Jeudi 29 septembre 2022 Avec ses paysages sonores qui racontent les grands espaces, le feu, le froid, les hommes et les âmes planantes, uRYa est un pur passeur d’émotions. Venue (...)
L’adjectif populaire qui désigne les habitants de Saint-Chamond, «couramiaud» revêt dans cet ouvrage une forme de fierté. Le mot se dresse, étendard d’une ville qui regarde vers l’avenir portant ses racines ouvrières comme une mère son enfant. Être couramiaud, c’est transmettre depuis des générations le souvenir d’une ancestrale coutume locale — est-elle vraie ? — qui voulait que l’on pourchasse les chats à travers la cité ligérienne. Curieusement, lire cette appellation locale sur une couverture de livre plonge dans une empathie géographique. Sans être Saint-Chamonais, on ressent cette fierté, pleine de générosité, conviviale, à l’image de la ville. Être fier, c’est mettre en avant ses grandes figures, historiques ou contemporaines.
Ils y sont nés, ils y sont passés, ils y ont vécu. Ils sont, selon la formule consacrée, couramiauds de naissance… ou couramiauds de coeur
introduit dans l’avant-propos le journaliste Laurent Blanchon, couramiaud lui-même et un des six auteurs de cet ouvrage collectif. Ravachol, Gabrielle de Gadagne, Alain Prost, Antoine Pinay, Ahmed Bubeker, Marion Ségaud… aujourd’hui et hier se croisent dans ces trente portraits dressés, croqués. Trente destins et autant de visages donnés à Saint-Chamond. A la genèse du projet un dessinateur de presse, Laurent Deloire, l’enfant du pays, qui mettra près de trois ans pour monter l’ouvrage. Une question subsiste une fois la dernière page tournée… A quand le deuxième tome ? FB
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