• Choisissez votre ville
    • Lyon
    • Grenoble
    • Saint-Étienne
  • Actu
  • Ecrans
  • Arts
  • Scènes
  • Musiques
  • Connaître
  • Guide Urbain
Skip to content
  • Actus
    Situation (sanitaire) : c'est compliqué

    Festivals d'été, faut pas rêver

    Mardi 2 mars 2021 par Sébastien Broquet
    Cinéma

    L’Institut Lumière aux rayons X de la Chambre Régionale des Comptes

    Mercredi 24 février 2021 par Vincent Raymond
    1er arrondissement

    Lavoir Public : l'appel à projets est lancé

    Mercredi 24 février 2021 par Nadja Pobel
    Politique

    Roselyne Bachelot à Lyon cette semaine

    Lundi 22 février 2021 par Sébastien Broquet
  • Ecrans
    • Trouvez une séance à LYON
    • Films à l'affiche
    • Salles de cinéma
    • Critiques cinéma
    Cinéma

    La Daronne, de Jean-Paul Salomé, 17e Prix Jacques-Deray

    Mercredi 3 mars 2021 par Vincent Raymond
    Plan Canapé

    Bertrand Tavernier sur Netflix : ça commence aujourd’hui

    Lundi 1 mars 2021 par Vincent Raymond
    En VOD

    "Le Voyage à Lyon" : Claudia, Elisabeth, Flora ou l’éternel retour

    Mercredi 17 février 2021 par Vincent Raymond
  • Arts
    • Trouvez une expo à LYON
    • Expositions à l'affiche aujourd'hui
    • Prochains expositions
    • Votre Week-End
    Galerie d'Art

    La Taille de mon Âme : la forme et le fonds, à la bonne place

    Jeudi 14 janvier 2021 par Vincent Raymond
    Street Art

    De Lascaux à Lasco

    Mardi 10 novembre 2020 par Manon Ruffel
    Graphisme

    Vinyle, Vidi, Vici

    Mercredi 21 octobre 2020 par Stéphane Duchêne
  • Scènes
    • Trouvez un spectacle à LYON
    • Spectacles à l'affiche aujourd'hui
    • Prochains spectacles
    • Votre Week-End
    Théâtre de Rue

    Invitation à Re-partir avec le KompleXKapharnaüM

    Jeudi 25 février 2021 par Nadja Pobel
    Théâtre

    Martha Spinoux-Tardivat, la pétillante nouvelle directrice des Clochards Célestes

    Jeudi 18 février 2021 par Nadja Pobel
    Théâtre

    Les Clochards Célestes annulent leur saison

    Mercredi 3 février 2021 par Nadja Pobel
  • Musiques
    • Trouvez un concert à LYON
    • Concerts à l'affiche aujourd'hui
    • Prochains concerts
    • Votre Week-End
    French Pop

    Eliott Jane, esprit libre

    Vendredi 19 février 2021 par Stéphane Duchêne
    Reggae

    La nuit où U Roy entra dans l’Histoire

    Jeudi 18 février 2021 par Sébastien Broquet
    Lyon, capitale du rock

    Christophe Simplex : « de l'inédit, rien que de l'inédit »

    Vendredi 5 février 2021 par Stéphane Duchêne
  • Connaître
    • Animations à l'affiche aujourd'hui
    • Prochaines animations
    • Votre Week-End
    Littérature

    Barthélemy Thimonnier, inventeur de la machine à coudre, au cœur du nouveau roman de Yamina Benahmed Daho

    Mardi 2 mars 2021 par Nadja Pobel
    Littérature

    Fête du Livre de Bron : une programmation invincible et bien visible

    Lundi 1 mars 2021 par Stéphane Duchêne
    Récit

    Thierry Frémaux : projection particulière

    Vendredi 26 février 2021 par Vincent Raymond
  • Guide Urbain
    Chocolatiers

    Y aura-t-il du bon chocolat à Noël ? (spoiler : oui)

