Faada Freddy et Asaf Avidan déchaînent le Palais des Spectacles

Faada Freddy, puis Asaf Avidan ont fait danser le Palais des Spectacles au rythme de leurs musiques entraînantes. Une soirée, organisée par Paroles et Musiques, très réussie.

« La musique est universelle, elle n’a besoin ni de code, ni de couleur, ni de nationalité pour être comprise » déclare Faada Freddy, de son vrai nom Abdoul Fatah Seck, sous les applaudissements enthousiastes du public. Une remarque très sage qui donnent le ton du concert « bio » du dandy sénégalais. A travers des musiques très rythmées, Faada Freddy s’engage, il s’engage contre l’utilisation des enfants soldats, pour la paix, pour l’égalité. Son arme ? La musique, la culture laissées comme « empreintes » aux générations suivantes.

Gospel journey, premier album solo du chanteur du groupe hip-hop Daraa-J innove, il est en effet totalement dénué d’instruments, tout est réalisé grâce à sa voix et à des percussions corporelles. Sur la scène du Palais des spectacles hier, aucun instrument n’était utilisé, Faada Freddy en compagnie de ses cinq choristes et percussionnistes corporelles ont proposé une musique soul « organique » teintée de gospel, de ragga et de hip-hop. L’artiste a incontestablement le rythme dans la peau, claquements de doigts, battements de pieds, poitrine comme caisse de résonance et choristes lui suffisent à enflammer le public. Très entraînants, leurs titres sont allés jusqu’à faire danser certaines personnes dans les gradins. Loin d’être seulement là comme ouverture du concert d’Asaf Avidan, Faada Freddy et sa troupe ont proposé un véritable show aux nombreux stéphanois présents. On en redemande !

Un timbre de voix hallucinant

Après une première partie très convaincante, Asaf Avidan entre en scène avec sa voix haut perchée qui laisse coi. Le jeune israélien connu pour la reprise de Reckoning song nous plonge avec son sixième album Gold Shadow, dans une de ses énièmes ruptures amoureuses. Accompagné de cinq musiciens - les Mojos - le chanteur nous livre un mélange de genres et d’influences qu’il nomme lui-même « soup ». Pop, blues, rock et folk s'entremêlent avec brio dans ce « potage » délicat. Sous de magnifiques jeux de lumières, les envolées de sa voix puissante ne sont pas sans rappeler celles de Janis Joplin ou encore Amy Winehouse.

Embarqué dans ce tourbillon musicale, le public ne décroche pas un instant et laisse transparaître sa joie dès les premiers accords de Reckoning song qui clôtureront ce concert teinté de mélancolie.

Légende photo : Asaf Avidan

Crédit : DR

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