Yael Naïm, la magie scène

La chanteuse Franco-Israelienne a enchanté Saint-Chamond ce Vendredi soir.

Plusieurs semaines qu'on l'attendait. Que, dès la parution de la programmation du RhinoJazz, on avait cerclé de rouge dans nos petits calepins la date du 9 Octobre. LA tête d'affiche du festival. Yael Naïm, dont la reputation n'est plus à faire, en concert à Saint-Cham'... Les disques d'or, les récompenses de meilleur album, les hits en haut des charts des semaines durant... No comment. Dès 20h., la foule se presse aux alentours de la salle Aristide Briand. Plus une place pour stationner, et l'on sent bien que le parc avoisinant est gagné par une effervescence manifeste.

A l'entrée dans la salle, l'ambiance est la même. Les places libres sont déjà rares, et l'attente est palpable. 21h., la salle est pleine, plus une place de libre, certains sont même assis au sol, au milieu des allées. L'assistance, aussi vivante qu'impatiente pour un concert de jazz, écoute à peine d'une oreille distraite la présentation de la soirée, battant des mains pour réclamer la Star, Sa Star.

Dès son apparition sur scène, la magie opère. Elle seule, à la guitare et au micro, pour une entrée en matière des plus douces et suaves. Le décor est simple, une grande chouette à l'effigie de son dernier opus, Older. Bientôt rejointe par David Donatien, son partenaire et coauteur depuis 2004 qui l'accompagne à la batterie, et ses 3 choristes au look à la fois baroque et funky, sensuels et travestis, le show monte en puissance.

les yeux de la chouette s'illuminent, balayent la scène et ses halos de fumée dans un jeu de lumière troublant par ses reflets, jusqu'au point culminant du concert : Coward, morceau d'une intensité indesciptible, qui plonge le salle entière dans l'émotion totale. Les choristes répondent à la diva, on a la chair de poule.

Les hits s'enchainent, Yael en musicenne complète passe du piano au xylophone ou aux percussions, du rock au jazz ou à la soul avec une aisance déconcertante, arpente la salle, la fait chanter sur 3 temps, et réduit peu à peu sa formation pour conclure avec 2 rappels en Solo pleins de douceurs, joignant la boucle avec son entrée en matière avec un morceau à la fois en hébreu et en créole, symbole de la pluralité des origines et des influences qui la composent.

On est sous le charme, on est conquis. Standing ovation, avant d'aller chercher patiemment une dédicace de l'Artiste qui se montre disponible dès la fin du concert pour signer à chacun la jaquette de son dernier Album.

Au revoir Yael, Merci, et à bientôt.

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