    Vendredi 4 décembre 2020 par Vincent Raymond
    Photographie

    FeelPic ouvre sa première boutique éphémère à Lyon

    Mercredi 25 novembre 2020 par Vincent Raymond
    Restaurant

    Arvine : vins d’Est

    Jeudi 22 octobre 2020 par Adrien Simon
    Restaurant

    Les makis locaux de Lipopette

    Jeudi 22 octobre 2020 par Adrien Simon
  • Escapades
  • PLUS +
    • Kids
    • Restaurants
    • Guide Urbain
    • Dossiers
    • PB Festival
    • Brigade du Ballet
    • Patrimoine
    • Articles partenaires
    • Vidéos
    • Concours
  • RECHERCHE AGENDA
NEWSLETTER

Newsletter Lyon
Chaque semaine, en un coup d'oeil, tous les programmes. un outil pratique et complet pour constituer sa semaine de sorties à Lyon

PUBLICITÉ
LYON WHISKY FESTIVAL
FESTIVAL PEINTURE FRAÎCHE
LYON BIERE FESTIVAL
LE WEB DES SORTIES
  • Édition de LYON
  • RECHERCHE AGENDA

  • Actus
    Situation (sanitaire) : c'est compliqué

    Festivals d'été, faut pas rêver

    Mardi 2 mars 2021 par Sébastien Broquet
    Cinéma

    L’Institut Lumière aux rayons X de la Chambre Régionale des Comptes

    Mercredi 24 février 2021 par Vincent Raymond
    1er arrondissement

    Lavoir Public : l'appel à projets est lancé

    Mercredi 24 février 2021 par Nadja Pobel
    Politique

    Roselyne Bachelot à Lyon cette semaine

    Lundi 22 février 2021 par Sébastien Broquet
  • Ecrans
    • Trouvez une séance à LYON
    • Films à l'affiche
    • Salles de cinéma
    • Critiques cinéma
    Cinéma

    La Daronne, de Jean-Paul Salomé, 17e Prix Jacques-Deray

    Mercredi 3 mars 2021 par Vincent Raymond
    Plan Canapé

    Bertrand Tavernier sur Netflix : ça commence aujourd’hui

    Lundi 1 mars 2021 par Vincent Raymond
    En VOD

    "Le Voyage à Lyon" : Claudia, Elisabeth, Flora ou l’éternel retour

    Mercredi 17 février 2021 par Vincent Raymond
  • Arts
    • Trouvez une expo à LYON
    • Expositions à l'affiche aujourd'hui
    • Prochaines expositions
    • Votre Week-End
    Galerie d'Art

    La Taille de mon Âme : la forme et le fonds, à la bonne place

    Jeudi 14 janvier 2021 par Vincent Raymond
    Street Art

    De Lascaux à Lasco

    Mardi 10 novembre 2020 par Manon Ruffel
    Graphisme

    Vinyle, Vidi, Vici

    Mercredi 21 octobre 2020 par Stéphane Duchêne
  • Scènes
    • Trouvez un spectacle à LYON
    • Spectacles à l'affiche aujourd'hui
    • Prochains spectacles
    • Votre Week-End
    Théâtre de Rue

    Invitation à Re-partir avec le KompleXKapharnaüM

    Jeudi 25 février 2021 par Nadja Pobel
    Théâtre

    Martha Spinoux-Tardivat, la pétillante nouvelle directrice des Clochards Célestes

    Jeudi 18 février 2021 par Nadja Pobel
    Théâtre

    Les Clochards Célestes annulent leur saison

    Mercredi 3 février 2021 par Nadja Pobel
  • Musiques
    • Trouvez un concert à LYON
    • Concerts à l'affiche aujourd'hui
    • Prochains concerts
    • Votre Week-End
    French Pop

    Eliott Jane, esprit libre

    Vendredi 19 février 2021 par Stéphane Duchêne
    Reggae

    La nuit où U Roy entra dans l’Histoire

    Jeudi 18 février 2021 par Sébastien Broquet
    Lyon, capitale du rock

    Christophe Simplex : « de l'inédit, rien que de l'inédit »

    Vendredi 5 février 2021 par Stéphane Duchêne
  • Connaître
    • Animations à l'affiche aujourd'hui
    • Prochaines animations
    • Votre Week-End
    Littérature

    Barthélemy Thimonnier, inventeur de la machine à coudre, au cœur du nouveau roman de Yamina Benahmed Daho

