Gabriel Kahane : « Trouver le meilleur moyen de raconter une histoire »

Gabriel Kahane & Quatuor Debussy

Les Subs

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Aussi à l'aise en balade folk qu'en musique de chambre, Gabriel Kahane, nouveau petit génie de la pépinière pop de Brooklyn, saute moins les barrières des genres musicaux qu'il ne les évite avec grâce. The Ambassador, son album consacré à l'histoire et à la géographie... de Los Angeles, sa ville natale, laisse ainsi ses talents multiples de compositeur, conteur et arrangeur exploser à la face de l'auditeur. En attendant de se présenter aux Subsistances le 24 mars en Petit Bulletin Live avec le Quatuor Debussy, l'intéressé s'est livré à une longue explication de textes.

Quand Philip Glass [prince de la musique répétitive et/ou minimaliste mais pas que NDLR] a commencé à sortir de son pré-carré expérimental pour se tourner vers des esthétiques plus pop, il a beaucoup été critiqué. Aujourd'hui, les choses sont très différentes. La génération musicale dont vous êtes issu, on pense à Nico Muhly, Sufjan Stevens, Ellis Ludwig-Leone de San Fermin, Bryce Dessner de The National – souvent élevés dans l'académie musicale, diplômés de formation classique – semble absolument attachée à briser les barrières entre les genres, composant indifféremment de la pop qui ressemble à de la musique de chambre, du folk, des ballets. On apprend, quand on lit vos interviews, que cette question du genre vous indiffère totalement pour ne pas dire qu'elle vous agace beaucoup.
Gabriel Kahane : Absolument. L'obsession du genre à notre époque est le produit d'une vision étroite des choses. Jusqu'à l'avant-guerre, avant cette espèce de décollage de l'académisme musical, nous avons au moins trois siècles pendant lesquels les compositeurs que l'on qualifiera de classique étaient vraiment engagés sur le terrain de la musique vernaculaire et de la musique folk. Si l'on remonte à Bach et aux Variations Goldberg, prenons la 30e Variation, le Quodlibet [que Gabriel Kahane nous joue depuis New York via Skype, NDLR], il y mixe la ligne de base utilisée pour l'opus et superpose dessus deux folk songs.

Il y a ainsi une lignée directe entre Bach, Mozart et Beethoven mais aussi Schubert, Mahler, Bartok. Tous ces compositeurs étaient incroyablement connectés à la tradition folk et populaire. Ce n'est vraiment qu'entre 1945 et les années 80 qu'on a pu assister à un incroyable resserrement académique, à une austérité sans précédent. Je pense simplement que ce que font les musiciens de ma génération n'est que la continuation d'une tradition qui a été interrompue. Loin d'une transgression, c'est davantage un retour aux sources.

Il y a un petit malentendu sur le fait que j'ai reçu en premier lieu une formation classique. En réalité, j'ai vraiment commencé par écrire des chansons bien avant de faire de la musique de chambre ou pour orchestre classique. C'est dans ce sens que s'est faite l'expansion de mon paysage musical. C'est un peu différent de gens comme Ellis Ludwig-Leone ou Nico Muhly, dont je pense qu'ils ont tous les deux fait la Juilliard School [célèbre académie musicale où, des deux précités seul Nico Muhly a étudié, NDLR]. Cette question de ma formation, classique ou pas, n'est pas importante mais les gens doivent savoir que je me considère avant tout comme un songwriter, que j'essaie de créer des émotions et des paysages musicaux très directs. Que c'est mon premier amour. Écrire de la musique de chambre ou orchestrer, arranger mes propres chansons n'est qu'une extension de cela.

Pourquoi être allé dans le sens de cette expansion vers la musique de chambre, l'orchestration ?
Je crois que ça s'est fait un peu par accident. À 24-25 ans j'ai écrit Craigslistlieder, la mise en musique de chambre d'annonces du site de petites annonces Craig's List. Le fait que des journalistes en parlent m'a valu quelques invitations à écrire des pièces pour le Philharmonique de LA, le Kronos Quartet. Ce n'était pas du tout un but que je poursuivais, pas plus d'ailleurs que je n'avais la formation pour cela. Mais ces opportunités sont arrivées et je me suis aperçu qu'écrire pour un quatuor de cordes, un orchestre de chambre, me permettaient d'ajouter des couleurs à ma palette de songwriter, via une meilleure compréhension des textures et des architectures musicales.

