Jeudi 13 septembre 2012 Les seules fois où l'on peut décemment être enthousiaste à l'idée, comme disait pépé, de «se faire chanter Ramona», c'est quand il s'agit de Ramona Cordova. Le (...)
Ne vous laissez pas abuser par le pseudonyme de drag queen portoricaine de Ramona Córdova : même si sa barbe de machiniste dissimule un timbre de petite fille, ce Philly d'adoption ne fait pas dans l'eurodance pupute à la Sister Queen (on connait nos classiques). Non, lui, son truc, c'est le folk. Mais pas du folk de cowboy, râpeux et poussiéreux qu'on écoute une main sur le ceinturon et l'autre autour d'une bouteille de Dr Pepper. Plutôt du folk de fée en exil, une musique si confondante de grâce et de fragilité que, lorsqu'elle résonnera dans la coque du Sonic le 19 octobre prochain (dans le cadre de la programmation hors les murs de Grrnd Zero), on craint qu'elle ne se brise sous les applaudissements nourris qui ne manqueront pas de l'accueillir.
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