    Mardi 2 mars 2021 par Nadja Pobel
    Littérature

    Fête du Livre de Bron : une programmation invincible et bien visible

    Lundi 1 mars 2021 par Stéphane Duchêne
    Récit

    Thierry Frémaux : projection particulière

    Vendredi 26 février 2021 par Vincent Raymond
  • Guide Urbain
    Chocolatiers

    Y aura-t-il du bon chocolat à Noël ? (spoiler : oui)

    Vendredi 4 décembre 2020 par Vincent Raymond
    Photographie

    FeelPic ouvre sa première boutique éphémère à Lyon

    Mercredi 25 novembre 2020 par Vincent Raymond
    Restaurant

    Arvine : vins d’Est

    Jeudi 22 octobre 2020 par Adrien Simon
    Restaurant

    Les makis locaux de Lipopette

    Jeudi 22 octobre 2020 par Adrien Simon
  • Escapades
  • PLUS +
    • Kids
    • Guide Urbain
    • Dossiers
    • PB Festival
    • Brigade du Ballet
    • Patrimoine
    • Articles partenaires
    • Vidéos
    • Concours
Humour

Jean-Rémi Chaize : « Jouer un monstre, c'est juste génial »

Une galerie de personnages savoureux, un humour bien noir et, surtout, un sens très théâtral du comique : Jean-Rémi Chaize, nouveau venu dans le grand et vaste monde de ceux qui aspirent à faire rire, nous a embarqués direct avec son premier seul-en-scène, On n’est pas des chiens.

Humour

Jean-Rémi Chaize : « Jouer un monstre, c'est juste génial »

Une galerie de personnages savoureux, un humour bien noir et, surtout, un sens très théâtral du comique : Jean-Rémi Chaize, nouveau venu dans le grand et vaste monde de ceux qui aspirent à faire rire, nous a embarqués direct avec son premier seul-en-scène, On n’est pas des chiens.

Jean-Rémi Chaize : « Jouer un monstre, c'est juste génial »

par Aurélien Martinez

Mardi 2 mai 2017
2269
LECTURES

par Aurélien Martinez

Mardi 2 mai 2017
2269
LECTURES

Encore un comédien au parcours classique (vous sortez d’une grande école de théâtre lyonnaise) qui se lance dans l’humour… Pourquoi ce choix ?
Jean-Rémi Chaize
: Au départ, mon idée était plus de m’essayer au seul-en-scène que de me lancer dans l’humour. Je voulais me confronter au fait d’être un acteur seul sur scène. D’ailleurs, quand il a fallu écrire quelque chose, je n’ai pas forcément pensé à l’humour.

Sauf que le spectacle est aujourd’hui rangé dans la catégorie humour…
Oui, même si pour moi ce n’est pas que drôle. À la base, j’avais juste envie de jouer des personnages certes avec un petit potentiel comique, mais qui soient aussi tragiques ; un peu abîmés, cabossés, pas forcément entre guillemets normaux. Du coup, ils en deviennent drôles malgré eux.

Car on rit beaucoup de la détresse de vos personnages, de leur mal-être, voire de leur inadaptation sociale…
Je me suis vite rendu compte que de parler de choses normales ne me paraissait pas très intéressant. J’avais vraiment envie de parler de la faille, de ces gens qui sont dans une espèce d’obscurité, de névrose. Pour moi, le terreau de l’écriture et de l’interprétation était là…
Par exemple, je voulais faire un présentateur télé. Quand je me suis mis à écrire un texte à ce personnage, tout de suite je suis parti dans quelque chose de trash. Pareil pour ma caissière, qui est complètement hystérique et effrayante.

à lire aussi
Thaïs, pépite d'humour

Thaïs, pépite d'humour

Café-Théâtre le Mardi 18 octobre 2016 | par Julie Hainaut


Vous employez le mot trash. On peut aussi dire que le spectacle va souvent du côté de la vulgarité, en l’assumant pleinement…
Dans le cas du présentateur, oui, c’est clairement délibéré et assumé. Même si paradoxalement, je trouve qu’avec tous ces mots vulgaires qu’il utilise, c’est tout sauf vulgaire. Parce que, justement, c’est la posture du présentateur, avec les codes du journalisme, qui lui permet de dire tout ce qu’il veut.

