les bonnes tables de la rive gauche. Les légumes bio viennent de Décines (les Jardins de Vartan) ou du marché de la place Guichard (Cyrille Pyod), les poissons descendent de la Croix-Rousse (le MOF Jean-Luc Vianey), et les viandes sont rapatriées de l'Yonne (la ferme de Clavisy).
Boulangerie le Mardi 8 novembre 2016 | par Adrien Simon
Dans l’assiette, ça donne finalement de joyeux bricolages. Assemblages, pas toujours d'équerre, mais francs et rafraichissants. Au déjeuner : deux fois trois choix ; pour un menu complet à vingt euros, qui change quotidiennement. On a pu croquer, par exemple, un œuf dit "parfait" (cuit à 65°C : texture chelou, appréciée des chefs, un héritage de la vogue de la cuisine moléculaire des années 90) sur des aubergines grillées, assaisonné d'une vinaigrette argentine.
Aussi, des fenouils braisés, juteux, relevés d’un mix féta-menthe. Ou encore (toujours en entrée), du bar cru, un peu raplapla — malgré le citron vert et les framboises. En guise de plat, on s'est essayé au parfait (et très sérieux) onglet de bœuf, ses panais rôtis et sa fraiche tombée d'épinards. Et au filet de cabillaud vapeur, servi avec du chou-fleur (en purée et rôti) et des pickles de romanesco.
À noter : les végétariens, s'ils s'annoncent, seront bien lotis (le cuistot a bossé dans un resto spécialisé). Pour finir, les desserts s'avèrent moins stylés, mais franchement bons (saint-honoré démonté, pavlova fraise-hibiscus sans chichis).
Bar à Jus le Mardi 8 novembre 2016 | par Adrien Simon
Ravigote est ouvert tous les midis (en semaine), et deux fois le soir en mode tapas (rillettes de poissons, patatas bravas, planche de fromages de chez Beillevaire, velouté de betterave) et verres de vin. Dans la carte des jus de raisins justement (moins rigolote que le reste) on trouve du Tariquet, un Crozes du domaine Combier ou du Chablis du domaine Oudin. Enfin, un dimanche par mois, c'est brunch à volonté (25€) et l'occasion de présenter le travail d'un artisan/créateur (un vigneron, puis une maroquinière, pour les deux premières dates).
Ravigote
76 rue Mazenod, 3e
Du lundi au vendredi de 12h à 14h. Jeudi et vendredi soir de 19h30 à 23h30
Formule (déjeuner) 20€ ; tapas 5-14€
L'ancien troquet, vide depuis quelques temps, vient d’être repris par un jeune couple. Nous sommes à l’angle de la rue Voltaire et de la rue Mazenod, derrière la Bourse du Travail : le local a subi, trois mois durant, un intense rafraichissement ; de la façade repeinte, affichant désormais Ravigote, au p'tit coin (carrelage métro, bassine en cuivre en guise de vasque).
La cuisine vitrée donne sur la salle (ou l’inverse), décorée avec bonne humeur : murs décapés, vieille fresque exhumée, plantes vertes suspendues, mobilier en multipli et acier tubulaire, évoquant l’avenir (acidulé) du réfectoire scolaire (par l’Atelier J&J). Une rénovation intégrale — jusqu'aux menus et cartes, travaillés par l'atelier lyonnais El Mundo de Lili et le street artiste Potter — et fait maison : « On a appelé tous les potes ! »
Xavier, 29 ans, ouvre ici son premier restaurant, après avoir travaillé notamment aux Trois Dômes à Lyon ou chez Senderens à Paris. Il a pris le parti, et c'est heureux, d'aller chercher des produits de qualité — chez ceux qui fournissent déjà les bonnes tables de la rive gauche. Les légumes bio viennent de Décines (les Jardins de Vartan) ou du marché de la place Guichard (Cyrille Pyod), les poissons descendent de la Croix-Rousse (le MOF Jean-Luc Vianey), et les viandes sont rapatriées de l'Yonne (la ferme de Clavisy).
Boulangerie le Mardi 8 novembre 2016 | par Adrien Simon
Dans l’assiette, ça donne finalement de joyeux bricolages. Assemblages, pas toujours d'équerre, mais francs et rafraichissants. Au déjeuner : deux fois trois choix ; pour un menu complet à vingt euros, qui change quotidiennement. On a pu croquer, par exemple, un œuf dit "parfait" (cuit à 65°C : texture chelou, appréciée des chefs, un héritage de la vogue de la cuisine moléculaire des années 90) sur des aubergines grillées, assaisonné d'une vinaigrette argentine.
Aussi, des fenouils braisés, juteux, relevés d’un mix féta-menthe. Ou encore (toujours en entrée), du bar cru, un peu raplapla — malgré le citron vert et les framboises. En guise de plat, on s'est essayé au parfait (et très sérieux) onglet de bœuf, ses panais rôtis et sa fraiche tombée d'épinards. Et au filet de cabillaud vapeur, servi avec du chou-fleur (en purée et rôti) et des pickles de romanesco.
À noter : les végétariens, s'ils s'annoncent, seront bien lotis (le cuistot a bossé dans un resto spécialisé). Pour finir, les desserts s'avèrent moins stylés, mais franchement bons (saint-honoré démonté, pavlova fraise-hibiscus sans chichis).
Ravigote est ouvert tous les midis (en semaine), et deux fois le soir en mode tapas (rillettes de poissons, patatas bravas, planche de fromages de chez Beillevaire, velouté de betterave) et verres de vin. Dans la carte des jus de raisins justement (moins rigolote que le reste) on trouve du Tariquet, un Crozes du domaine Combier ou du Chablis du domaine Oudin. Enfin, un dimanche par mois, c'est brunch à volonté (25€) et l'occasion de présenter le travail d'un artisan/créateur (un vigneron, puis une maroquinière, pour les deux premières dates).
Bar à Jus le Mardi 8 novembre 2016 | par Adrien Simon
Ravigote
76 rue Mazenod, 3e
Du lundi au vendredi de 12h à 14h. Jeudi et vendredi soir de 19h30 à 23h30
Formule (déjeuner) 20€ ; tapas 5-14€
Crédit Photo : © Anne Bouillot
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