À l'inverse, le fait d'écrire des chansons de trois minutes, avec cette contrainte d'être concis a probablement beaucoup influencé la manière dont j'ai abordé l'écriture de la musique de chambre. Mais la question du pourquoi reste pour moi sans réponse (rires). Il y a tellement à explorer en tant que musicien. C'est assez semblable au fait de voyager, je vais vers d'autres musiques, j'accumule les expériences et je les ramène à mon activité de songwriter. Je sors en ce moment de beaucoup de travaux de commande de musique classique et le fait de savoir que pendant les neuf prochains mois, je vais pouvoir me consacrer à l'écriture de chansons m'excite beaucoup.

Plus qu'un songwriter ou un musicien, vous vous décrivez volontiers à la fois comme un storyteller et comme un artiste qui a à cœur de composer une musique sophistiquée qui sonnerait simplement...
J'avoue que lorsque j'utilise le terme "storyteller", je le fais un peu par provocation. C'est une manière d'éviter justement les conversations sur le genre (rires). Je me dis que mettre en lumière cet aspect de mon travail aura pour effet d'embrouiller les journalistes et le public et m'évitera les questionnements sans fin du style « pourquoi y a-t-il un orchestre de chambre sur ce morceau alors que sur tel autre, il y a un banjo ? Faites-vous de la musique de chambre ou du folk ? Etc. ». Pour moi, tous ces choix d'arrangements ne répondent qu'à une question : comment servir au mieux la chanson pour délivrer une histoire, une expérience émotionnelle authentique. Je ne me vois pas d'abord comme un conteur puis comme un musicien. C'est simplement une manière de faire diversion. Mais je suis ravi que vous rapprochiez cela de la question de la sophistication et de la simplicité car c'est en réalité très lié.

Cela peut paraître arrogant de prétendre vouloir mettre au monde quelque chose de nouveau plutôt que de dupliquer ce qui a déjà été fait. Mais si je devais me contenter de faire cela, je crois que je changerais de métier. Or il y a vraiment une articulation entre cette volonté de nouveauté et le fait de vouloir rendre ma musique abordable, ce qui passe par le storytelling. Mais c'est aussi parce que je crains parfois que l'auditeur moyen se dise « oh, il écrit de la musique de chambre, c'est trop sophistiqué, je ne vais pas me lancer là-dedans, je n'y comprends rien ». Bien souvent les gens s'attachent beaucoup plus à la forme qu'au contenu. Or avec The Ambassador, je raconte des histoires, des histoires de Los Angeles, comme le meurtre d'une jeune femme noire, sur Empire Liquor Mart...

Justement, si l'on prend cette chanson en particulier, elle est la preuve que vous êtes un véritable conteur. Vous y racontez une histoire, réelle, et surtout vous prenez le temps de la raconter... Même chose pour la chanson The Ambassador où vous vous mettez dans la peau du gardien de l'hôtel Ambassador pour raconter la Grande Histoire via la petite.
Ce qui m'intéresse, c'est de trouver le meilleur moyen de raconter une histoire. Comment raconter l'histoire de l'hôtel Ambassador qui a joué un si grand rôle dans l'histoire de Los Angeles, son identité. Les débats qui ont fait rage en 2004-2005 quant à son éventuelle préservation comme monument historique ont beaucoup apporté à Los Angeles. Il y a là une histoire littéraire, architecturale, humaine très riche. Je voulais parler de cet hôtel comme d'un symbole de tout cela, pas seulement parce que c'est là qu'a été assassiné Bobby Kennedy. Se posait alors la question du point de vue ou de la temporalité. À quel moment de l'Histoire, la chanson devait se placer : les années 30, 40, 1991 ?

