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Jain : « écrire une chanson, c'est une sorte de thérapie »
Entretien

Jain : « écrire une chanson, c'est une sorte de thérapie »

La jeune princesse de la melting pop à la française a enclenché la touche "avance rapide" depuis un an : d'un hit avec Come au clip surdoué de Makeba, de tournées sold-out en passant par un épatant album métissant le mainstream, à 25 ans Jain n'en finit plus de propager son univers acidulé, qui passe par le Radiant-Bellevue cette semaine.

Entretien

Jain : « écrire une chanson, c'est une sorte de thérapie »

La jeune princesse de la melting pop à la française a enclenché la touche "avance rapide" depuis un an : d'un hit avec Come au clip surdoué de Makeba, de tournées sold-out en passant par un épatant album métissant le mainstream, à 25 ans Jain n'en finit plus de propager son univers acidulé, qui passe par le Radiant-Bellevue cette semaine.

par Sébastien Broquet

Mardi 28 février 2017
2990
LECTURES

par Sébastien Broquet

Mardi 28 février 2017
2990
LECTURES

Entre votre rencontre avec Yodelice et la sortie de cet album, vous avez mis presque six ans : c'est rare d'avoir la possibilité de prendre le temps ainsi, d'avoir cette liberté.
Jain : Quand j'ai rencontré Yodelice, j'avais 16 ans. Je trouvais ça trop tôt... C'était le premier producteur que je rencontrais. Et je voulais passer mon Bac, faire mes études en art. Je n'étais pas du tout sûre de vouloir faire de la musique, tout simplement. On s'est laissé le temps, tous les deux. Je suis revenue le voir à 22 ans, une fois que je savais réellement que je voulais faire de la musique. Et c'est là que l'on a commencé à travailler ensemble sur cet album.

Comment vous partagez-vous les rôles ?
Ça a beaucoup évolué depuis que l'on se connaît. Au début, je faisais toutes mes maquettes à la guitare et à la voix. Je composais tout, j'écrivais toutes les mélodies. Je lui envoyais et on réfléchissait comment les arranger, dans quelle direction on voulait aller. À ce moment-là, Yodelice faisait vraiment un travail d'arrangeur et de réalisateur. Au fil du temps, il m'a appris beaucoup de choses, mes maquettes ont de plus en plus une direction artistique dès le départ, maintenant on fait vraiment un travail en duo, en studio, on réfléchit et on teste : il continue à m'apprendre plein de choses et c'est génial.

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Rock le Mardi 28 février 2017 | par Sébastien Broquet


« J’ai rencontré un beatmaker qui s’appelle Mr Flash, qui m’a donné mes premiers logiciels pour m’enregistrer chez moi »

Au cours de votre jeunesse à Abu Dhabi puis au Congo, avez-vous eu des expériences au sein de groupes, avec d'autres musiciens ?
Ma première expérience, c'était à 18 ans à Abu Dhabi : avec un groupe, on faisait des reprises. Après, j'ai très rapidement été seule sur scène. Au Congo, j'étais assez jeune, les musiciens que je connaissais étaient plutôt des rappeurs, il y avait beaucoup de rap à Pointe-Noire et c'est grâce à ça que j'ai rencontré un beatmaker qui s'appelle Mr Flash, qui m'a donné mes premiers logiciels pour m'enregistrer chez moi. Je ne savais même pas que l'on pouvait s'enregistrer chez soi !

Vous avez tourné longtemps seule. Pour se prouver des choses ?
J'ai tourné un an et demi seule. C'était une expérience incroyable ! Mais arrive un moment où j'ai eu besoin d'évoluer. Qu'on me pousse dans mes retranchements, que l'on me challenge. On vient juste d'intégrer des nouveaux musiciens et c'est une nouvelle étape dans le spectacle.

Votre univers est proche de M.I.A., de Santigold...
Ce sont des chanteuses que j'adore. C'est vrai qu'elles ont des univers très marqués, leur musique est assez ouverte : on peut les imaginer dans plusieurs styles, c'est ce que je trouve intéressant.

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Vous avez cette particularité d'avoir une "famille" qui vous entoure, comme Yodelice, mais aussi Greg & Lio pour les clips.
Complètement. Je suis assez fidèle dans la vie en général, je travaille beaucoup avec les mêmes personnes. Mon manager je le connais depuis mes 16 ans, comme Yodelice. J'aime avoir des personnes de confiance autour de moi, qui puissent me dire c'est bien ou c'est pas bien sans aucune gêne. C'est très important. Greg & Lio, on cherchait des réalisateurs avec ma maison de disque, on a reçu plusieurs synopsis. C'est le leur qui m'a plu de suite, et quand on s'est rencontré, ce fut un coup de cœur artistique. On était exactement sur la même longueur d'onde, ça s'est poursuivi sur le clip suivant, Makeba.

Myriam Makeba était une chanteuse sud-africaine très engagée, comme Oumou Sangaré et Fela Kuti que vous citez dans vos influences. Est-ce qu'une forme d'engagement peut suivre dans votre carrière future ?
Un engagement social, oui, car j'ai envie de faire du bien aux gens. Un engagement politique, non : ça ne m'inspire pas du tout. Je suis plus inspirée par la vie de tous les jours.