Mais on est aussi à la limite de la vulgarité dans plusieurs autres sketches, comme celui de la diva ou celui de la dépressive…
La vulgarité, c’est très personnel. Les mots sont une chose, la manière de les dire en est une autre. C’est ce qui fait la vulgarité, plus que les mots en eux-mêmes.
Après, je pense que les gens sont vulgaires, cette vulgarité-là existe de toute façon dans la vie de tous les jours. Mais je ne me suis pas dit que j’allais écrire quelque chose de vulgaire. Je n’avais juste pas envie de faire quelque chose de lisse, je voulais aller plus loin. J’aime bien l’idée de repousser les limites, d’être toujours à la frontière.

Certains sketches brouillent vraiment les limites. Comme celui du maire, ou celui de la mère qui terrorise sa fille pour une raison tout à fait contestable. Là, on ne se sait plus trop de qui l’on rit – du personnage ou de sa victime ?
Mais moi non plus je ne le sais pas ! Ce que je sais, c’est que cette mère est un délice à interpréter : jouer un monstre, c’est juste génial ! Après, en effet, j’ai écrit ce sketch de la mère pour que ça dérange… Je mets le curseur sur quelque chose qui, à la base, existe, pour l’amplifier et l’exacerber au maximum sur scène, car le théâtre permet ça. Sinon, on fait juste la vie sur scène mais, pour moi, ça n’a aucun sens.

à lire aussi
La politique, c'est du sérieux

La politique, c'est du sérieux

La Présidentielle vue par les humoristes le Mardi 14 février 2017 | par Gabriel Cnudde


Sur scène, vous jouez beaucoup de femmes. Pourquoi ce choix ?
Ça c’est pareil, ça s’est un peu imposé à moi sans que je le "conscientise" vraiment. Quand on est un acteur homme, c’est assez passionnant de jouer des femmes parce que c’est ce qu’on n’est pas, la mise en distance est radicale. Et puis les femmes m’inspirent plus que les hommes. Peut-être que les fêlures sont plus féminines…

Et pourquoi avoir appelé le spectacle On n’est pas des chiens ?
En fait, le vrai titre, c’est le contraire ! C’est un peu "on est tous des chiens", comme dans Les Nouveaux sauvages [un film à sketches argentino-espagnol sorti en 2014 – NDLR] qui montre l’animalité de l’humain. Même si, bien sûr, je ne vais pas aussi loin que dans le film…

Dans le titre, j’aimais bien aussi l’idée du "on", de l’anonymat, avec des gens qui sont à un moment mis en lumière. Et puis le titre nous a aussi permis de faire une affiche sympa, on ne va pas se mentir !

Jean-Rémi Chaize, On n’est pas des chiens
À l'Espace Gerson du mercredi 10 au samedi 13 mai

____

Et le spectacle ?

Sur scène, Jean-Rémi Chaize, avec sa voix si particulière faisant de lui une sorte de Fanny Ardant au masculin, campe donc beaucoup de femmes : une grand-mère bien rance, une diva atroce, une dépressive au savoir-vivre limité… Des êtres qui font rire malgré eux, à l’insu de leur plein gré comme dirait l’autre. En découle un humour très noir qu’il laisse néanmoins respirer dans des moments plus légers (mais tout aussi forts), comme avec ce guide du Louvre polyglotte à l’extrême ou cette fin à la douce poésie. Drôle et touchant finalement.

Encore un comédien au parcours classique (vous sortez d’une grande école de théâtre lyonnaise) qui se lance dans l’humour… Pourquoi ce choix ?
Jean-Rémi Chaize
: Au départ, mon idée était plus de m’essayer au seul-en-scène que de me lancer dans l’humour. Je voulais me confronter au fait d’être un acteur seul sur scène. D’ailleurs, quand il a fallu écrire quelque chose, je n’ai pas forcément pensé à l’humour.

Sauf que le spectacle est aujourd’hui rangé dans la catégorie humour…
Oui, même si pour moi ce n’est pas que drôle. À la base, j’avais juste envie de jouer des personnages certes avec un petit potentiel comique, mais qui soient aussi tragiques ; un peu abîmés, cabossés, pas forcément entre guillemets normaux. Du coup, ils en deviennent drôles malgré eux.