J'ai commencé à penser un peu par hasard à l'idée d'un portier qui aurait travaillé là pendant 40 ans et qui a tout vu de cet endroit. Vous savez, c'est une chose que je n'ai jamais confié à aucun journaliste américain mais peu de temps après j'ai lu un article dans le LA Times sur cette personne dont j'ai découvert qu'elle avait vraiment existé : son nom est Arthur Nyhagen et le jour de la fermeture de l'hôtel, le Times a rendu hommage à cet homme qui avait tenu la porte de l'hôtel pendant presque 50 ans. J'ai trouvé ça fascinant, ça a été un déclic.

Pourquoi avoir choisi de raconter l'histoire de Los Angeles, à travers une multitude d'histoires identifiées à des lieux de la ville, que vous localisez précisément. Est-ce parce que nous avons cette vision si superficielle de Los Angeles, que nous n'avons pas d'une ville comme New York ? New York se montre immédiatement à nos yeux. Los Angeles est plus énigmatique, à la fois très démonstrative en surface, mais au fond caché derrière ses paillettes.
Tout à fait. New York est une ville d'espaces publics. Il est très facile de cartographier, de se repérer et au fond de comprendre cette ville. Los Angeles n'est pas seulement énigmatique, c'est aussi et surtout une ville d'espaces privés. Qui plus est impossible à pratiquer sans voiture, contrairement à New York. Cela fait des années que ce projet d'écrire sur Los Angeles mûrit en moi. Je suis né là-bas, même si j'ai grandi à New York. J'ai commencé à visiter LA autour de la vingtaine et au fil du temps mes impressions à son égard ont changé. Derrière l'idée d'une superficialité apparente, j'ai pris conscience qu'une âme se dégageait de cette ville qui semblait ne pas en avoir et qu'elle était surtout faite de douleur et de souffrance.

En 2012, je me rendais à l'aéroport et, je ne sais pas pourquoi, au lieu de prendre l'autoroute, j'ai traversé une partie de la ville et suis passé par ce quartier très pauvre qu'est South Central [le quartier d'où étaient parties les émeutes de 1992, NDLR] et j'ai été bouleversé par la tristesse que pouvait dégager cette ville. Je crois que c'est à ce moment que j'ai commencé à vouloir écrire un album sur LA : pour comprendre ce que j'avais ressenti à ce moment. Et même si sur chacune des chansons, je chante à travers un personnage, il y a quelque chose d'infiniment personnel dans cet album. C'est un disque sur la quête de la tristesse et de la douleur que j'ai ressenties et qui émanent de cette ville. Une tentative, d'une certaine façon, de la localiser.

Si j'ai choisi d'attacher précisément ces chansons à une adresse très précise c'est parce que Los Angeles est une ville difficile à cartographier, très fragmentée. Je me suis mis dans la peau d'un flâneur du XIXe siècle. Je suis le flâneur de Los Angeles. J'essaie d'emmener les gens dans une sorte de Secret Tour de Los Angeles et de les présenter à ces personnages.

Vous parlez d'un album très personnel qui parle par la voix des autres, or votre travail est justement très souvent en grande partie référentiel. Vous parlez à travers des personnages ou ils parlent à travers vous. Le procédé est un peu le même pour Craigslistlieder avec cette mise en musique de petites annonces. Est-ce à dire que vous tentez toujours de mettre de la distance avec vous même dans votre travail en ancrant vos chansons dans un terreau extérieur ? Et où se trouve Gabriel Kahane derrière toutes ces histoires ?
Excellente question. D'abord j'aimerais dire que les deux albums qui ont précédé The Ambassador sont bien plus confessionnels [Gabriel Kahane et Where are the arms, NDLR], au sens propre du terme, plus personnels que les autres. Mais au fond, je crois que quel que soit le sujet, la façon de l'aborder relève de quelque chose de très personnel. C'est le cas comme je l'ai dit pour The Ambassador. Qui plus est la première et la dernière chanson font référence à des choses bien plus personnelles que les autres. L'adresse qui accompagne la chanson Black Garden est celle de la maison où j'ai écrit une grande partie de l'album. Cette chanson est même une sorte d'introduction aux questions que je me pose sur Los Angeles. Il y a cette strophe qui dit : « In this black garden / I once called the selfish city / I try to calculate the anguish / And the anger and all the aspirations / Of the millions who have lived here / And will live in desperation » (que l'on pourrait traduire par : « Dans ce jardin noir / Que je qualifiais jadis de ville égoïste / J'essaie de mesurer l'angoisse / Et la colère et toutes les aspirations / Des millions de gens qui ont et vont vivre ici dans la désespérance », NDLR).