Comment se passe l'écriture des textes ?
Quand je commence une chanson, souvent c'est parce que quelque chose me dérange et au fur et à mesure de la chanson, je me console : c'est une sorte de thérapie. Mais ça peut parler de tout, je ne me mets aucun filtre pour les sujets des chansons.

Vous avez fait une année en école d'art, et l'image est très importante sur votre projet. Où sont vos influences côté peinture et photographie ?
Surtout dans la rue. C'est le street art, c'est JR, c'est Basquiat, c'est le pop art très coloré et très festif, qui me parlent. Et il y a une sorte de simplicité dans le street art et le pop art qui touchent directement les gens et qui me plaît, comme peut le faire Banksy.

« C’est aussi pour marquer une différence avec ce que l’on entend dans la grosse pop américaine : revenir à quelque chose de basique »

Cette simplicité est étonnante dans votre travail : c'est sobre, jamais surchargé, juste ce qu'il faut. C'est inné ou il y a beaucoup de travail en amont ?
C'est une volonté que l'on a de faire quelque chose de sobre, de ne pas trop en faire. C'est aussi pour marquer une différence avec ce que l'on entend dans la grosse pop américaine : revenir à quelque chose de basique. Et d'efficace.

Les États-Unis, vous essayez actuellement de percer là-bas...
Il n'y a pas vraiment d'objectif. Je suis déjà très contente d'avoir l'opportunité de faire cette tournée de 16 dates là-bas, ça va être une super expérience et moi... ça va me permettre de travailler un peu mon anglais (rires)... Il n'y a pas vraiment d'ambition américaine, on va vivre ça le mieux possible.

L'Afrique ?
Ça fait très longtemps que je n'y suis pas retournée. Et pour être honnête, j'ai un peu peur. J'ai tellement créé de bons souvenirs et de fantasmes... Je vais prendre mon temps pour y retourner.

Quand est-ce que vous avez mangé un romazave la dernière fois ?
(Rires) Oula, ça fait très longtemps ! La dernière fois c'était à Madagascar, il y a quatre ans...

Entre votre rencontre avec Yodelice et la sortie de cet album, vous avez mis presque six ans : c'est rare d'avoir la possibilité de prendre le temps ainsi, d'avoir cette liberté.
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Vous avez tourné longtemps seule. Pour se prouver des choses ?
J'ai tourné un an et demi seule. C'était une expérience incroyable ! Mais arrive un moment où j'ai eu besoin d'évoluer. Qu'on me pousse dans mes retranchements, que l'on me challenge. On vient juste d'intégrer des nouveaux musiciens et c'est une nouvelle étape dans le spectacle.

Votre univers est proche de M.I.A., de Santigold...
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Vous avez cette particularité d'avoir une "famille" qui vous entoure, comme Yodelice, mais aussi Greg & Lio pour les clips.
Complètement. Je suis assez fidèle dans la vie en général, je travaille beaucoup avec les mêmes personnes. Mon manager je le connais depuis mes 16 ans, comme Yodelice. J'aime avoir des personnes de confiance autour de moi, qui puissent me dire c'est bien ou c'est pas bien sans aucune gêne. C'est très important. Greg & Lio, on cherchait des réalisateurs avec ma maison de disque, on a reçu plusieurs synopsis. C'est le leur qui m'a plu de suite, et quand on s'est rencontré, ce fut un coup de cœur artistique. On était exactement sur la même longueur d'onde, ça s'est poursuivi sur le clip suivant, Makeba.

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Surtout dans la rue. C'est le street art, c'est JR, c'est Basquiat, c'est le pop art très coloré et très festif, qui me parlent. Et il y a une sorte de simplicité dans le street art et le pop art qui touchent directement les gens et qui me plaît, comme peut le faire Banksy.

« C’est aussi pour marquer une différence avec ce que l’on entend dans la grosse pop américaine : revenir à quelque chose de basique »

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Les États-Unis, vous essayez actuellement de percer là-bas...
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L'Afrique ?
Ça fait très longtemps que je n'y suis pas retournée. Et pour être honnête, j'ai un peu peur. J'ai tellement créé de bons souvenirs et de fantasmes... Je vais prendre mon temps pour y retourner.

Quand est-ce que vous avez mangé un romazave la dernière fois ?
(Rires) Oula, ça fait très longtemps ! La dernière fois c'était à Madagascar, il y a quatre ans...

Crédit Photo : © DR


Jain + Angèle

Radiant-Bellevue 1 rue Jean Moulin Caluire

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De Claus Drexel (Fr, 1h30) avec Catherine Frot, Mahamadou Yaffa, Jean-Henri Compère

Depuis de nombreuses années, Christine vit sous un pont, isolée de toute famille et amis. Par une nuit comme il n’en existe que dans les contes, un jeune garçon de 8 ans fait irruption devant son abri. Suli ne parle pas français, il est perdu, séparé de sa mère… Ensemble, ils partent à sa recherche. A travers les rues de Paris, Christine et Suli vont apprendre à se connaître et à s’apprivoiser. Et Christine à retrouver une humanité qu’elle croyait disparue.

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