Car on rit beaucoup de la détresse de vos personnages, de leur mal-être, voire de leur inadaptation sociale…
Je me suis vite rendu compte que de parler de choses normales ne me paraissait pas très intéressant. J’avais vraiment envie de parler de la faille, de ces gens qui sont dans une espèce d’obscurité, de névrose. Pour moi, le terreau de l’écriture et de l’interprétation était là…
Par exemple, je voulais faire un présentateur télé. Quand je me suis mis à écrire un texte à ce personnage, tout de suite je suis parti dans quelque chose de trash. Pareil pour ma caissière, qui est complètement hystérique et effrayante.

à lire aussi

Thaïs, pépite d'humour

Café-Théâtre le Mardi 18 octobre 2016 | par Julie Hainaut


Vous employez le mot trash. On peut aussi dire que le spectacle va souvent du côté de la vulgarité, en l’assumant pleinement…
Dans le cas du présentateur, oui, c’est clairement délibéré et assumé. Même si paradoxalement, je trouve qu’avec tous ces mots vulgaires qu’il utilise, c’est tout sauf vulgaire. Parce que, justement, c’est la posture du présentateur, avec les codes du journalisme, qui lui permet de dire tout ce qu’il veut.

Mais on est aussi à la limite de la vulgarité dans plusieurs autres sketches, comme celui de la diva ou celui de la dépressive…
La vulgarité, c’est très personnel. Les mots sont une chose, la manière de les dire en est une autre. C’est ce qui fait la vulgarité, plus que les mots en eux-mêmes.
Après, je pense que les gens sont vulgaires, cette vulgarité-là existe de toute façon dans la vie de tous les jours. Mais je ne me suis pas dit que j’allais écrire quelque chose de vulgaire. Je n’avais juste pas envie de faire quelque chose de lisse, je voulais aller plus loin. J’aime bien l’idée de repousser les limites, d’être toujours à la frontière.

Certains sketches brouillent vraiment les limites. Comme celui du maire, ou celui de la mère qui terrorise sa fille pour une raison tout à fait contestable. Là, on ne se sait plus trop de qui l’on rit – du personnage ou de sa victime ?
Mais moi non plus je ne le sais pas ! Ce que je sais, c’est que cette mère est un délice à interpréter : jouer un monstre, c’est juste génial ! Après, en effet, j’ai écrit ce sketch de la mère pour que ça dérange… Je mets le curseur sur quelque chose qui, à la base, existe, pour l’amplifier et l’exacerber au maximum sur scène, car le théâtre permet ça. Sinon, on fait juste la vie sur scène mais, pour moi, ça n’a aucun sens.

Sur scène, vous jouez beaucoup de femmes. Pourquoi ce choix ?
Ça c’est pareil, ça s’est un peu imposé à moi sans que je le "conscientise" vraiment. Quand on est un acteur homme, c’est assez passionnant de jouer des femmes parce que c’est ce qu’on n’est pas, la mise en distance est radicale. Et puis les femmes m’inspirent plus que les hommes. Peut-être que les fêlures sont plus féminines…

à lire aussi

La politique, c'est du sérieux

La Présidentielle vue par les humoristes le Mardi 14 février 2017 | par Gabriel Cnudde


Et pourquoi avoir appelé le spectacle On n’est pas des chiens ?
En fait, le vrai titre, c’est le contraire ! C’est un peu "on est tous des chiens", comme dans Les Nouveaux sauvages [un film à sketches argentino-espagnol sorti en 2014 – NDLR] qui montre l’animalité de l’humain. Même si, bien sûr, je ne vais pas aussi loin que dans le film…

Dans le titre, j’aimais bien aussi l’idée du "on", de l’anonymat, avec des gens qui sont à un moment mis en lumière. Et puis le titre nous a aussi permis de faire une affiche sympa, on ne va pas se mentir !

Jean-Rémi Chaize, On n’est pas des chiens
À l'Espace Gerson du mercredi 10 au samedi 13 mai

____

Et le spectacle ?

Sur scène, Jean-Rémi Chaize, avec sa voix si particulière faisant de lui une sorte de Fanny Ardant au masculin, campe donc beaucoup de femmes : une grand-mère bien rance, une diva atroce, une dépressive au savoir-vivre limité… Des êtres qui font rire malgré eux, à l’insu de leur plein gré comme dirait l’autre. En découle un humour très noir qu’il laisse néanmoins respirer dans des moments plus légers (mais tout aussi forts), comme avec ce guide du Louvre polyglotte à l’extrême ou cette fin à la douce poésie. Drôle et touchant finalement.