C'est une manière de dire que moi, Gabriel Kahane, je ressens la peine de tous ces gens et que je vais tenter d'enquêter sur cette sensation. Je pense que tous les personnages qui habitent cet album sont une part de moi. Alors même quand il ne s'agit pas complètement de moi, il y a beaucoup de moi dans tout ce que je raconte. Dans un sens, c'est moi, même quand ce n'est pas moi.

Vous savez quand un romancier raconte l'histoire de personnages on ne cesse de lui dire qu'il est ces personnages. Quand un songwriter fait la même chose, on dit qu'il se met à distance et je trouve ça très ennuyeux. Le processus est pourtant le même. Quand on écrit des chansons, l'implication émotionnelle est la même, on habite nos personnages de la même façon. Mais la tradition confessionnelle est si forte dans la musique populaire que nous nous retrouvons avec une sorte d'assignation à parler de nous mêmes. Pour le meilleur ou pour le pire, on ne peut échapper à soi-même quand bien même on écrirait sur les autres.

Cette impression vous concernant est néanmoins renforcée par l'intérêt que vous semblez avoir à vous intéresser et à vous glisser dans la psychologie de vos personnages...
Je pense qu'explorer la psychologie des autres est peut-être plus intéressant qu'écrire directement sur soi. Peut-être que cela vient en grande partie du fait que ma vie n'est elle-même pas très intéressante (rires). Le monde est si vaste que la moindre des choses est quand même d'être capable de regarder à l'extérieur de soi-même.

Tout est une histoire d'empathie et je crois que la meilleure chose que le cœur puisse faire c'est d'exprimer de l'empathie. Que ce soit au théâtre, en littérature, en musique. Notre monde, et l'Amérique en particulier, est en train de mourir d'un déficit d'empathie. Si l'on parvient à parler de soi tout en s'intéressant à l'esprit des autres, à la vie de quelqu'un d'autre, c'est un bon moyen de rendre à nouveau possible l'empathie et de l'exprimer. Bon, ma mère est psy, peut-être que c'est quelque chose qui a influencé ma manière d'écrire et de voir les choses.

Vous allez jouer ici à Lyon, aux Subsistances, avec le Quatuor Debussy. Vous avez déjà joué The Ambassador sur scène dans de nombreuses configurations, y compris orchestrales, comment avez-vous travaillé cette adaptation scénique de l'album pour cette mini-tournée française qui passe aussi par la Philharmonie de Paris et le lieu unique à Nantes ?
Marc Cardonnel de Rain Dog Prod est très ami avec le Quatuor Debussy et c'était son idée de nous présenter. Le but était de donner une approche nouvelle de l'album qui soit adaptée à un public qui le connaissait peut-être peu, en le débarrassant d'un certain nombre d'éléments orchestraux. Pour le rendre plus direct d'une certaine manière.

J'ai une certaine expérience avec les quatuors à cordes, notamment parce que je viens d'achever une tournée américaine avec le merveilleux Brooklyn Rider Quartet. Et nous allons reproduire ces arrangements ici avec le Quatuor Debussy. Il y aura des chansons de The Ambassador, d'autres d'albums précédents comme Where are the arms, peut-être aussi quelques morceaux tirés de ce nouvel album de musique de chambre intitulé The Fiction Issue. Et quelques chansons en solo. C'est pour moi très confortable de venir jouer en France dans ces conditions avec ces arrangements de cordes qui nous semblaient parfaits pour mettre en lumière ma musique.

Propos recueillis par Stéphane Duchêne

Gabriel Kahane & Quatuor Debussy
Aux Subsistances le jeudi 24 mars

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