La pop buissionnière a rendez-vous à l'Anti Vacances Festival

En dehors de la libre entreprise, mais selon des conceptions très différentes, on ne trouvera sans doute pas d'autre point commun entre le MEDEF et les agitateurs pop de la nébuleuse Grrrnd Zero (en l'occurrence Woukdol Padîque, Alligator Baby et Stiol) : tous sont peu ou prou contre les vacances.

C'est du moins ainsi que s'affiche malicieusement l'Anti Vacances Festival qui précédera de peu les agapes républicaines du 14 juillet (les 10, 11 et 12 juillet entre Café du Rhône et lieu mystère). Et qui, outre quelques groupes du crû ou du mi-cuit – comme les Lyonnais d'Opaque Transparent et leur musique d'ascenseur pour immeuble sans étage ou Puzupuzu de Reims, qui fait péter les bulles sans aucun recours au moindre gaz – ouvre le débat juilletiste-aoûtien à l'international.

Ainsi écoutera-t-on, ou entendra-t-on, l'excessivement anxiogène suissesse Jen Morris (à éviter dans les bouchons), les planissimo Montréalais d'Ylang Ylang, ce drôle d'énergumène que l'on nomme Jerry Paper, jeune hipster fasciné par la religion, les synthés et... les peignoirs en soie. Et enfin la dream pop en très haute altitude, genre Tourmalet, des Munichois de Somewhere Underwater.

Musicalement, c'est plus high concept que bal des pompiers, on vous l'accorde, mais il n'y a pas de mal à se faire du bien. Ni l'inverse d'ailleurs. Après tout, c'est les vacances, quoi qu'on en dise.

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