Crédit Photo : © Patrick Roy

Partager Twitter

pour aller plus loin

Thaïs, pépite d'humour

Thaïs, pépite d'humour

Mardi 18 octobre 2016 par Julie Hainaut

Café-Théâtre | Elle est jeune, drôle et l’une des humoristes les plus douées de sa génération. Cinq soirs par semaine, sur la mini-scène du Boui-Boui, Thaïs déclame son Hymne à la (...)

La politique, c'est du sérieux

La politique, c'est du sérieux

Mardi 14 février 2017 par Gabriel Cnudde

La Présidentielle vue par les humoristes | À l'approche du premier tour de l'élection présidentielle, les humoristes s'en donnent à cœur joie pour tourner en dérision les déboires des partis. Entre (...)

Réveillon 2015 : du côté du café-théâtre

SCENES par Benjamin Mialot le Mardi 15 décembre 2015 | ​Mieux vaut en rire, qu'ils disent. Dont acte : parmi les nombreuses occasions qui vous sont offertes de faire le deuil dans la bonne humeur de (...)

Jean-Rémi Chaize, un humoriste qui a du chien

SCENES par Benjamin Mialot le Mardi 6 octobre 2015 | Il y a cette grand-mère qui commente les dernières actualités familiales avec l'indiscrétion mêlée de conservatisme d'une gazette d'avant-guerre. Il y a cette (...)

  • Tags
  •   Jean-Remi+Chaize
Article précédent

La bibliothèque, ce pilier de la démocratie que Lyon chérit

Article précédent

La bibliothèque, ce pilier de la démocratie que Lyon chérit

Article suivant

Insomniaque : trois bons plans pour le week-end

Article suivant

Insomniaque : trois bons plans pour le week-end

 

Spectacles

trouvez un spectacle près de chez vous

je lance ma recherche !

BONS PLANS & CONCOURS

Gagnez des places de cinéma, de concerts, et des invitations aux spectacles

Tentez votre chance

Recherchez un article

Search for:

LE FILMf DE LA SEMAINE

Sous les étoiles de Paris

De Claus Drexel (Fr, 1h30) avec Catherine Frot, Mahamadou Yaffa, Jean-Henri Compère

Depuis de nombreuses années, Christine vit sous un pont, isolée de toute famille et amis. Par une nuit comme il n’en existe que dans les contes, un jeune garçon de 8 ans fait irruption devant son abri. Suli ne parle pas français, il est perdu, séparé de sa mère… Ensemble, ils partent à sa recherche. A travers les rues de Paris, Christine et Suli vont apprendre à se connaître et à s’apprivoiser. Et Christine à retrouver une humanité qu’elle croyait disparue.

Voir les salles et horaires du film

Petit Bulletin


Edité à 45 000 exemplaires à Lyon le Petit Bulletin est distribué gratuitement et en libre service tous les mercredis dans plus de 1 000 points.
Le Petit Bulletin est édité par le Groupe Unagi.



Lisez le n°994 en PDF
VOIR NOS ARCHIVES

Liens Utiles

  • Qui sommes nous ?
    Envoyez un programme
    Archives du journal
    Diffusion
    Recrutement
    Coordonnées
    Publicité
    Articles partenaires

Partenaires

  • Groupe Unagi
    Spot
    Hétéroclite
    Cours et Stages à lyon
    Diffusion Active
    Agence Tintamarre
    IF
    Rue89Lyon
    Lyon City Crunch
    PB LIVE
    PB FESTIVAL

Contact

  • Le Petit Bulletin 16 , rue du Garet
    BP1130 - 69203 Lyon cedex 01
    Tel : 04 72 00 10 20
    Fax : 04 72 00 08 60
    Tous les contacts sur cette page
Copyright Le Petit Bulletin 2021 | Tous droits réservés.

Articles : Dossiers | Concours | Entretiens et portraits | News | Critiques cinéma | Vidéos

Archives : Clipothèque | DVD Cinéma | CD Musique | Livres | Bande Dessinée | Jeux Vidéo | Archives Blogs | Archives Agenda | Sorties de la semaine |

Agenda spectacles : à l'affiche aujourd'hui | prochains spectacles | votre Week End | Festivals | Salles de spectacles, théâtres